Voici une anecdote qui s'est passée à Brest dans les années 90.
Comment certains le savent, je ne suis pas marin, bien qu'ayant beaucoup de relations purement Marine Nationale.
1992, Comme chaque année, va se dérouler le championnat de France militaire de tir sportif, après Strasbourg 90 (air) puis St Cyr Coétquidan 91 (Terre) c'est Brest (marine) qui est chargé d'organiser les championnats de 92.
Nous sommes logés au foyer du marin, les officiers au cercle naval, bref, rien à redire sauf que dans ce type de championnat, il y a les compétiteurs d'un côté et les arbitres de l'autre. Je suis arbitre, national, à savoir de la FFTir, mais aussi nommé par les hautes instances du sport militaire, à savoir L’École interarmées des sports de Fontainebleau (bataillon de Joinville) et à ce titre le grade ne compte plus seul la fonction est à prendre en considération, sachant surtout que je revêtirais pour la circonstance l'habit officiel des arbitres internationaux de tir (j'officie dans l'Europe entière en tant que civil ou militaire), à savoir pantalon bleu marine, chemise bleue clair, cravate noire ou bleue marine et veste rouge sur laquelle se trouve l'insigne international du CISM (militaire) l'insigne ou badge de nationalité (France sur épaule Gauche) pas de grade, c'est interdit par le règlement CISM (Conseil International du Sport Militaire) .
J'ai donc été nommé juge principal et j'ai 4 juges adjoints, 3 que je mettrais au stand fusil (qui se trouve dans l'île à côté de l'école navale) et je dirigerais le stand pistolet dans l'ancien fort Vauban. (Excusez de la mauvaise interprétation des lieux, mais je cite de mémoire).
La compétition se déroule sous le contrôle d'un général (terre) qui est le chef du CISM Français.
Il commença sa visite au stand fusil ou sa formation de biffin prit le dessus et ou il ordonna quelques changements du règlement, trop civil à son goût et pas assez militaire, notamment en demandant que les gens portent le casque lourd, (dépassé depuis longtemps) et autre bricoles, je me souviens de la fureur des participants notamment les fusco ou autres gens de métiers à qui l'on voulait allier: tir de combat et tir sportif totalement différent.
Après sa visite au fusil, le général prit le bateau qui le ramena à la terre ferme, et il vint au stand pistolet, de là, de même il demanda à ce que le tir soit un peu plus militaire, notamment les armes qui ne lui convenaient pas (armes mises en places par l'industriel sous directives CISM, conformément aux directives du bataillon de Joinville) je fis comprendre gentiment mais fermement à ce général, que jusqu'à la fin des championnats, j'étais seul maître sur le pas de tir et ce conformément au règlement, et surtout que je ne céderais pas.
Le championnat se déroula sans ombrage jusqu'au dernier jour.
Seulement voila, lors de la remise des récompenses et cérémonies de clôture, chacun reprend son uniforme, et oh surprise pour tous de voir que le patron, durant toute la semaine n'était qu'un adjudant-chef gonfleur d'hélice, je me souviens que ce jour là, je n'ai pas put boire toutes les tournées offertes (pardon les choufs à vie) car même les marins furent agréablement surpris de voir que celui qui faisait la loi sur le championnat mais aussi qui défendit les valeurs de chacun, et du tir sportif, n'était autre qu'un sous off, et non un officier qui avait tenu tête à un général.
Certains me connaissaient déjà de par les années précédentes, mais ne disaient mot.
Comme quoi, ne jamais se fier aux apparences.
Jean-Claude
Comment certains le savent, je ne suis pas marin, bien qu'ayant beaucoup de relations purement Marine Nationale.
1992, Comme chaque année, va se dérouler le championnat de France militaire de tir sportif, après Strasbourg 90 (air) puis St Cyr Coétquidan 91 (Terre) c'est Brest (marine) qui est chargé d'organiser les championnats de 92.
Nous sommes logés au foyer du marin, les officiers au cercle naval, bref, rien à redire sauf que dans ce type de championnat, il y a les compétiteurs d'un côté et les arbitres de l'autre. Je suis arbitre, national, à savoir de la FFTir, mais aussi nommé par les hautes instances du sport militaire, à savoir L’École interarmées des sports de Fontainebleau (bataillon de Joinville) et à ce titre le grade ne compte plus seul la fonction est à prendre en considération, sachant surtout que je revêtirais pour la circonstance l'habit officiel des arbitres internationaux de tir (j'officie dans l'Europe entière en tant que civil ou militaire), à savoir pantalon bleu marine, chemise bleue clair, cravate noire ou bleue marine et veste rouge sur laquelle se trouve l'insigne international du CISM (militaire) l'insigne ou badge de nationalité (France sur épaule Gauche) pas de grade, c'est interdit par le règlement CISM (Conseil International du Sport Militaire) .
J'ai donc été nommé juge principal et j'ai 4 juges adjoints, 3 que je mettrais au stand fusil (qui se trouve dans l'île à côté de l'école navale) et je dirigerais le stand pistolet dans l'ancien fort Vauban. (Excusez de la mauvaise interprétation des lieux, mais je cite de mémoire).
La compétition se déroule sous le contrôle d'un général (terre) qui est le chef du CISM Français.
Il commença sa visite au stand fusil ou sa formation de biffin prit le dessus et ou il ordonna quelques changements du règlement, trop civil à son goût et pas assez militaire, notamment en demandant que les gens portent le casque lourd, (dépassé depuis longtemps) et autre bricoles, je me souviens de la fureur des participants notamment les fusco ou autres gens de métiers à qui l'on voulait allier: tir de combat et tir sportif totalement différent.
Après sa visite au fusil, le général prit le bateau qui le ramena à la terre ferme, et il vint au stand pistolet, de là, de même il demanda à ce que le tir soit un peu plus militaire, notamment les armes qui ne lui convenaient pas (armes mises en places par l'industriel sous directives CISM, conformément aux directives du bataillon de Joinville) je fis comprendre gentiment mais fermement à ce général, que jusqu'à la fin des championnats, j'étais seul maître sur le pas de tir et ce conformément au règlement, et surtout que je ne céderais pas.
Le championnat se déroula sans ombrage jusqu'au dernier jour.
Seulement voila, lors de la remise des récompenses et cérémonies de clôture, chacun reprend son uniforme, et oh surprise pour tous de voir que le patron, durant toute la semaine n'était qu'un adjudant-chef gonfleur d'hélice, je me souviens que ce jour là, je n'ai pas put boire toutes les tournées offertes (pardon les choufs à vie) car même les marins furent agréablement surpris de voir que celui qui faisait la loi sur le championnat mais aussi qui défendit les valeurs de chacun, et du tir sportif, n'était autre qu'un sous off, et non un officier qui avait tenu tête à un général.
Certains me connaissaient déjà de par les années précédentes, mais ne disaient mot.
Comme quoi, ne jamais se fier aux apparences.
Jean-Claude