par D'autres souvenirs du De Grasse sont les passages de la ligne que l'on faisait un plein pacifique, après l'escale de Callao. Le commandant nous écartait des lignes de navigation et mettait le bateau quasiment à la dérive pendant 48 heures. La première année, j'étais évidemment néophyte et j'ai bien dégusté (mais sans aucune méchanceté il faut le préciser). Le deuxième année, j'étais spectateur car les rôles des passeurs étaient tenus par des plus anciens. C'était la bonne tradition, avec "le pilote" qui faisait le point avec une bouteille de cambusard, "Neptune et Amphytrite", les sauvages ... et la veille, la convocation qu'il fallait aller chercher avec les dents entre les fesses du facteur! Il parait que cette tradition s'est quasiment perdue et c'est bien dommage.
Une autre blague qu'on faisait aux plus jeunes: On leur expliquait doctement les forces de Coriolis qui font tourner l'eau quand on vide un lavabo, en sens inverse dans l'hémisphère nord que dans l'hémisphère sud. On plantait le jeune devant un lavabo en lui demandant de prévenir la passerelle dès que le tourbillon changerait de sens! Rire assuré.
Une autre blague qu'on faisait aux plus jeunes: On leur expliquait doctement les forces de Coriolis qui font tourner l'eau quand on vide un lavabo, en sens inverse dans l'hémisphère nord que dans l'hémisphère sud. On plantait le jeune devant un lavabo en lui demandant de prévenir la passerelle dès que le tourbillon changerait de sens! Rire assuré.
Et de l'incident des permissionnaires à la ruée des filles aux bras chargés de fleurs, les sacs du courrier et cette fièvre joyeuse, rien ne c'est effacé de ma mémoire... je n'avais jamais revu notre cher C610 depuis le quai... ça me fait penser à regarder une photo des 2 cotés à la fois... bizarre ! 
