Gard Crash d’avion au large du Gard : 400 personnes à la manœuvre
CATHY ROCHER
24/06/2011, 06 h 00
Des hélicoptères français et italiens ont hélitreuillé les "victimes».
Il était 8 h 22 lorsque la préfecture maritime de Méditerranée à Toulon et la préfecture du Gard ont été alertées. Hier matin, parti de l’aéroport de Garons près de Saint-Gilles (Gard) un Boeing 737/800 s’est abîmé en mer à plus de 10 milles nautiques du Grau-du-Roi. Pour cet exercice international de sauvetage en mer, pendant toute la matinée, les hélicoptères de la marine nationale et de la Guardi Costiera (Italie) ont hélitreuillé et transporté une partie des victimes vers le poste médical avancé, installé dans le gymnase de la station balnéaire. Quatre vedettes de la SNSM (société nationale de sauvetage en mer) venues des Saintes-Maries-de-la-Mer, Port-Camargue, La Grande-Motte et Palavas et leurs bénévoles ont secouru les passagers en détresse - joués par les élèves du lycée de la mer de Sète - dérivant dans leur canot. A terre, ce sont les pompiers, médecins du Samu qui prennent en charge les victimes. "Là, nous ne sommes pas dans un accident de trottinette ! C’est un crash d’avion", commente le médecin pompier Simonetti qui se démène auprès des premiers rescapés.
C’est aussi l’aéroport de Garons qui est mobilisé. Le personnel de Veolia et les médecins de la cellule d’urgence médico-psychologique prennent en charge les familles des victimes. "Cet exercice a pour but de tester dans le cadre de la coopération internationale, la coordination des secours aériens, maritimes en Méditerranée et les opérations de secours en mer et à terre", déclare Thierry Laurent, directeur de cabinet à la préfecture du Gard. "On a besoin de tous les moyens aériens pour localiser le crash d’un avion", poursuit le commissaire général de la marine, Jean-Loup Velut. Une heure perdue, ce sont des morts et victimes en plus. D’où l’intérêt de ces exercices de sauvetage en mer auxquels collaborent régulièrement les Italiens et Espagnols. En quelques années, sur notre zone, nous avons connu trois crashs aériens. Nous ne sommes pas là dans des cas d’école."
coco038
le 12/07/2011, 16h09
Une heure perdue, ce sont des morts et victimes en plus.
C'était un exercice à 10 milles nautique. Que se passerait-il si le crash avait eu lieu plus loin, hors de portée des "hélicos"? Ah, mais c'est vrai, la base aéronavale avec ses ATL a disparu, alors.......nagez.