Le 28 Octobre 1903, le port de Nantes prenait officiellement un nouveau visage en se donnant cet emblème que populariseraient bientôt des milliers de Cartes postales. Le chef lieu de la Loire Inférieure inaugurait son pont à transbordeur. L'ouvrage avait coûté 700.000F non compris les massifs de maçonnerie. Autour du Maire SARRADIN se pressaient toutes les notabilités nantaises accueillies au pied de l'ouvrage par MM ARNODIN et BAUDIN, constructeurs de l'ouvrage.
Sur la belle nacelle, sous l'abri des "deuxieme classes" était dréssée une table garnie de bouquets et de plantes vertes. Le directeur des travaux, M BAUDIN, fit faire aux invités la traversée et, pour qu'ils apprécent le système, il commandait au wattman d'arrêter la nacelle de temps en temps.
On sabla traditionnellement le champagne et M ARNODIN aprés avoir loué le courage et la bonne volonté des ouvriers qui travaillèrent à la construction du pont, félicita les représentants de la ville, des Ponts et Chaussées et de la Chambre de Commerce, premiers artisants de la nouvelle conception qui allait faciliter les communications d'une rive à l'autre.
Je consate déclara à son tour le Maire SARRADIN que le pont répond à un réel besoin eu faisant communiquer toute la partie ouest de la ville avec la Prairie au Duc et la gare de l'Etat. Mais j'insiste pour que l'élargissement du quai bordant le canal Nord-Sud soit entrepris. Il s'impose de plus en plus pour assurer un débouché direct avec la gare.
Les invités, Maire en tête malgré son âge entreprirent l'ascension du tablier "a 50m d'altitude"; Ils s'extasièrent devant la découverte du nouveau panorama de la ville. Le soir, pour la plus gande joie des enfants des ouvriers conviés avec leur famille, la nacelle commença ses premieres traversées dans une ambiance de fête quelque peu tempérée par une pluie diluvienne.
Ainsi, la ville de Nantes se trouvait dotée d'un ouvrage moderne de conception audacieuse, et les Nantais étaient tout à la fois surpris et fiers de voir s'élever dans le ciel ce monument insolite. L'ère des grandes réalisations de "l'Age de l'Acier" commençait. La technique du pont transbordeur avait été certainement influencée par celle de la Tour Eiffel. (L'ingénieur ARNODIN avait eu des contacts parâit il assez distants avec le constructeur de la tour parisienne, sans doute dûs à une probable rivalité)
Sur la belle nacelle, sous l'abri des "deuxieme classes" était dréssée une table garnie de bouquets et de plantes vertes. Le directeur des travaux, M BAUDIN, fit faire aux invités la traversée et, pour qu'ils apprécent le système, il commandait au wattman d'arrêter la nacelle de temps en temps.
On sabla traditionnellement le champagne et M ARNODIN aprés avoir loué le courage et la bonne volonté des ouvriers qui travaillèrent à la construction du pont, félicita les représentants de la ville, des Ponts et Chaussées et de la Chambre de Commerce, premiers artisants de la nouvelle conception qui allait faciliter les communications d'une rive à l'autre.
Je consate déclara à son tour le Maire SARRADIN que le pont répond à un réel besoin eu faisant communiquer toute la partie ouest de la ville avec la Prairie au Duc et la gare de l'Etat. Mais j'insiste pour que l'élargissement du quai bordant le canal Nord-Sud soit entrepris. Il s'impose de plus en plus pour assurer un débouché direct avec la gare.
Les invités, Maire en tête malgré son âge entreprirent l'ascension du tablier "a 50m d'altitude"; Ils s'extasièrent devant la découverte du nouveau panorama de la ville. Le soir, pour la plus gande joie des enfants des ouvriers conviés avec leur famille, la nacelle commença ses premieres traversées dans une ambiance de fête quelque peu tempérée par une pluie diluvienne.
Ainsi, la ville de Nantes se trouvait dotée d'un ouvrage moderne de conception audacieuse, et les Nantais étaient tout à la fois surpris et fiers de voir s'élever dans le ciel ce monument insolite. L'ère des grandes réalisations de "l'Age de l'Acier" commençait. La technique du pont transbordeur avait été certainement influencée par celle de la Tour Eiffel. (L'ingénieur ARNODIN avait eu des contacts parâit il assez distants avec le constructeur de la tour parisienne, sans doute dûs à une probable rivalité)