:) A l'occasion d'une recherche sur Internet, j'ai pris connaissance de l'histoire de ce héros.
Le Lieutenant de Gendarmerie Maritime Yvon Giudicelli.
Le Lieutenant de Gendarmerie Maritime Yvon Giudicelli.
- Spoiler:
sur le site : >>
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Un officier de gendarmerie tué pendant la campagne de Normandie : le lieutenant Giudicelli
Né le 19 mars 1913, fils d’officier, Yvon Giudicelli est adopté par la nation, à la suite de la mort de son père, tué à l’ennemi en 1916. Attiré par le métier des armes, le jeune Giudicelli se rengage à l’issue de son service légal, afin de préparer le concours d’entrée à l’école decavalerie. En 1933, il se marie avec la fille d’un officier, elle-même pupille de la nation.
Elle lui donnera quatre enfants. Elève-officier en 1939, sous-lieutenant dès la fin de la même année, il rejoint les armées dans l’une des formations appelées à constituer à la hâte la 4e division cuirassée ; il participe à toutes les opérations de cette grande unité qui s’illustre lors de plusieurs contre-offensives. Il est cité à deux reprises à ces occasions.
A la fin de 1941, après avoir reçu diverses affectations, le lieutenant Giudicelli demande à servir dans la gendarmerie et à être affecté aux pelotons de gendarmerie maritime légère à Toulon. Durant l’hiver 1942-1943, il reçoit sa formation technique d’officier de gendarmerie à l’école d’application de l’Arme alors repliée à Pau, puis il est affecté à la compagnie de gendarmerie maritime de Cherbourg.
Très rapidement, au sein de son unité et en milieu civil, il mène une action en faveur de la Résistance. Recueil et transmission de renseignements, convoyage et transport d’armes parachutées, préparation de la mise sur pied d’éléments en vue des combats libérateurs qu’il sent proches, telles sont ses activités en marge de son service normal de son commandement.
Aussitôt après le débarquement de Normandie, selon les plans d’action prévus, le lieutenant Giudicelli se met en route avec un groupe qu’il a constitué à cette fin, et rejoint le 20 juin les forces alliées qu’il guide dans leur difficile progression vers Cherbourg en participant lui-même aux opérations à l’avant-garde. C’est au cours de celles-ci, le 25 juin 1944, qu’il trouve la mort. Au cours d’une progression, il est frappé d’une balle en pleine tête. Le lieutenant Giudicelli a donné son nom à la 74e promotion de l’EOGN (1969-1970).
Et sur le site de l' l'association R.E.S.GEND. c'est à dire,l'Association nationale des Réservistes Et des Sympathisants de la GENDarmerie: >>
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Un héros méconnu : le lieutenant GIUDICELLI.
Nommé adjoint au commandant de la compagnie de gendarmerie maritime de CHERBOURG en avril 1943, le lieutenant Yvon GIUDICELLI forme aussitôt un réseau avec une poignée de ses sous-officiers et quelques civils.
Pendant plus d’un an, ce groupe répertorie tous les ouvrages militaires allemands du Cotentin ,les mouvements de troupes et de navires dans l’arsenal de CHERBOURG , et va même chercher un approvisionnement d’armes dans l’Orne ,constituant pour l’occasion une véritable escorte de gendarmerie sous les yeux de l’occupant.
Dès mai 1944, le lieutenant GIUDICELLI, replié au canton des PIEUX, forme cinq groupes de combat avec ses gendarmes maritimes et de jeunes réfractaires au S.T.O. (Service du travail Obligatoire) réfugiés dans le canton.
Le 17 Juin au soir, il envoie un de ses gendarmes, le jeune Louis RENARD, entrer en contact avec les américains à BARNEVILLE SUR MER.
Ce gendarme maritime participe alors aux combats de la libération de cette ville.
Le 19 juin, le lieutenant GIUDICELLI fait libérer les villages du canton des PIEUX.
Nommé chef de l’arrondissement de CHERBOURG par les Alliés , il anticipe sur la Libération et envoie aux maires une circulaire précisant les mesures à prendre concernant la circulation , les actes de pillage , les détentions d’armes , le sort des prisonniers , et le recollement des procès-verbaux.
Désignant des éclaireurs pour guider les troupes alliées vers CHERBOURG, il se place lui-même à la tête d’une compagnie d’infanterie américaine.
Il tombe touché à mort à OCTEVILLE, le 25 Juin 1944, veille du jour de la libération de CHERBOURG.
Son nom a été donné à la promotion 1969 / 1970 de l’E.O.G.N.
(Source : lieutenant Vincent OSSADZOW in « la revue de la gendarmerie nationale » n°211)