par LEPILLER Christian Mar 30 Juil 2013, 17:24
Claude,
Ton post 1001 : Les corses dont tu parles pourraient êtres ; Franchini et Andréani lesquels détenaient le monopole des hôtels, dancing et luxueux cabarets de Saigon, dans un périmètre allant du front de la Rivière de Saigon, en passant par le quai de Belgique et le boulevard de Galliéni.
De la pointe des blagueurs à l’hôtel Majestic.
Les chinois de Cholon (les Macaïstes) eux, détenaient le Grand Monde, les tripots et fumeries à partir de la rue des marins.
À la révolution communiste de Mao, les banques mafieuses de Macao craignant que ce vertueux anti-capitaliste leur confisque leur argent et leurs pouvoirs, transférèrent leurs capitaux dans les banques indochinoises.
Pour détenir par la suite le monopole de comptoirs commerciaux lucratifs, notamment ; le paddy au Tonkin et en Cochinchine, mais aussi de sociétés de transports fluviaux et terrestre.
En 1951/1952 ils acquirent le Grand Monde pour en faire un empire du Jeux et de la prostitution.
Un Luna-park affublé d’un lupanar…
Leurs compatriotes, les petits commerçants chinois de Cholon, ne furent pas épargnés et durent payer une taxe sur les produits qui entraient et sortaient de Cholon.
Le fisc et les autorités françaises fermaient les yeux, pourvu qu’ils y trouvent leur compte.
De leur côté les viêts prélevaient un impôt pour participation à l’effort de guerre, assurant par là, à ces gros propriétaires de Cholon, une certaine tranquillité.
Des deux clans, chinois et corses, le domaine de chacun fut respecté.
Il en fut de même lorsque Bay Vien, chef de la secte Binh-Xuyen, bombardé général par Bao Daï, s’empara du Grand Monde et de Cholon, dont il assura, par la suite, la sécurité en tant que chef de la Police de la ville.
En avril/mai 1955, Ngô Dinh Diêm, 1er ministre, mit fin aux agissements des sectes : Binh Xuyen et Hoa Hao.
Seule la secte Caodaï se rallia à la cause gouvernementale.
Dernière édition par LEPILLER Christian le Jeu 01 Aoû 2013, 17:05, édité 2 fois