Autrefois dans les ports militaires ont croisaient trés fréquenment du personnel en tenue. C'etait sympa pour le touriste et pour la cité qui se rendaient compte de l'importance de la flotte présente au port.

De nos jours les rares militaires que l'ont croisent sont en tenues trés variées, rarement de couvre chef et souvent fantaisistes. Dans les super marchés on croise parfois du personnel en tenue de travail quelquefois debraillé.

Méme si j'ai apprécié en son temps cet assouplissement vestimentaire, a présent je regrette de remarquer les marins que pas leur tenue uniforme, trés mode, comme tous les jeunes d'aujourd'hui.

J'ai connu les problèmes des blousons noirs, je ne pense pas que cette situation soit induite par ce genre de problème. Il est certain cette mesure est commode pour les permissionaires, plus confortable.

Les seuls militaires en tenues que l'on voit sont les forces embarquées partant sur un théatre opérationnel, en général du personnel de l'Armée de Terre, et les Marines étrangères en escale.

Donnez votre avis.

:D Le temps a passé !!! :D
8) C'est avec fierté que l'on allait , en uniforme, à la gendarmerie faire viser sa permission de longue durée !!! Surtout dans une grande ville du milieu des terres!!! 8)

Mon cher Maurel
toulonnais d'origine ,petit fils fils de marin ,marin moi meme
force est de constater qu'a Toulon ,a la difference de la Bretagne, le marin est "mal vu" :affraid:
j'aie toujours eut plaisir à me promener en uniforme que ce soit dans la France profonde ou à Lorient alors qu'a Toulon celà n'a jamais été le cas :x
désolé pour les Toulonnais mais j'aie quitté cette belle région ,il y a déjà fort longtemps,peut etre que ça a changé depuis????
:shock:

les copains

la derniere fois , que je suis allé a BREST

certes , pas de marins en tenue !

mais TOUS blue jens , et blouson de cuir , et addidas

j'en ai déduit , tien c'est eux qui payent , leurs tenue de sortie

Il y a sans doute un peu de ça, ils payent leurs tenues, economies et puis c'est dans l'air du temps, se baladait en tenue c'est peu commode, pas trés valorisant, sans doute a Toulon et ailleurs, seul les anciens comme nous ont la nostalgie du passé.

al07110 a écrit:Mon cher Maurel
toulonnais d'origine ,petit fils fils de marin ,marin moi meme
force est de constater qu'a Toulon ,a la difference de la Bretagne, le marin est "mal vu" :affraid:
j'aie toujours eut plaisir à me promener en uniforme que ce soit dans la France profonde ou à Lorient alors qu'a Toulon celà n'a jamais été le cas :x
désolé pour les Toulonnais mais j'aie quitté cette belle région ,il y a déjà fort longtemps,peut etre que ça a changé depuis????
:shock:

Je suis d'accord avec toi, quand j'étais dans ma 1ére année, je sortais en tenue, ce qui ne me dérangeait pas bien au contraite, mais en embarquant sur le Picard à Toulon; j'ai bien vite déchanté, mis à part dans Chicago, le reste du temps on ne pouvait pas entrer en boite en tenue et les toulonnais nous faisaient bien comprendre qu'ils n'en avaient rien à fou..e des marins, alors qu'à Brest en tenue ou pas tout ce passait très bien, j'ai de bien meilleurs souvenirs de mon passage à "Brest même" (sauf le temps) qu'à Toulon. Je ne pense pas que celà va changer, surtout que Toulon est devenu le port principal de la Royale et que la fierté de porter l'uniforme ne soit plus dans les gènes des nouveaux "marins". Les temps changent...............:shock:

mon père était marin à toulon ,et notre voisin "job" de la dcan et il fallait entendre ce que ce charmant voisin pouvait dire sur les marins :affraid:
venant d'un employé de la dcan ,c'était plus que mal placé

Que tu portes l'uniforme en escale, je suis d'accord, mais en France non, on te reconnais assez et de loin avec tes cheveux courts lorsque tu habites dans une ville portuaire militaire.

La tenue tergal kaki était très pratique pour les OM. Suivant les spé tu rentrais à bord le matin et en ressortais le soir toujours en tergal. Mais nous les mécanos ce n'étais pas pratique, avec la mazout, la graisse etc ...

Pour moi de 1945 à 1963, de matelot à P/Mtre il n'y avait pas de choix, la tenue de sortie était obligatoire pour sortir. Désigné pour le ministère de la marine en 1963 c'était la tenue civile obligatoire avec cravate. en 1964 désigné pour l'EAMEA Cherbourg les officiers-mariniers étaient autorisés de mettre en civile pour sortir et rentrer, les matelots seulement pour partir en permission de 48 h 00 ou de détente .
Pour les cheveux c'était la coupe standard pour tous et la boule à zéro pour les taulards.

Maintenant les gars en civil c'est mieux (c'est ce que constate à Cherbourg) car ils ne se font pas remarquer mais sont plutôt discret et la coupe de cheveux c'est la coupe à la mode : la boule à Zéro

bonjour, je rajoute l experience du jeune!

en escale sur le "paté" on avait trois possibilites:

Sortie en civil obligatoire ( pour le royaume uni par exemple) pour eviter les rixes rapides,

Sortie en tenue obligatoire pour le personnel non de quart avant le degagé.

Sortie en tenue/civil libre apres le degagé.

mais vu les pistes qu on faisait et qu on devait avoir un uniforme impeccable on faisait le reconnaissance des lieux en tenue, retour 16h a bord pour se changer et , a nous la nuit!

voila pourquoi vous voyez moins de tenues probablement.

Lors d'une escale, sans le Rhône, à Lisbonne, la Pacha de l'Espadon, le LV Go...., avait demandé au président que ses OM sortent en "tenue uniforme". Pour quitter le bord et rejoindre l'hôtel tout le personnel non de service s'était mis sur son 31. Après la 1ère douche règlementaire en escale, les OM sont partis jouer aux boules, en Tshirt, short, et chaussures de sport blancs. Il me semble que le Président Alain T., torpilleur de son état, s'était fait remonter les bretelles par le Pacha, c'était en 71, j'étais jeune second.

pour alo7110 oui les arsoulles de l arsenal se permettent de critiquer la marine alors qu ils en profitent plus que les marins c est une honte

Je fais remonter

ce n atait pas de gaite de coeur que j allai faire signer ma perm au bureau de la place a SAUMUR en tombant sur l adjudant on avait droit a la revue de detail devant les secretaires et les reflexions auquelles il ne fallait pas repondre la seule personne sympa etait le capitaine un homme d une cinquantaine d annee il arrivait au bureau vers 09h c est le moment que je choisissai pour entrer apres un salut reflementaire il offrait une chaise ei nous discutions 10 mn sur la marine et l affectation comme j etais aux sous marins le sujet lui plaisait et tout se passait bien

Je me souviens que dans les années 70 être Marin en tenue en Bretagne ne posait aucun problème. Peut être parce qu'il y avait dans chaque famille bretonne un marin civil ou militaire.
Je me souviens même que beaucoup de jeunes filles, en fonction de votre grade et de votre spécialité auraient pu donner le montant de votre solde à quelques francs près ...C'est ce que l'on appelle:"le prestige de l'uniforme".
A Nîmes ,ville de casernes ,le Militaire par contre était très mal vu.
Souvenirs inoubliables de Lorient.

a toulon en 61 62 63 il n y avait que chicago pour les marins en tenue le reste de la ville etait relativement dangereux dans les annees 80 peut etre plus les commercants toulonnais avaient demandes a la pref. marit. l obligation de faire sortir les gens en tenue surtout pour les touristes il n y eu aucune suite a cette demande par contre a mon arrivee a lorient en 63 c etait un plaisir de rester en uniforme et les gens repondaient a notre "bonjour" a l entree dans les etablissements a toulon meme dans les annees 90 les epouses de marins avaient une reputation je pense que les toulonnais a l origine de ce "costard" sont contents il n y a pratiquement plus de marine dommage il fait bon vivre dans le midi et sans generaliser il y a aussi des braves gens je suis reste de 68 a98 dans la meme impasse dans le quartier de bon rencontre ou mes voisins de 8 souches differentes veillaient sur ma famille lorsque j etait en mer une famille

faire du stop en tenue un plaisir meme de nuit on ne trainait pas sur le bas cote en 64 pour la sepulture de mon grand pere une traction av m a prit a la sortie de saumur le chauffeur avait le crane rase j etait au garde a vous dans mes chaussures c etait le colonel de l ecole de cavalerie tres aimable il s est meme deroute de quelques km pour m amener a;bon port et me deposer au pied de la maison de mes grands parents il a eu droit a mes remerciements ainsi qu au salut reglementaire cetait la moindre des choses

en tenue a GUIDEL au bal pas de pb on avait la reduction a l entree avec le tampon sur l avant bras une fois pourtant je suis arrive en civil "propre sur moi" et demande a la mamie tamponneuse si j avait droit a la remise sur presentation de ma carte d identite militaire elle accepta un gus qui etait derriere moi me demanda ma carte je lui es donne sans sovoir qui il etait ce n est que 15 mn plus tard qu il me la rendit je n es pas paye une consomation de toute la soiree une dizaine de merins pecheurs avaient profites de l occasion la confiance regnait en ce temps la que de bons souvenirs

Que de nostalgie dans ce sujet
Bien triste de voir la marine traitee de la sorte a TOULON !
Nous sortions en tenue et je ne me souviens pas d'animosite a notre egard ..............si on met a part l'episode " blousons noirs " de 61 ...... et quelques volees de marrons a CHICAGO , plus provoquees par l'abus de " jaune " qu'autres motifs de mepris
Il est vrai qu'on entendait dire que l'uniforme avait perdu son statut aupres des TOULONNAIS mais ca restait amical !
Mon pere me racontait qu'au sabordage de 42 la population pleurait et les temoignages de soutien etaient nombreux , nourris par un sentiment de fierte de ne pas avoir laisse la FLOTTE aux mains des nazis !
En 57 ,apprenti "aux chantiers ", j'etais heberge chez un contremaitre ,ancien marin , qui me parlait souvent du respect et de l'amour que portaient les VAROIS a la marine et son uniforme
L'autorisation de sortie en civil devait etre sollicitee et nous ne cherchions pas ( tout appeles que nous etions ) a l'obtenir vraiment ,tant nous trouvions une certaine fierte et peu d'inconvenients a deambuler a TOULON ( et a plus forte raison loin de la mer ) en uniforme .......
Qu'est ce qui a pu changer a ce point ? mystere pour moi sans doute la societe toute entiere a evolue et l'apport financier que representait la marine ayant fortement diminue , l'interet pour les marins s'en est trouve ampute ? sans oser dire que le monde d'aujourd'hui n'hesite pas a mordre celui qui le nourrit ou cracher dans la soupe en oubliant d'ou il vient ( ceci n'engage que moi , bien sur ).........on est devenus des " vieux shnoks " a la recherche d'un temps revolu ou le respect n'etait pas au coeur des conversations , mais au coeur des actions de tous les jours ( n'est ce pas VEAU ? )..........sans parler de l'attachement a la patrie , l'uniforme en etant un des symboles
Pas surprenant que BREST soit plus acceuillante ! sans doute plus maritime et conservatrice ........
Quand je suis rentre de ma premiere permission "embarque " c'est un cure qui m'a pris en STOP ,il m'a pose 1000 questions sur ma vie a bord et ce que ca m'inspirait ..........si le pauvre homme etait encore en vie aujourd'hui je lui dirais seulement : ce fut un honneur et une grande chance .........
Rien n'effacera l'image des chaloupes de permissionnaires deversant leur flot de " matafs " en uniforme dans les rues de TOULON .........tellement differends les uns des autres et pourtant tous semblables
AMITIES

pour viser ma perme à la gendarmerie il fallait etre en tenue
un jour me promenant avec une jeune fille le bachis à lamain
je m'entents interpelè" la marine le bachis sur la tete pas à ma main"
je me retourne c'ètait un motard de la marèchaussèe

Individuel, ou collectif ? ? ?
Toulon 1960. Un camion bâché roule au pas boulevard de Strasbourg. Cinq ou six militaires (armée de terre) sifflent les filles qui se rendent à leur travail. Pas de mots outranciers, mais des réflexions moqueuses qui font que les filles avancent à petits pas, nez baissé.
Feu rouge. Malencontreusement, le calot d'un soldat tombe sur la chaussée. Le militaire saute promptement du camion, lequel camion redémarre (feu vert), laissant notre biffin seul, naufragé parmi le groupe de filles qu'il venait de siffler.
Il semble honteux comme un rat sans queue.
Il a retrouvé son béret mais il a perdu son bagout et son aplomb.
Après cet affront, il va falloir supporter les moqueries des copains, dans le camion bâché.
Second feu rouge. Aidé par ses potes, le gars est hissé dans le camion.
Ses copains, charitables, l'immobilisent face à l'arrière et l'obligent à présenter ses excuses aux demoiselles.

en 62 apres notre retour de kebir toujours matelot au cours d une perm je me trouvait dans le train bonde a cote de la fenetre en gare de lyon perrache mon bachi dans le filet sur le quai un sergent de la PM (kaki ) me remarqua et monta dans le wagon pour me faire prendre la tenue reglementaire et surtout me faire descendre du convoi mal.. lui en pris 2 voyageurs dans la coursive commencerent a le bousculer et l insulter il n eut que le temps de descendre sans quoi il se retrouvait a paris en ce temps l uniforme etait celebre et inspirait du respect les demoiselles aimaient bien toucher le pompon on avait droit a la bise aujourd hui tout le monde a oublie cette coutume il est vrai que les tenues de sorties ne se voient que par accident ou le 14 juillet

sur le FOCH pendant une mission en yougo nous avons fait escale a corfou un amiral est venu nous rendre visite avec son jet de fonction un pm fus qui venait de perdre son pere s est vu a meme de profiter du voyage en blanc complet ( sur ordre ) ainsi que 2 appeles en jean crad pleins de trous de vrais clodos cest l amiral qui a autorise le pm a se mettre en civil il y a les uns et les autres et aussi une justice

Autre exemple: 1970, forêt de Toulfoën (Finistère sud). Fin de matinée, il pleut. Deux gendarmes en patrouille voient un homme sortir des taillis, jeter un regard rapide et replonger dans la forêt. Il réapparait un quart d'heure plus tard, huit cents mètres plus loin: Il se penche, inspecte l'horizon et re disparait. Les gendarmes décident d'interpeler l'individu au comportement suspect, et après une longue attente, l'homme, la petite soixantaine, sort du bois, trempé, fatigué et inquiet:
"je suis l'Amiral Untel.., je fais un circuit pédestre en forêt et mon chauffeur a certainement du mal comprendre le lieu de rendez-vous. Je n'ai aucun papier sur moi".