Lors de ma première affectation après le BE a la DBFM en Algerie , je fus dès le lendemain de mon arrivée convoqué par le Commandant du poste ,un Officier des Équipages Fus (paix a son âme) qui me dit "ici pas de tire aux flancs " tout le monde participe aux opérations sur le terrain.
Donc dès le deuxième soir ,tenue de combat , armement et histoire de faire bonne mesure un C 10 (poste de radio) sur le dos.
Moi qui avait l'habitude de marcher de nuit sans bruit, je suis surpris , certains discutaient avec leurs voisins ou fumaient une cigarette, il y avait même un breton de Locronan qui priait a haute voix en disant que comme cela Dieu le protégerait.
Je fis deux sorties de la sorte et m'en suis ouvert au Ct ,en lui disant que je ne voulais plus sortir avec un "troupeau " et que je préférait être vivant en prison que mort dans de telles conditions.
Réunion d'un pseudo tribunal militaire pour décider de mon sort. je suis condamné a passer trois mois a la Légion Étrangère a Sidi Bel Abbes.
En fait ces trois mois ont durées dix huit mois jusqu'à la fin de mon affectation a la DBFM .Rapatriement en Métropole et au bout de huit jours de permission telégramme officiel me demandant si je voulais revenir pour un certain temps entre six mois et un an a la Légion. Période ou j'étais administrativement a Toulon et en subsistance a la Légion.
Ces deux année ont peut être été très dures , mais empruntent de camaraderie et d'amitié que je n'ai jamais retrouvé ailleurs. bref deux années de bonheur que je doit a un breton de Locronan qui priait a haute voix.
Cette période a conditionnée toute ma carrière et ma vie , même maintenant il en reste quelque chose .
Donc dès le deuxième soir ,tenue de combat , armement et histoire de faire bonne mesure un C 10 (poste de radio) sur le dos.
Moi qui avait l'habitude de marcher de nuit sans bruit, je suis surpris , certains discutaient avec leurs voisins ou fumaient une cigarette, il y avait même un breton de Locronan qui priait a haute voix en disant que comme cela Dieu le protégerait.
Je fis deux sorties de la sorte et m'en suis ouvert au Ct ,en lui disant que je ne voulais plus sortir avec un "troupeau " et que je préférait être vivant en prison que mort dans de telles conditions.
Réunion d'un pseudo tribunal militaire pour décider de mon sort. je suis condamné a passer trois mois a la Légion Étrangère a Sidi Bel Abbes.
En fait ces trois mois ont durées dix huit mois jusqu'à la fin de mon affectation a la DBFM .Rapatriement en Métropole et au bout de huit jours de permission telégramme officiel me demandant si je voulais revenir pour un certain temps entre six mois et un an a la Légion. Période ou j'étais administrativement a Toulon et en subsistance a la Légion.
Ces deux année ont peut être été très dures , mais empruntent de camaraderie et d'amitié que je n'ai jamais retrouvé ailleurs. bref deux années de bonheur que je doit a un breton de Locronan qui priait a haute voix.
Cette période a conditionnée toute ma carrière et ma vie , même maintenant il en reste quelque chose .