Je crois me souvenir que à l'École en 71, il avait un cipal qui portait une fourragère à titre individuel.
Quelqu'un se souvient de quelque chose semblable ?
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Aiguillettes :
Or ou Argent portées sur l'épaule droite est l'attribut des officiers d'état major.
En 1916, l'ornement d'épaule gauche en forme d'aiguillette simplifiée sera attribué aux unités les plus méritantes.
Fourragère double :
Texte d'origine annexé par la circulaire du 21 avril 1916, elle se compose d'un cordon rond et natté partiellement de trois brins terminés par un nœud et un ferret. Les fils sont en coton de 6 millimètres de diamètres. Le cordon, avant d'être natté, est de 3,15 m. A l'extrémité supérieure de la fourragère, une languette cousue de 25 mm de large sur 35 mm de hauteur porte une boutonnière en son milieu. A 7 cm de la languette, commence la natte (57 cm environ). A 7 cm de la fin de la natte, est fixé dans le cordon, une ganse à trois branches (1 mm de diamètre en laine ou coton de 60 mm de circonférence). Puis à 7 mm, le cordon forme un nœud de quatre tours, de 35 mm de hauteur. Puis 5 cm plus bas, est cousu un ferret en métal de 65 mm.
Fourragère de la Légion d'Honneur :
Évoquée dans une circulaire du 11 septembre 1918 et décrite définitivement le 30 mai 1919, elle est constituée des mêmes éléments que la fourragère simple avec cependant quelques différences ; le cordon de 4,80 m se termine par un trèfle au lieu d'une languette. La partie nattée est plus longue (77 cm) et sous le trèfle, "part" un volant ou tour de bras de 70 cm de développement. La branche supérieure semblable à une fourragère simple est plus courte dans sa partie nattée (40 cm au lieu de 57 cm). La fourragère double est donc à deux ferrets, deux branches et un tour de bras.
Fourragère de la Médaille Militaire :
Cordon tressé à la couleur rouge de la médaille et faisant partie intégrante de l'uniforme.
Fourragère de la Croix de Guerre 1914-1918 ou 1939-1945 :
Cordon tressé à la couleur de la médaille, jaune et verte.
Fourragère de la Croix de la Libération :
Destinée pour commémorer les citations collectives obtenues par les unités combattantes (décret de 1916), c'est un cordon tressé (plus vert que rouge) pour 1914-1918 et (plus rouge que vert) pour 1939-1945. La première fourragère (verte et rouge) couleur de la Croix de Guerre est crée par circulaire ministérielle du 21 avril 1916 et le 1 et 4 juin 1916 pour la Marine.
Fourragère de la Croix de Guerre et des Théâtres et Opérations Extérieures :
Récente, elle fût créée le 23 février 1996 et se compose d'un cordon rond aux couleurs de la médaille (vert et noir). L'une des extrémités en forme de trèfle, et l'autre avec un ferret et d'un coulant de métal (or ou argent). L'insigne de la Croix de la Libération (format réduit au tiers) est fixé entre le ferret et le nœud.
Cordon tressé aux couleurs de la Croix de Guerre des T.O.E. (bleu et rouge).
Tenue de campagne :
la fourragère fait le tour du bras gauche et est agrafée au bouton à l'aide de la ganse formant anneau.
Tenue de sortie :
la fourragère fait également le tour du bras gauche, mais est agrafée au second bouton de l'uniforme (texte du 21 avril 1916).
Le coulant :
Selon un texte du 21 avril 1916, le ferret de la fourragère est en métal uni dans la couleur des galons de grade.
Soit, doré ou argenté selon l'arme en référence des officiers et sous-officiers.
Une note du 18 septembre 1917 fait mention de cinq couleurs : doré, argenté, bleu, kaki et vert.
Ces trois dernières couleurs sont attribuées aux hommes de troupe selon leur habillement.
Ces ferrets sont assez méconnus. Il semblerait que la durée d'existence se soit limitée à la guerre pour le port de la fourragère en tenue de campagne.
Les ferrets "teintés" par vernis et astiqués après l'Armistice ont repris leur couleur d'origine.
Selon un additif du 25 juillet 1916, les officiers et hommes de troupe affectés dans un nouveau corps peuvent porter à titre individuel la fourragère attribuée dans l'ancien corps.
Un "coulant" placé au-dessus du ferret, portera le numéro en métal du corps d'origine.
Ce coulant est décrit (12 octobre 1916) en laiton de forme ovale et lisse (15 mm de haut, 11 mm de diamètre) avec des extrémités légèrement évasées et terminées en brides plates avec branches dentelées.
La partie lisse étant réservée à l'inscription en abrégé du corps d'origine (numéros et lettres).
Les réductions lors de tenues civiles :
qualité du cordon (soie ou gaine de soie) et extrémités en trèfles
enjolivée par plusieurs volants
richesse du ferret et de son coulant ciselés de motifs aux emblèmes militaires (dorés/argentés).
Légion d'Honneur et Croix de Guerre,
Au régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE),
le régiment d'infanterie coloniale du Maroc (RICM).
Légion d'Honneur,
Infanterie, 8è, 23è, 26è, 152è et 153è RI,
Bataillons de chasseurs, 6è, 8è, 16è et 30è BCP et 27è BCA,
Corps d'infanterie en Afrique, 3è, 4è, 8è et 9è
Zouaves ; 2è, 4è et 7è
Tirailleurs ; 4è RMZT et 3è BMILA,
Régiment d'infanterie coloniale, le 43è,
Régiment d'artillerie de campagne, le 61è,
le bataillon des fusiliers marins.
Médaille Militaire,Croix de Guerre,
129 unités de décorées.
600 unités de décorées.
MERCI A http://medaille.decoration.free.fr/France/P_Medaille/Fourragere.htm#HIST
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Quistinic a écrit:Salut à tous,
Je crois me souvenir que à l'Ecole en 71 il avait un cipal qui portait une fourragere à titre individuel.
Quelqu'un se souvient de quelque chose semblable ?
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