par Le parcours du combattant pour réussir une affectation à bord d'un bâtiment armé pour naviguer sur les flots bleus :
Sortie de l'école à Rochefort avec mon B.E. secrétaire, j'ai laissé ma place dans la promotion pour un collègue qui voulait à tout prix l'affection à la base de Mers el-Kébir, Marine Paris, très peu pour moi, et donc cap vers le Bureau Militaire de la B.A.N. SAINT-MANDRIER le 15/09/1965.
La secrétaire, employée civile, du commandant de la Base, demande du renfort, accordé par la hiérarchie, mais qui ? le dernier arrivé au B.M., et c'est pour ma pomme, déjà "femme de ménage" tous les matins du Bureau du Capitaine de Frégate LASSERRE, me voici "sa secrétaire bis".
J'ai essayé d'échapper à cette confortable situation près "du bon Dieu", en demandant par deux fois une mutation sur un bateau sur l'eau de mer, peine perdue, gentil matelot, apprécié, égal refus de mutation.
Que faire ?
Tout le courrier passait entre mes mains, et je vois une formation de décontamineur à Querqueville.
En prenant ma motivation aussi avec mes deux mains, je la demande et elle passe comme une lettre à la poste !
J'ai un peu regretté cette accès : "s'habiller en pompier lourd en 3 mn à 3 heures du matin après un réveille brutal", "des cours de physique nucléaire, et de chimie", dur,dur, mais accroches-toi.
Certificat en poche, je rentre à la Base.
Félicitations du C.F. RIVIERE, nouveau pacha : " vous voyez quant on veut on peut".
Et oui, je peux muter, car très peu de temps après est arrivé un ordre m'affectant au S.M.S.R. PAPEETE, le 15/04/1967, je mets les pieds à TAHITI FAAA direction camp d'ARUE.
Après quelques coups de soleil, direction vers le B.S.L. RANCE, appareillage le jour même, moteur en panne, et autorisation de retourner à ARUE pour complément vestimentaire.
Présentation au Bureau pour notre affaire, toi, tu restes ici, on va venir te chercher, tu es affecté au PSM/IA/POL ? c'est bien, en ville, tu travailles en civil, en fait, la direction du personnel de PARIS, avait donné l'ordre au TAAONE, de se débrouiller pour trouver un secrétaire pour le P.S.M. Un soldat du P.S.M. a vu m'a fiche remplie à l'arrivée : chef y a un secrétaire qui ne va pas faire secrétaire, vite nous le récupérons. Toujours pas la mer en vue.
Mon cher ROGER, je ne savais comment te succéder ???
Au début de mon renouvellement d'une année, j'ai vu passer la demande QM.1 secrétaire pour le Chéliff, c'est pour moi, j'ai vraiment le profil !
J'envoi ma candidature la Direction du Personnel du C.E.P., après "une dure négociation avec le Chef de Bataillon GAMBINI, notre chef du Poste, mais le chef du personnel était très intéressé par ma candidature, j'ai cru comprendre qu'existait de l'urgence.
Et voilà, ROGER, enfin j'ai pu voir la mer de près, et même un océan...
Après mon congé de fin de campagne, je rejoins le dépôt de TOULON, et direction le S.N.L.E. LE REDOUTABLE, arrivé à CHERBOURG, je suis affecté au service des transmissions et du chiffre à la Préfecture Maritime pendant un mois en remplacement "d'une marinette", et à la suite, je monte à bord "de la villa" qu'occupait le poste de sûreté navale dans cette ville.
Rayé de contrôle le 30/03/1970, au grand désespoir de l'OE.2 MARTINEZ, chef du B.M. de la Caserne Marine CHERBOURG qui voulait m'envoyer au cours de Q.M., mais je ne voulais plus marcher au pas.
Je suis peut-être le seul secrétaire militaire certifié décontamineur.
Sortie de l'école à Rochefort avec mon B.E. secrétaire, j'ai laissé ma place dans la promotion pour un collègue qui voulait à tout prix l'affection à la base de Mers el-Kébir, Marine Paris, très peu pour moi, et donc cap vers le Bureau Militaire de la B.A.N. SAINT-MANDRIER le 15/09/1965.
La secrétaire, employée civile, du commandant de la Base, demande du renfort, accordé par la hiérarchie, mais qui ? le dernier arrivé au B.M., et c'est pour ma pomme, déjà "femme de ménage" tous les matins du Bureau du Capitaine de Frégate LASSERRE, me voici "sa secrétaire bis".
J'ai essayé d'échapper à cette confortable situation près "du bon Dieu", en demandant par deux fois une mutation sur un bateau sur l'eau de mer, peine perdue, gentil matelot, apprécié, égal refus de mutation.
Que faire ?
Tout le courrier passait entre mes mains, et je vois une formation de décontamineur à Querqueville.
En prenant ma motivation aussi avec mes deux mains, je la demande et elle passe comme une lettre à la poste !
J'ai un peu regretté cette accès : "s'habiller en pompier lourd en 3 mn à 3 heures du matin après un réveille brutal", "des cours de physique nucléaire, et de chimie", dur,dur, mais accroches-toi.
Certificat en poche, je rentre à la Base.
Félicitations du C.F. RIVIERE, nouveau pacha : " vous voyez quant on veut on peut".
Et oui, je peux muter, car très peu de temps après est arrivé un ordre m'affectant au S.M.S.R. PAPEETE, le 15/04/1967, je mets les pieds à TAHITI FAAA direction camp d'ARUE.
Après quelques coups de soleil, direction vers le B.S.L. RANCE, appareillage le jour même, moteur en panne, et autorisation de retourner à ARUE pour complément vestimentaire.
Présentation au Bureau pour notre affaire, toi, tu restes ici, on va venir te chercher, tu es affecté au PSM/IA/POL ? c'est bien, en ville, tu travailles en civil, en fait, la direction du personnel de PARIS, avait donné l'ordre au TAAONE, de se débrouiller pour trouver un secrétaire pour le P.S.M. Un soldat du P.S.M. a vu m'a fiche remplie à l'arrivée : chef y a un secrétaire qui ne va pas faire secrétaire, vite nous le récupérons. Toujours pas la mer en vue.
Mon cher ROGER, je ne savais comment te succéder ???
Au début de mon renouvellement d'une année, j'ai vu passer la demande QM.1 secrétaire pour le Chéliff, c'est pour moi, j'ai vraiment le profil !
J'envoi ma candidature la Direction du Personnel du C.E.P., après "une dure négociation avec le Chef de Bataillon GAMBINI, notre chef du Poste, mais le chef du personnel était très intéressé par ma candidature, j'ai cru comprendre qu'existait de l'urgence.
Et voilà, ROGER, enfin j'ai pu voir la mer de près, et même un océan...
Après mon congé de fin de campagne, je rejoins le dépôt de TOULON, et direction le S.N.L.E. LE REDOUTABLE, arrivé à CHERBOURG, je suis affecté au service des transmissions et du chiffre à la Préfecture Maritime pendant un mois en remplacement "d'une marinette", et à la suite, je monte à bord "de la villa" qu'occupait le poste de sûreté navale dans cette ville.
Rayé de contrôle le 30/03/1970, au grand désespoir de l'OE.2 MARTINEZ, chef du B.M. de la Caserne Marine CHERBOURG qui voulait m'envoyer au cours de Q.M., mais je ne voulais plus marcher au pas.
Je suis peut-être le seul secrétaire militaire certifié décontamineur.
