Donc, un soir ou nous dehambulions mon pote et moi dans la rue , on se fit accoster par un homme, il nous demanda "fucky-fucky", "comme-ci comme- ça" "par devant par derriere" en joignant le geste à la parole, on comprit desuite que c'etait un rabateur pour filles de joie.
On le suivit jusqu'à l'entrée d'un immeuble genre hlm,j'avais une envie pressante d'uriner car les 7 ou 8 bieres que nous avions bu avant, commençaient à faire leur effet.
On prit l'ascenseur mais là n'en pouvant plus ,je me mis à uriner dans la cabine sous les yeux ebahis de notre bonhomme, c'etait ça ou me faire dessus.
On arriva devant une porte munie d'un rideau de fer (croisé genre bijouterie), on passa la main à travers, une femme voyant que nous etions des marins nous ouvrit la grille et la porte.Elle nous indiqua une piece ou 3ou 4 matafs attendaient deja.On voulu partir mais la femme nous retennait par la manche en nous disant "moment,moment", elle ouvrit une chambre ou un gars etait en train d'effectuer les grandes manoeuvres avec une chinoise,on dit à la femme qu'on allait pas passer toute la soirée à attendre et on degagea, on apprit par la suite que c'etait la mere qui prostituait sa fille (majeure)
Notre guide nous fit monter à un autre etage avec meme configuration de la porte, apres etre entrés on aperçut toute une famille, les grands-parents, les parents et les enfants attablés à une grande table, le nez dans leur bol (de soupe ou de riz),omnibulés par un poste de television qui se trouvait en bout de table (je me demande d'ailleurs si ils s'etaient aperçu de notre presence).
Là une belle chinoise (la vingtaine) se leva et saisit mon camarade qui avait ete plus rapide que moi pour l'emmener dans une chambre.Moi je restais surprit devant le spectacle hallucinant que j'avais devant moi,,toute la famille en train de manger et de regarder la tv pendant que la fille se prostituait.à coté.Au bout d'un moment mon pote ressorti avec un large sourire et on quitta les lieux discretement.
On rejoignit notre "guide" qui nous attendait sur la palier, on partit à la decouverte d'un autre appart, Là des que nous avons franchi la porte je sentis quelqu'un me prendre par le bras, c'etait une superbe chinoise qui me dirigea vers la chambre,apres avoir payé d'avance la prestation, je me retrouva davant une fille au corps splendide , entierment nue.moi je n'eu pas à me devetir, c'est là que les pantalons à pont avaient leur utilité.Mon affaire conclue je rejoignis mon pote qui etait avachi dans un fauteuil de cuir en train de fumer une cigarette.
On ressortit apres avoir glissé un billet à notre "accompagnateur" qui ,somme toute ,nous avait fait passé une bonne soirée.Allegés du porte-feuille et ailleurs on decida d'aller boire un dernier verre sous les lumieres blafardes des neons d'un petit bar et on regagna le bateau juste à temps respectant la consigne de la feuille de service :"dernier rentrée des permissionnaires 01h00"
j'ai essayé de vous narrer cette histoire de la maniere la plus soft possible
On constatera quand meme la dureté de la vie de marin (de l'epoque) censé representer la France
Je ne pense pas que de telle situations puissent se reproduire à notre epoque (contexte international,probleme de maladies mortelles,et tout simplement parce que les navires ne naviguent plus autant et aussi loin).