moi c'est le contraire tout jeune je reparais des postes et tout ce qui était électrique j'avais même fait une serrure a gâche électrique sur ma porte de chambre j'ai fait T1 puis F2 électronique et suis rentré dans la Marine comme Radio 18 ans apès en en sortant j'ai choisi une carriere administrative pour être tous les soirs à la maison mais je bricole toujours

Il y a deux ou trois jours, j'ai remarqué, presque par hasard, qu'un certain "DEUX" embarquait sur ACB. Vérification faite (affectations), il s'agit bien de Jean-Claude. Nous avons fait deux affectations ensemble et donc quelques souvenirs en commun.
Entre autres (extrait de mes mémoires) :

Pour certaines missions, il ne faut pas avoir le vertige.
Le 12 décembre 1990, avec les maîtres-principaux radio Jean-Claude Deux et Alain Mercier, je partais en mission aux Sables d' Olonne. Il s'agissait de démonter une station de radionavigation VHF Sylédis*, provisoirement installée sur un site de France Télécom, pour la réinstaller quelques kilomètres plus loin, à Château d' Olonne, sur un tout nouveau pylône appartenant à la Marine Nationale.

Comme sur les chasseurs de mines belges, allemands et hollandais un ou deux ans plus tôt, le plus ch..nt, c'est l'antenne. Dans le cas présent, sur le pylône de France Télécom, elle était installée à plus de 60 mètres de hauteur sur une vergue déportée d'environ deux mètres par rapport au pylône proprement dit. Alain avait le vertige, il ne voulut même pas monter dans le pylône. J'accompagnais donc Jean-Claude jusqu'à la petite plateforme située à environ 60 mètres de hauteur. C'est Jean-Claude qui sortit de cette plateforme pour travailler au-dessus du vide et démonter cette pu..in d'antenne. J'avoue que je n'aurais pas été capable de le faire. Tout en bas, Alain en était malade pour nous. Dur dur, le métier de radio.

* Sylédis : système léger de mesure des distances. Système français de radionavigation VHF, précis à un mètre près, utilisé pour la navigation côtière, la chasse aux mines et le franchissement du goulet de Brest par les SNLE. Ce système a été vendu à plusieurs pays étrangers.

Bonjour Max,
En voilà une belle anecdote ...faut pas avoir peur de l'altitude mais savoir garder la bonne attitude . Ce n'est pas la première anecdote que tu racontes, tu en as plein dans ton coffre à souvenirs, et vu ta longue et riche carrière ça doit être du lourd ... Et au lieu de les distiller avec parcimonie (non ce n'est un bandit Corse) Pourquoi n' ouvrirais tu pas un sujet du genre Mémoires d'un radio qui fut content de l'être, on se régalerait. D'autant que ta plume est bien affutée.
Bien évidemment cette idée n'engage que moi, mais je suis sûr que si nous la mettons aux voix il y aura de nombreux Je suis pour
Bon week end et amicales pensées , toute graine bien semée doit normalement germer

Pylônes radio remarquables de la Marine Nationale

Comme nous le rappelle Alain, l'antenne de la station Oméga à La Réunion a été durant plusieurs décennies la plus haute construction de France.
D'autres pylônes, bien que moins hauts, sont malgré tout impressionnants :

Photo Max Péron
Station radio de La Régine, pile-poil au carrefour de l'Aude, du Tarn et de la Haute-Garonne.
La "Tour Eiffel du Lauragais" dans la Montagne Noire. Cette antenne d'émission LF (low frequencies) est constituée d'un pylône rayonnant de 332 mètres, visible à plusieurs dizaines de kilomètres, de jour comme de nuit.
But : transmettre des messages aux sous-marins en plongée.

Spoiler:

MAX il ne faut pas se décourager, c'est vrai que je n'intervient pas souvent, mais c'est toujours un régal plaisir de te suivre, comme certainement beaucoup d'autre. Merci pour ses photos

A l'ouvrage, je suis casqué, mon pote, Titoï, avec lequel j'ai fait trois affectations me donne un coup de main. Pas aussi haut qu'Oméga, heureusement, et pas à Saint Paul mais à la Possession.

Bien amicalement TUR2

Tout de même impressionnant, car le haut du mat est loin d'être aménagé pour faciliter une intervention technique. Bravo !
Max il est difficile parfois de rebondir et l'on peut que ce contenter de lire ce qui est publié.

Avec Michel, on s'envoie en l'air dans les antennes. Continuons.

Pylônes radio remarquables de la Marine Nationale, suite.

Hier midi, le repas étant servi, j'ai été obligé de vous faire un QRT alors que je n'avais pas terminé.
Le Code Q, c'est le langage international des radios.
QRT = je suis obligé d'interrompre la transmission en cours.

Je n'ai fait ni Rosnay, ni Sainte-Assise mais j'ai été chef de station de Kerlouan et de La Régine, les deux autres stations d'émission LF ou VLF (les seules ondes qui pénètrent sous l'eau) qui permettent à l' Etat-Major de transmettre ses directives aux sous-marins en plongée, qu'ils soient SNLE, SNA ou classiques.
A Kerlouan, j'ai fait des photos dans la zone vie et même à l'intérieur du carré OMS/OM mais, contrairement à La Régine, je n'ai jamais eu l'idée de prendre le pylône en photo.

Photo SAVR Atlantique
1996-1999, station radio de Kerlouan. Sur la Côte des Légendes, au pays des abers, la station d'émission LF de Kerlouan s'étend sur 52 hectares. Le pylône mesure 305 mètres de hauteur. Un bel amer pour les navires en mer. C'est ici, en l'an 477, que débarquèrent soixante-dix moines en provenance de Grande-Bretagne. Nombre d'entre eux sont devenus des saints bretons très connus.
C'est mon remplaçant (Valot) qui m'a offert cette superbe photo de très grand format. Il venait du Service Audio-Visuel de la Région Atlantique. Aujourd'hui, elle trône devant moi, sur le mur, juste au-dessus du bureau.

Après La Réunion, la Montagne Noire dans le Lauragais et la capitale du pays Pagan, un p'tit tour aux Antilles :

Spoiler:

Merci à vous pour les photos . Superbe vue c'est sur, par contre pour moi, le préfère regarder les photos.

Bonjour Max,
Je reste estomaqué de voir tes aptitudes à l'altitude ... A l'époque de la marine en bois tu aurais été l'homme du hunier ... Et dans l'Himalaya tu aurais sûrement été sherpa . Tu travailles sans ou avec oxygène ?

N'as tu jamais eu la possibilité d'aller aux Kerguelen ?
Un bon copain à moi, radbo de surcroît , Jacques Fillâtre avait été Chef de station à titre civil au CNES dans ce bout du monde à l'époque des Essais atomiques de Mururoa . Je pense qu'il s'agissait d'après Wiki de la campagne de1968, le lancement depuis les Îles Kerguelen, grâce à trois fusées-sondes Dragon, qui seront assemblées et tirées sur l'île. Le 15 mars 1968, la première des trois fusées décolle, et culmine à plus de 350 kilomètres de haut. Deux autres tirs similaires seront réalisés pendant les semaines suivantes.

Les radios sont vraiment formidables et de plus selon E. Eisberg La radio mais C'est très simple

JC Le Pingouin

pour Max
en 81 j'étais patron à la station de KERLOUAN - Je ne me rappelle plus le nom du patron chef de la station (Major) - je m'occupais de l'émetteur principal et unique - je suis monté un jour dans l'antenne avec un personnel de la DCAN - je ne suis pas monté jusqu'en haut - arrivé à une certaine hauteur , le mat bouge avec le vent - c'est impressionnant -

A Sainte Assise, il était strictement interdit de monter dans les pylônes : Seules les personnes titulaires d'un certificat spécial y étaient autorisées, et la marine refusait que son personnel le passe.

Jean-Claude, avec le Commandant Bourdais, je suis allé en mission dans les TAAF. Entre autres et en particulier, aux Kerguelen mais j'ignorais totalement cette histoire de fusées sondes Dragon, assemblées et tirées sur place. Je tombe des nues, comme la fusée lorsqu'elle est retombée.
"La radio mais c'est très simple" : depuis mon adolescence, je voulais faire radio dans la Marine. J'avais donc acheté - et lu, bien évidemment - cet excellent bouquin avant de rejoindre l'école des radios aux Bormettes. Il doit être quelque part dans le grenier.

Nono, aussi bien à La Régine qu'à Kerlouan, durant les périodes de maintenance, tous les radios étaient autorisés à monter tout en haut du pylône. A La Régine, je crois me souvenir que nous avions même fait une sorte de "diplôme" (non officiel) pour ça.

Patrick, tu ne te souviens plus du nom de ton chef de station ? Une piqûre de rappel s'impose :

A Kerlouan, jusqu'en 2000, le chef de station n'avait pas encore le titre officiel de "commandant". Cela se fera avec Pascal Vallot, mon remplaçant. Donc, pas de belle plaque en cuivre avec des noms et des dates gravés dans le métal mais une simple feuille de papier, encadrée sous verre, dans le bureau du chef de station.

Le danger de travailler et/ou de vivre sous un pylône de plus de 300 mètres de hauteur :

Là, il ne s'agissait pas d'un exercice sécu. Cet incident était bel et bien réel !

A La Régine, avec le Pylône LF, nous avons également eu quelques problèmes mais d'un tout autre genre :

Le feu tombe du ciel

Un jour, avec le commandant du CTM France Sud, je faisais visiter la station au colonel de la Légion Etrangère commandant le régiment stationné à Castelnaudary. Nous étions tous les trois en grande discussion sous l'antenne LF. Prémonition ou simple coïncidence ? Le colonel leva la tête et s'écria aussitôt "Attention !!".

Quelques secondes plus tard, une boule de feu se décrocha d'un hauban à plus de 200 mètres de hauteur et vint s'écraser près de nous. Dans les jours et les semaines qui suivirent, le même phénomène se reproduisit trente-cinq fois. A la tombée de la nuit, quel beau spectacle ! Lorsqu'une boule de balisage prenait feu, avant qu'elle ne s'écrase au sol, les flammes atteignaient plusieurs mètres de hauteur. Impressionnant. Pour les fusiliers effectuant des rondes en zone sud, le port du casque devint obligatoire. Pour tous les autres, il était fortement conseillé de regarder régulièrement en l'air au cas où ...
Le problème fut étudié et résolu. Trente-six nouvelles boules de balisage (modifiées) furent installées. Aucune d'elles ne prit feu.

Max

merci pour le rappel - c'était le major ASCOAT mon patron - un type sympa - je n'ai pas connu le MP FOULIGNY
car j'ai du rejoindre la station de PENCRAN à cette époque -

Les radios et "leurs" pylônes radio : il y a toujours quelque chose à raconter. Suite de la suite ...

Dans mon message précédent, au sujet du "feu qui tombe du ciel", j'ai oublié de poster le petit paragraphe explicatif qui précède :

Un autre phénomène spectaculaire eut lieu durant les essais préliminaires de la station Solférino*. Le volume occupé dans l'espace par l'antenne LF est considérable. Prenez un cône de 332 mètres de hauteur avec une base, en forme de cercle évidemment, ayant une surface au sol de 90 hectares ... et faites le calcul. Le survol de la station était formellement interdit. Autant pour la protection des installations radio que pour la sécurité de l'avion lui-même. L'énorme puissance des ondes électromagnétiques rayonnées par l'antenne risquerait de perturber le bon fonctionnement de certains équipements électroniques de tout aéronef qui survolerait ou s'approcherait d'un peu trop près de la station.
.../... Le haut du pylône culmine à près de 1000 mètres d'altitude.

De loin, les haubans sont peu visibles. Pour cette raison, ils sont signalés par trente-six boules en plastique de couleur orange, chacune d'elles mesurant environ 80 cm de diamètre. Un balisage aérien diurne d'autant plus nécessaire qu'un important centre de vol à voile est implanté dans la Montagne Noire.
* SOLFERINO : Station d' Ondes LF d' Emission Radio INstallée en Occitanie
LF = low frequencies. Les ondes LF et VLF (very low frequencies) sont les seules à pénétrer sous l'eau.

A propos du balisage diurne du pylône SOLFERINO, une autre anecdote :

"Un spectacle féerique et inquiétant", dixit le presse locale

Le balisage diurne du pylône proprement dit était extrêmement puissant (nombreux feux à éclats sur toute sa hauteur). Un soir, la commutation jour/nuit ne se fit pas. Le pylône resta donc en balisage diurne durant toute la nuit. La station de La Régine surplombe la vallée qui, cette nuit-là, était couverte de gros nuages. Les feux à éclats se reflétèrent sur ces nuages qui s'étendaient sur plusieurs kilomètres au-dessus de la vallée. Du grand et beau spectacle ! Comme un orage ... sans bruit mais avec un éclair toutes les deux ou trois secondes. Je suis content d'avoir vu "ça" au moins une fois dans ma vie mais certains de nos voisins ne partagèrent peut-être pas mon enthousiasme.

Dans les colonnes de "L'indépendant" du 18 octobre 1994, le major radio Henrotel, mon prédécesseur, racontait dans quelles conditions il avait assisté à ce "spectacle féerique et inquiétant" pendant l'hiver 92-93. Grosse différence : pour faire des essais, lui et Thomson-CSF avaient sciemment mis en fonction le balisage diurne durant toute la nuit. A pleine puissance qui plus est.
Vis-à-vis de la population locale, l'officier de garde et moi avions au moins cette excuse ou plutôt cette circonstance atténuante : nous ne l'avions pas fait exprès, c'était une panne.

Pendant la refonte de Sainte assise, étalée sur une année, nous étions regroupés dans un petit bâtiment tout proche d'un des pylônes supportant l'antenne. l'émission étant arrêtée, il n'y avait pas de danger, mais nous avons assisté, certains jours d'orage, à des phénomènes assez spectaculaires tels que des feux de Saint Elme, des halos et autres manifestations électro-magnétiques étranges !

Comme dit le Major Max que je salue, pour les pylônes des stations radio lointaines, c'est comme aux Galeries La Fayette, il s'y passe toujours quelque-chose...
Cette histoire de boules de feu qui tombent du ciel est proprement incroyable.
Le radio débutant blanc bec ne savait pas qu'il allait devoir affronter de tels phénomènes exotiques.
La consigne de circonstance du Major Péron est fort bien rédigée, je n'ai décelé aucune faute d'orthographe, ni même de ponctuation.
C'est un vrai régal de suivre ce feuilleton...
Il faut continuer, je suis sûr que le sac à souvenir n'est pas vide.
Les feux de St Elme, et les Elfes de la forêt de Brocéliande évoqués par Noël me font penser à la Fée Mélusine et aux bonnes pâtes du même nom.

Le Pingouin volant faisait aussi des petites boules de feu, en approchant un simple crayon (en bois bien sûr et mine de rien) près de la sortie antenne du GO-9 du Catalina pour voir si la longueur d'antenne pendante déroulée correspondait bien à l'accord parfait... on pouvait alors tirer un arc de quelques cm... bien sûr il y avait un indicateur à aiguille assez précis... mais rien ne vaut une petite vérif supplémentaire.
Un jour, lors d'un vol le navigateur, qui tournait le dos au radio dans le compartiment, avait allumé sa cibiche sur l'arc... très amusant devait-il penser.
Il faut dire que GO9, sans avoir la puissance d'un émetteur de bateau de surface, crachait quand même près de 250 watts crête en CW.
Pour mémoire le Catalina était un Patrol Flying boat, il partait pour des courses lointaines , dans le secteur des Aléoutiennes pour débusquer les sous marins japs dès l'année 1942...
Et c'est un Catalina British qui au début de la GM2 avait détecté le Bismarck dans l'Atlantique nord... prévenue par radio par le Cat, la Navy finit pa l'envoyer par le fond.
On ne mégotait pas avec la puissance sur un hydravion de patrouille.

Ces histoires de Pingouin ne peuvent évidemment rivaliser avec les récit de Max, à qui je repasses la fréquence.

Salut les amis.
JC

Jean-Claude, tes encouragements très chaleureux m'incitent à continuer. Merci.
Sur Catalina, ton GO-9 crachait 250 watts en sortie antenne ! Bien et même très très bien. Embarqué sur l' EDIC 9094 en 1966, en mer au large de Lorient, j'ai transmis mon message HPA (heure probable d'arrivée) en morse A1 en passant par ... Mers-el-Kébir.
FUK me recevait QSA3 QRK4. Et tout ça, avec un émetteur qui crachait 30 watts au grand maximum.
QSA = force du signal reçu, de 1 à 5
QRK = lisibilité du signal reçu, de 1 à 5

Nono, tu as bien de la chance d'avoir vu ces fameux feux de Saint-Elme. Comme tous les marins, j'en ai souvent entendu parler mais, malheureusement, je n'en ai jamais vus.

Radios et pylônes radio, suite du feuilleton :

"L'indépendant" du mardi 18 octobre 1994

Une Tour Eiffel de 332 mètres pour La Régine
.../... "Durant l'hiver 92-93, il (le pylône) ressemblait à un énorme esquimau avec son bâtonnet rouge et blanc surmonté d'une grosse boule de glace. Féerique car, toujours sous l'emprise du givre, il ressemblait à une toile d'araignée géante (avec tous ses haubans) scintillant dès l'apparition d'un rayon de soleil. Inquiétant la nuit quand, testant à plein régime le balisage de ce pylône, les voisins furent éblouis par la forte intensité des éclats lumineux. Certains crurent à un orage particulièrement violent, surtout pour la saison. D'autres s'inquiétèrent auprès des brigades de gendarmerie. Celles-ci, dérangées plusieurs fois, s'en souviennent fort bien."

Cet article, sous forme d'interview d'un "ancien marin de La Régine" a été écrit "sous couvert de l'anonymat" par ... le major radio Henrotel, mon prédécesseur. Dès la sortie du journal, grand émoi dans le landerneau maritime du Lauragais ! Une enquête fut menée pour savoir qui se cachait derrière ce mystérieux "ancien marin de La Régine" qui n'avait pas respecté le devoir de réserve des militaires d'active. Quand le commandant du CTM France Sud apprit qu'il s'agissait du major Henrotel, alias "le sanglier des Cammazes", il éclata de rire et l'affaire s'arrêta là.

Elles ne devaient pas être aussi hautes, mais enfant j'étais impressionné la nuit par les antennes radio des rouges terres à proximité de Cherbourg.
A ma connaissance le seul membres ACB qui a été en affectation dans cette station fut le regretté Tom u Rossu.

Salut Jack,
Tu veux parler des pylônes des Rouges Terres ?
J'ai le dossier complet que m'a envoyé le regrette TOM Il en parle dans tout un chapitre de cette affectation...
As tu ce dossier intitulé TK5MP ?
Amicalement.
JC

Bonsoir à tous,
A Kerlouan, une "boule" de balisage, en dernière position en hauteur sur une des descentes d'antenne, prenait feu (sorte de feu de Saint Elme) assez souvent.
La solution fut de la percer à plusieurs endroits, action qui fut réalisée par des tirs ultra précis d'un PM Fusco de la Cifusil, avec toutes les précautions prises notamment en dehors du périmètre de la station (avertissement des riverains, etc...), plus de problème par la suite, et plus d’inquiétude "extra terrestre" pour les riverains !!
Bonne soirée.

A mon retour de Nouvelle Calédonie et avant mon affectation sur le RHM Infatigable, j'ai été mis en subsistance à la station emettrice de la glacerie à Cherbourg. J'ai eu l'occasion de monter en haut des pylones d'où la vue était imprenable et magnifique, je n'ai malheureusement pas pris de photos. Nous avions des lapins dans un enclos déplaçables qui maintenaient l'herbe rase sous les pylones. il y avait également pas mal de vipères qui habitaient là.

Bonjour et merci Jean Claude, je t'envoie un MP.
Bien amicalement
Jack

En tant que radio, avez vous capté un SOS ?
Je dis bien un SOS, un vrai SOS, pas un XXX et encore moins un TTT.

En 1971, à la sortie du BS, j'ai choisi le Duquesne, basé à Brest. En octobre et novembre de la même année, croisière dans les pays francophones d' Afrique de l'ouest.
Le 9 novembre 1971, en pleine tempête, le PC radio capta un SOS émanant du cargo français MAORI. Le radio du Duquesne répondit par un accusé de réception de ce message SOS ... mais il n'y avait déjà plus personne sur la fréquence. Malgré la réaction très rapide du radio du Duquesne, le MAORI ne répondait plus. Silence radio total.
Le MAORI était un cargo récent et très bien entretenu, appartenant aux Messageries Maritimes, une compagnie française qui avait une excellente réputation.

Photo Messageries Maritimes / le cargo français MAORI dont le DUQUESNE a capté le SOS juste avant qu'il ne sombre.

Le DUQUESNE effectua des recherches mais ne trouva rien. Un Breguet Atlantic de Lann-Bihoué repéra un survivant et lui largua un canot de sauvetage. Cet homme, récupéré par un cargo allemand, fut l'unique survivant de ce naufrage toujours inexpliqué (la cargaison de lingots de nickel de Nouméa se serait désarrimée à cause de la tempête, provoquant une gite très importante en seulement quelques minutes ?)
De retour à Brest, l'équipage du DUQUESNE fut très marqué par ce naufrage, extrêmement déçu de n'avoir pu sauver aucun naufragé.

Conséquence de ce naufrage du MAORI, la combinaison de survie
C'est à la suite du naufrage du MAORI que Daniel Rigolet a inventé la combinaison de survie.