Le sous-marin stoppé ou presque au dessus d'un fond garanti stable par les cartes marines se pesait lourd pour faciliter la descente en immersion.
Le patron de CO, devant le sondeur, annonçait la décroissance mètre par mètre jusqu'à l'impact, tout en douceur.
Une bonne admission d'eau aux régleurs pour assurer le maintien au sol et le tour était joué.
On pouvait passer en mode économique pour le personnel comme pour le matériel...
( Ne pas oublier de rentrer le tube dynamique du lock qui dépasse sous la quille.)
Il existait devant le Mourillon une zone spécifique ou les sous-marins se posaient sur le fond afin d'effectuer des mesures en s'affranchissant de la pollution électromagnétique permanente au dessus de la surface.
On voit ici la Junon qui émerge à l'issu de cette opération.
Le dessus du kiosque étant faiblement recouvert à cet endroit, une vedette assurait la sécurité afin d'éloigner les intrus.
L'image du sous-marin, posé sur le fond en l'attente du passage d'un ennemi est un peu phantasmé.
Les sous-marins préfèrent les fosses océaniques pour évoluer, là où se poser n'est évidement pas envisageable.