par Oui, nous avions un chien à bord. J'ai fait un mot sur lui dans la rubrique Mascotte mais je n'arrive pas à le retrouver. Tant pis, quitte à me répéter, je vais donc vous le présenter.
C'était un animal plus ou moins fauve de race plus qu'indéterminée. Il portait le nom de Hinano. Il es vrai qu'il était porté sur la bière.
Lorsque nous descendions au Quinn's, il buvait sa bière comme tout le monde. On lui mettait un cendrier en guise de verre. Autant il y avait de tournées, autant il y en avait pour lui.
Parfois, il était raisonnable. Il quittait la table et rentrait à bord, ayant parfois du mal à se tenir sur "ces pattes en caoutchouc". Les gens disaient : tiens, voilà le chien ivrogne du Chéliff qui rentre.
Lorsqu'il avait abusé, un baleinier le portait autour de son cou comme une étole.
Il était le premier à terre, et bien sûr le dernier à rentrer. Bien souvent, alors que nous étions déjà aux postes de manœuvres, l'un des QM fusiliers, voire une patrouille, était lancé à sa recherche. Il faisait la fête avec ses congénères ou allait courir la gueuse (le chien, pas le fusilier) sur les îles.
Il était à l'image de son équipage.
Le Tahitien est moqueur comme vous le savez. Un QM1 qui avait dû abuser sur la Hinano, la bière, était tombé le derrière dans une poubelle. Ne pouvant s'en extraire, il s'y était endormi. Un taxi qui passait s'arrête. Il regarde le bonnet : CHELIFF. Il a embarqué le gars dans son taxi et l'a déposé devant les portes du bateau. De ce jour là, à chaque fois que le chauffeur de taxi le voyait, il le hélait : eh, Poubelle.
Il n'y avait pas que le chien qui s'en mettait dans le museau.
Le bidel avait apporté un chaton à bord. Il était mignon comme tout. Il faisait la sieste au bureau militaire. La machine à écrire l'amusait. Lorsqu'il y avait le retour chariot, un petit tintement se faisait entendre. Ca, ça lui plaisait bien. Alors il sautait sur les touches pour essayer de produire ce son.
Un jour, je ne vois plus le chat. J'interroge les copains : avez-vous vu le chat ?
Et là, horreur. On me rapporte que l'un des marins pêcheurs, le trouvant sur le pont, avait juré : sale greffier qu'est-ce que tu fous là ? Et d'un coup de pied magistral, il l'avait balancé par-dessus bord, en mer.
Autant dire que celui-là n'était plus mon copain.
C'était un animal plus ou moins fauve de race plus qu'indéterminée. Il portait le nom de Hinano. Il es vrai qu'il était porté sur la bière.
Lorsque nous descendions au Quinn's, il buvait sa bière comme tout le monde. On lui mettait un cendrier en guise de verre. Autant il y avait de tournées, autant il y en avait pour lui.
Parfois, il était raisonnable. Il quittait la table et rentrait à bord, ayant parfois du mal à se tenir sur "ces pattes en caoutchouc". Les gens disaient : tiens, voilà le chien ivrogne du Chéliff qui rentre.
Lorsqu'il avait abusé, un baleinier le portait autour de son cou comme une étole.
Il était le premier à terre, et bien sûr le dernier à rentrer. Bien souvent, alors que nous étions déjà aux postes de manœuvres, l'un des QM fusiliers, voire une patrouille, était lancé à sa recherche. Il faisait la fête avec ses congénères ou allait courir la gueuse (le chien, pas le fusilier) sur les îles.
Il était à l'image de son équipage.
Le Tahitien est moqueur comme vous le savez. Un QM1 qui avait dû abuser sur la Hinano, la bière, était tombé le derrière dans une poubelle. Ne pouvant s'en extraire, il s'y était endormi. Un taxi qui passait s'arrête. Il regarde le bonnet : CHELIFF. Il a embarqué le gars dans son taxi et l'a déposé devant les portes du bateau. De ce jour là, à chaque fois que le chauffeur de taxi le voyait, il le hélait : eh, Poubelle.
Il n'y avait pas que le chien qui s'en mettait dans le museau.
Le bidel avait apporté un chaton à bord. Il était mignon comme tout. Il faisait la sieste au bureau militaire. La machine à écrire l'amusait. Lorsqu'il y avait le retour chariot, un petit tintement se faisait entendre. Ca, ça lui plaisait bien. Alors il sautait sur les touches pour essayer de produire ce son.
Un jour, je ne vois plus le chat. J'interroge les copains : avez-vous vu le chat ?
Et là, horreur. On me rapporte que l'un des marins pêcheurs, le trouvant sur le pont, avait juré : sale greffier qu'est-ce que tu fous là ? Et d'un coup de pied magistral, il l'avait balancé par-dessus bord, en mer.
Autant dire que celui-là n'était plus mon copain.
