par BONNERUE Daniel Lun 6 Déc 2010 - 14:25
Lorsque j'étais enfant durant la seconde guerre mondiale, avec mes parents nous habitions en haut de Châtenay-Malabry, à la limite du Plessis-Robinson où se situait le point le plus haut du département de la Seine ; maintenant ces deux villes sont dans les Hauts-de-Seine (92). Nous étions également proches de l'aérodrome de Villacoublay où mon père travaillait, les usines Bréguet ayant été «squattées» par Junker. Ce terrain d'aviation se situe au-delà de Petit-Clamart, en direction de Versailles sur la RD 986 (ex RN 192).
Il y avait à l'époque beaucoup moins de constructions qu'à l'heure actuelle, ce qui nous permettait de voir au loin, par dessus la vallée de la Bièvre, les hangars à dirigeables d'Orly. Durant les années 1943-1944, de nombreux bombardements alliés ont touché tant Villacoublay qu'Orly et à chaque fois que la fumée se dissipait au-dessus d'Orly, nous pouvions voir les hangars à dirigeables tronçonnés, jusqu'au jour où ils disparurent définitivement.
J'ai également connu au bord de la N7, face au terrain d'Orly, un casernement (une sorte d'hôtel) dans lequel étaient logés les marins. Lorsque l'aérogare Sud à été construit, la nationale à été déviée à cet endroit et ce casernement a disparu.