par Max Péron Lun 16 Avr 2018 - 0:31
Création des OT / suppression des OE.
C'est vrai, dans les années 60/70, il y avait une inflation et un "surclassement" des officiers des Équipages.
65/68 à bord du Suffren : pas moins de trois officiers Trans ! Trans 2 étant un OE trois galons.
Il est mort à la maison un soir de réveillon et a été aussitôt remplacé par un autre OE trois galons.
72 à bord du De Grasse : encore trois officiers Trans, Trans 2 étant un OE trois galons.
Quand le De Grasse a quitté définitivement Tahiti et que je suis resté sur le quai à Papeete, j'ai acheté sa voiture, une 2CV que j'ai conservée durant tout mon séjour.
Il me semble bien que les Trans 3 du Suffren et du De Grasse étaient des OE deux galons mais je n'en suis pas sûr.
Sur ces deux bâtiments, honnêtement, pour nous, les OM & Équipage, il n'y avait qu'un seul officier qui comptait, c'était le Trans 1.
En 68, la station radio de Rufisque au Sénégal était dirigée par un OE trois galons.
Remplacé par un maître-principal, il était tellement vexé qu'il a refusé de l'accueillir à l'aéroport !
Toujours en 68 à Dakar, la Sécurité Militaire (ancêtre du PPSD) était dirigée par un OE cinq galons panachés.
Je ne vais pas le critiquer, c'est lui qui a pistonné ma jeune épouse pour être la gérante du club des Bretons de Dakar, sur la Corniche.
Comme le signale Nono, j'ai bien connu l'OCI/DC de Lorient, dirigée par un OE trois galons alors qu'à la même époque, il n'y avait qu'un major à la tête du Contrôle TER Lorient.
Aujourd’hui, c'est un heureux retraité, apprécié de tous et bien connu dans le milieu sportif local.
Il participe régulièrement à des marathons.
La création du corps des OT avec avancement bloqué à trois galons était-elle LA solution ?
J'en doute.
Il aurait peut-être tout simplement suffit de limiter le recrutement des OE.