Sur tes photos, les dernières vues montrent un bâtiment "en dur": c'est
L'infirmerie. Un 4 galons + 1 maitre inf + 2 ou 3 choufs
Hormis une grippe qui a immobilisé 2 compagnies en 1958, il n'y avait pas de gros problèmes de santé qui généraient des cadences infernales chez le personnel soignant. . .
Toutes dernières photos: ce sont les fondations des baraques pupilles (en dur) qui ont remplacé Chateaurenault et Ronarc'h.
Deux ans après, les Pupilles n'existaient plus . . .
On distingue sur les dernières vues le "four crématoire": une cheminée de 4 m de haut environ (derrière le château) --> on y incinérait les détritus combustibles de toute sorte. Un mousse de corvée de cuisine tirait une carriole métallique remplie des restes de repas non destinés à la porcherie.
Parce qu'une porcherie élevait 2 ou 3 gorets, confiés à Denis, un civil de Loctudy.
Chaque jeudi, on tuait un cochon.
C'est le commissaire en chef de 2 éme classe LE GALL qui avait crée ce poste pour _faute de budget suffisant_ joindre les 2 bouts et nourrir près de 600 ados !
Combien de noms sont gravés sur les briquettes de ce four?
Ce monument est un vestige !
S'il est resté, c'est qu'il a un rôle de témoin . . .pour les nostalgiques incurables comme moi . . . .
Cordialement
ABB