Effectivement, à Hourtin, c'était le tour d'oreilles bien dégagé, je n'avais pas encore de barbe. Trop jeune! 17ans1/2

ma coupe incorpo un V sur le dessus du crane et de l'épaisseur d'un peigne le tout à la tondeuse et rasé sur les cotés!( en définitive une coupe au rasoir!!!!!) "en plus c'était l'après midi!!!!" en février 70 même en gironde il faisait frais!! désormais c'est le contraire il ne reste plus grand chose sur le dessus, tout est tombé sur les cotés
pour mon compte je n'ai pas expérimenté la fameuse marche en canard ce matin là j'étais à l'infirmerie en voulant rejoindre la 7em compagnie 76em section devant le réfectoire ils étaient en marche j'y ai échappé, le gradé m'a dit tu rentre à la chambrée !! je ne me suis pas fait prier.
mais je n'ai pas échappé à la garde de nuit une fois le séchoir à linge, une autre fois des citernes au bout d'un chemin entouré de marais en février on supportait la grosse capote kaki, mais cela reste quand même de bons souvenirs.

Bonjour,
j'ai aussi eu droit à ce bonheur de garder les citernes, seul dans la nuit dans une petite guitoune avec un bâton comme seule arme de défense Je vous dit pas la trouille que j'avais dès qu'il y avait un bruit suspect

Une autre fois c'etait à l'aubette, déjà beaucoup plus cool, dommage c'était un dimanche de perme

Sur mes deux mois de classe( engagé), j'ai du faire deux tours de garde à l'aubette. Garder la prison alors qu'elle était vide.
Une semaine d'infirmerie pour une fièvre à 40. J'étais complètement "grogi"
Je me souviens d'un soir(peut-être novembre 1970) la sono a annoncé un incendie au local cinéma avec ordre de se rendre là bas. En fait, il y avait une troupe qui présentait un spectacle et comme personne n'était sur place, les gradés ont monté ce stratagème.
Je suis content d'y avoir été, la troupe était bonne( musique yéyé)
Bon we les amis

bonjour à tous,
souvenir du passage à Hourtin,février 70 pour la garde de nuit on avait droit à un thé au "tafia" (rhum) très chaud + la grosse capote kaki, un sifflet, un fusil sans culasse, les gars n'étaient pas téméraires il ne voulais pas ce faire allumer lorsque ils ce planquaient pour nous surprendre lors de leur ronde, ils savaient que l'on pouvait être dangereux avec un vrai fusil, et l'on partait tous en ligne pour relever les collègues en faisant le tour du camp!!et tout seul dans un coin peu éclairé on était pas toujours rassuré

Le repas été pris dans le hangar désaffecté des hydravions face a l'étang les portes grand-ouvert a tous les vents, et dans le froid.
Je doute que quelqu'un se reconnaissent 57 ans plus tard ?

Concernant la garde de nuit je reprend en copier/ coller mon post d'il y a 2 ou 3 ans.

Je reviens, comme je l’avais dis dans mon précédent post, sur la journée de garde de ma compagnie.
Pour ce qui était du programme de la journée, rien d’extravagant, comme une de mes photos en témoigne, nous étions en tenue de sortie hivernale avec en plus guêtres et ceinturon blancs et la jugulaire au menton.
Pour ce qui me concerne, j’étais planton devant la porte d’un bureau dans le bâtiment « commandement» (sans rien d’autre à faire qu’à saluer les gradés qui passaient sans réellement porter attention) un peu ennuyeux…
Par contre pour la garde de nuit le scénario était tout autre.
Déjà la section avait été logée pour la nuit au poste de garde près de la porte principale.
En tenue de travail avec en plus une grande capote de biffin pour nous protéger du froid ; comme je ne suis pas exceptionnellement grand, quand je me baissais, je me prenais les pieds dans le bas de la capote.
Heureusement il n’y avait pas besoin de faire de la course à pied…
Il faut resituer les événements de l’époque : en février/mars 1962 nous étions en pleine insurrection OAS, le haut-commandement craignait d’éventuelles actions de commandos sur les sites militaires de métropole.
Les consignes de garde ont donc été renforcées.
Les sentinelles ont été doublées.
Mais comme nous n’étions pas (pas encore ?) des éléments aguerris, l’un des 2 factionnaires était doté d’un fusil (un MAS 36 je crois, parce que les « Mausers » servant au maniement d’armes étaient sans culasse), le 2ème recevait les munitions : 2 cartouches avec des balles en carton pressé.
En cas d’interception d’un intrus, le porteur du fusil devait faire les sommations réglementaires (halte ! qui va là !) à la 2ème sommation sans réponse de l’intrus, le 2ème factionnaire extrayait une des cartouches de sa cartouchière pour la donner au 1er qui la chargeait alors seulement dans le magasin du fusil avant de faire la 3ème sommation (Halte ou je tire !)... bon je crois que les commandos OAS étaient renseignés sur ce dispositif renforcé et ont renoncé à investir le CFM.
Heureusement, sinon ils risquaient de mourir… de rire bien sûr !
Nous étions pour la plupart conscients de l’absurdité de cette situation et malgré tout au fond de nous pas vraiment rassurés.
Heureusement qu’à la fin des deux heures de faction, il nous restait encore un bon fond de thé au ratafia dans une gamelle tenue au chaud dans le poste de garde pour nous réchauffer avant de nous glisser dans les draps… et aujourd’hui après plus de 47 ans, il nous reste de quoi sourire et alimenter les conversations entre « anciens combattant »
Si cette anecdote peut sembler légère à ceux qui ont été réellement impliqués dans ce conflit et pour beaucoup d’entre eux leur a coûté la vie, je veux surtout leur témoigner tout le respect que m’inspire leur courage et leur abnégation.

Bonsoir,
En Mars 63 je me rappelle bien la garde de nuit devant les bureaux du commandant j'étais seul (avec la capote kaki) et j'avais un mousqueton et 5 balles je ne pense pas quelles étaient en carton de toute façon je n'aurais pas mis mes fesses comme cible même à cent mètres.
Dès ma prise de garde j'en avais mis une dans le flingue sans refermer la culasse.
De toute façon de tout mon service je n'ai pris que ce tour de garde avec une arme.
Tout le reste du temps c'était dans le BSI pour répondre au téléphone.
47 ans ??? il me semble qu'il te manque quelques années j'en compte 51 pour moi.

Cette fameuse capote kaki.. elle pourrait raconter des tas d'histoires.
Je ne me souviens pas avoir monté la garde avec des balles en carton.
De tout mon engagement (trois ans) je n'ai plus tenu un fusil sinon un mas au défilé du 14 juillet 1971 avec la Diane.
Bonne soirée.

Je me souviens d'avoir monté la garde près d'un hangar ou séchait le linge et à l'aubette, mais pas de l'arme que j'avais, en mars/avril 1963.
Papynano, nous nous sommes certainement croisés au CFM vu nos matricules.

Amicalement

A propos de mon message ci-dessus N°920 :
Je précise que l'anecdote se déroule en février 1962 bien sûr que dans peu de temps ça remontera à 53 ans et non pas 47.
J'ai bien précisé en entrée de texte que j'ai fais un copier/coller de mon post mis en ligne il y quelques années dans le volume 2 de ce même sujet. L'important n'est pas le temps qui a passé depuis (quoique !), mais la réalité des faits relatés et ça s'est déroulé tel que je le rapporte.
Ce n'est pas la ration de ratafia qui a déformé mes souvenirs.
La conclusion que l'on peut en tirer avec le recul, c'est que ce scénario était probablement une manière de mettre les jeunes recrues en condition.
Encore un mot sur les cartouches les balles étaient vraiment en carton pressé.
Plus tard il y en avait entièrement en plastique douille et pointe...
Voilà, voilà ; juste pour dire.
Amicalement à tous les lecteurs.
Florro

Bonjour
Oui WACHÉ Daniel on a du se croiser et peut être avons nous voyager ensemble car je suis parti de Paris pour me rendre à Hourtin à l'époque j'habitais dans la capitale.
Pour le flingue c'était un fusil assez court comme ceux pour l'exercice de tir dans les dunes.
Si mes souvenirs sont bons je crois qu'on pouvait mettre cinq balles une dans le canon et quatre dans un petit magasin en dessous. Les balles que j'avais eu pour la garde étaient en laiton et l'ogive avait un petit cercle rouge vers la base je n'ai pas d'autres souvenirs à part celui d'avoir été à deux doigts de faire feux sur l'ombre qui approchait sans répondre aux sommations. Bien sur si c'était des balles à blanc ce que j'ignorais le fada il savait qu'il craignait rien j'aurai du tirer pour voir
florro je ne conteste pas tes dires je ni connais rien en armes et munitions j'ai vu par la suite les balles dont tu parle en plastiques car mon gamin et un de ses copains avait été sur un terrain militaire des chasseurs alpin et en avait récupéré elles avaient été tirées donc inoffensives mais le môme c'est quand même pris une bonne engueulée.

papynano le fusil devait etre un mousqueton

Bonjour Alain
Oui, je pense que c'est ça je n'ai jamais vu de mas ou autres armes, j'en entend parler mais je ne vois pas à quoi ça ressemble. Quant on voit des photos de défilés ou de cérémonies les gars ont des mitraillettes noire en travers devant eux je suppose que ce doit être ça les mas.

Papynano l'arme dont tu parle est la "Famas".

Bonsoir
Je fais des progrès j'avais presque bon il manquait le fa devant le mas.Je suis vraiment une tâche en matière d'armes à feu.Dans l'armée ce qui me plaisais c'était surtout les bateaux j'aime tout ce qui flotte et aussi ce qui plonge c'est le coté technique qui m'intéresse.

Quelqu'un a-t-il des nouvelles récentes du devenir du CFM ?

Tu n'es pas sur le bon forum....
Alain29

Le CFM est en cours de démolition pour tout ce qui concerne les bâtiments d'origine : le long de la route, tous les ateliers mécanique, tailleur, etc... le magasin habillement et tous les bâtiments du même alignement, le garage auto, la sécurité.
Reste debout le cinéma et les bâtiments SOP et informatique, le carré des officiers et des OM, le foyer et la cuisine équipage.
Nous avons pu, à quelques uns, à l'occasion de l'anniversaire d'un ancien (Roland Delacour) pénétrer devant ce qui fut l'aubette, mais interdiction d'aller plus loin.
Sur les grilles, des panneaux indiquent "chantier interdit, déconstruction - désamiantage en cours".
Effectivement, tous les gravats passent dans une machine qui les traite et les réduit petits morceaux.
Il y avait un projet d'aménagement en village vacances, en utilisant les bâtiments récents, et la réalisation d'une marina à la place de la voilerie, de la soute à munitions sous le mat de pavillon et le premier terrain de sport.
Mais un recours déposé par une association écologiste devant le tribunal administratif de Bordeaux a anéanti ce projet.
Pas d'autre information, sinon que la démolition continue.
J'ai fait des photos mais dommage je ne sais pas les importer.

Quelle triste fin pour un lieu "mythique" de la Navale et où, pour la plupart, avons passé de bons moments.
Nous n'en conserverons que nos souvenirs et photos pour certains.

Merci pour les nouvelles , n'hésitez pas si d'autres choses se passent

Bonnes fêtes de fin d'Année à tous;

mot du matin à Guengat avant de monter dans le bus Marine : " Et quoi de neuf docteur!"

Mon camarade (?) et moi à gauche étions de garde à l'aubette en 1969.
Peut-être se reconnaitra t-il ??

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BON NOËL à tous !

vous avions tous la même posture
je pose avec 2 potes dans la même position et au même endroit
mais une année plus tôt.
Joyeuses fêtes

Quelle mauvaise nouvelle pour les anciens.
Tu a raison brutus01, quelle triste fin pour ce lieu mythique avec de très grand et agréable moments.
Si certains ont quelques photos à mettre sur le forum ce serait sympa.
Un grand merci.

J'ai plein de photos, mais celles des fin de classe de Mai 88 à Juillet 91, 2ième Cie section 23.
Si des appelés de cette période ont la nostalgie, je les ai à leur disposition.