par Roger Tanguy Mar 15 Jan 2019 - 0:55
Tu nous gâtes Gilbert.
Devant la pointe des Espagnols, il y a un coin sympa pour plongeurs expérimentés : le rocher de la Cormorandière. Suivant l'heure et le coefficient de marée, il peut y avoir pas mal de "jus". C'est même un des endroits de la rade où les courants sont les plus forts. Il est bordé par une faille assez profonde. Pour y être descendu une fois (avec le GPD), il me semble qu'elle approche les 50 m. L'intérêt est qu'il y a là des laminaires, des poissons (des vieilles ou labres et des tacauds) mais surtout une épave à visiter (vers 25-30 m), un vieux vapeur espagnol coulé lors d'un abordage, d'une collision, en 1918.
Mon bébé, qui avait 16 ou 17 ans, lorsque j'étais à Paris, s'était inscrite à un cours de plongée auprès du club de la Marine. Les cours avaient lieu en piscine. Elle n'avait pas encore beaucoup de séances au compteur lorsque les monos amènent le groupe en rade de Brest pour une plongée qui était déjà programmée de longue date. Et voilà pas qu'ils embarquent la dernière arrivée, la novice, ma fille. Lorsqu'elle me revient quelques jours plus tard, elle me dit qu'elle a plongé à la Cormorandière ! C'est sûr, c'est mieux qu'en piscine, mais quand même, gonflé le directeur de plongée ! Et moi flatté de la confiance accordée à ma fille.
Il est vrai aussi, que déjà, bien qu'elle n'avait pas encore l'âge réglementaire, elle a appris à nager dans la piscine de l'école des mousses (du CIN).
Une fille de marin, quoi !