Bonjour à tous,
Bonjour JBY,
En marge de cette saleté de guerre sans nom, les aventures (et mésaventures) ne manquent pas parmi les équipages de nos engins !
Drôles ou moins drôles, souvent brèves, parfois "intenses", c'est selon, elles faisaient normalement partie de notre vie.
Celle-ci par exemple :
Saïgon début 1950, armement terminé, notre LCM40 est à couple d'un dragueur pour le plein d'eau et gasoil.
Porte baissée pour un peu plus d'air, nous déjeunons dans la "cuve"...
Soudain, l'air devient irrespirable, une de ces odeurs, (que nous ne connaissons que trop... hélas) envahit l'espace.
A deux ou trois, à plat ventre nous examinons sous la porte.
Et là... on se trouve pratiquement face-à-face à un malheureux gars mort, coincé sous la porte contre l'étrave du LCM.
Le temps de se relever, avec la gaffe nous le débordons avec précaution.
Là, nous constatons que ses bras et jambes sont liés à un bambou dans son dos !
Le courant de la marée descendante l'entraîne en aval de la rivière de Saïgon...
C'était chose assez courante à l'époque.
Cela aussi faisait partie de notre quotidien sur les rachs et arroyos !
Amicalement.
J Favalessa
Bonjour JBY,
En marge de cette saleté de guerre sans nom, les aventures (et mésaventures) ne manquent pas parmi les équipages de nos engins !
Drôles ou moins drôles, souvent brèves, parfois "intenses", c'est selon, elles faisaient normalement partie de notre vie.
Celle-ci par exemple :
Saïgon début 1950, armement terminé, notre LCM40 est à couple d'un dragueur pour le plein d'eau et gasoil.
Porte baissée pour un peu plus d'air, nous déjeunons dans la "cuve"...
Soudain, l'air devient irrespirable, une de ces odeurs, (que nous ne connaissons que trop... hélas) envahit l'espace.
A deux ou trois, à plat ventre nous examinons sous la porte.
Et là... on se trouve pratiquement face-à-face à un malheureux gars mort, coincé sous la porte contre l'étrave du LCM.
Le temps de se relever, avec la gaffe nous le débordons avec précaution.
Là, nous constatons que ses bras et jambes sont liés à un bambou dans son dos !
Le courant de la marée descendante l'entraîne en aval de la rivière de Saïgon...
C'était chose assez courante à l'époque.
Cela aussi faisait partie de notre quotidien sur les rachs et arroyos !
Amicalement.
J Favalessa