3 300 avions sur Brest
dans le but de neutraliser les cuirassés Scharnhorst, Gneisenau et Prinz Eugen
grâce, entre autres, aux précieux renseignements fournis par le LV Jean Philippon
dont les messages sont transmis à Londres par Bernard Anquetil, son radio.
Après l'armistice, le LV Jean Philippon a été démobilisé. Il était chef des jardins du port de Brest quand il a été contacté par un proche du général de Gaulle pour fournir aux Anglais des renseignements sur l'activité du port militaire de Brest.
En raison de ses fonctions, Jean Philippon pouvait circuler librement dans tout l'arsenal de Brest.
Le 22 mars 1941, arrivée du Scharnhorst et du Gneisenau en rade de Brest.
Jean Philippon, devenu "Hilarion", en informe aussitôt les Anglais. .../...
.../... Ainsi donc,
"3 300 avions ont tenté d'atteindre le Scharnhorst, le Gneisenau et le Prinz Eugen à Brest"
déclarera aux Communes Winston Churchill.
"Ils auront déversé 4 000 tonnes de bombes, perdant 43 appareils et 247 aviateurs, sans jamais réussir à mettre définitivement ces navires hors d'état de nuire."
Ce ne sera pas l'avis de celui qui deviendra un jour l'amiral Jean Philippon :
"Le Scharnhorst, le Gneisenau et le Prinz Eugen ont été neutralisés pendant un an dans le port de Brest. Pendant un an, ils n'ont pas coulé une tonne de marchandises britanniques. Ceci n'était-il pas une victoire anglaise ? La Kriegsmarine s'est vue contrainte de les faire rentrer en Allemagne et désormais les convois de l'Atlantique Nord seront définitivement libérés d'une menace qui planait sur eux depuis l'été 1940. Ceci n'était-il pas également une victoire anglaise ?"
Extraits de
"Quand les Alliés bombardaient la France 1940-1945" (1997)
d' Eddy Florentin, ancien résistant et déporté. Editions Perrin
Le radio, Bernard Anquetil, l'homme courage par qui tous les mouvements de la Kriegsmarine à Brest auront été portés à la connaissance de Londres, sera arrêté - au moment où il préparait dix télégrammes précisant les dates de disponibilité des navires allemands - torturé et fusillé
Extrait de "Quand les Alliés bombardaient la France 1940-1945" d' Eddy Florentin
Pendant la seconde guerre mondiale, 22 % des bombes larguées sur tout le continent européen l'ont été sur la France.
La Bretagne et la Normandie en ont payé un lourd tribut.