Qui mieux que nous ?
Oui, qui mieux que nous qui sommes la mémoire vivante de la Royale, peut relater, par des souvenirs personnels, tout ce qui a fait cette Marine Moderne et Technologique (au détriment des relations humaines) ?
Qui pourra expliquer aux nouveaux marins ; Toulon et son quartier de Chicago, avec ses prostituées, ses restaurants vietnamiens, ses ruelles, ses légionnaires en goguette ainsi que, lorsque l'escadre descendait en bordée, les patrouilles militaires qu'il fallait saluer sous peine de retourner à bord avec des coups de pied au cul, les odeurs de l'Arsenal faites des échappements des cheminées des navires, l’atmosphère de travail sur les ponts, le grincement des grues et l'accent du midi.
Brest et sa rue de Siam, Brest qui représenta longtemps "La Marine" avec ses milliers de pompons rouges qui faisaient vivre la cité, et la Penfeld enchâssée dans ses murs, ses bateaux que l'on survolait lorsqu'on traversait le pont de Recouvrance, ses bordées de veille d'appareillage, ou les p'tits jeunes prenaient leur première cuite, …
Lorient la blanche, ville retapée après la guerre, Lorient et sa Base Sous Marine vestige des jours sombres, avec ses sous marins classiques, ses navires en construction, son école des fusiliers, son centre amphibie où, la nuit, il faisait bon pêcher du haut du quai, …
Cherbourg, autre haut lieu de la Marine, devenue la Mecque des Nuc, …
La Pallice/Rochefort, plus port de commerce que militaire, avec ses écoles et ses navires de guerres à quai, et son atmosphère particulière, qui rappelle la chansons de Charles Aznavour "Emmenez-moi".
Et toutes ces campagnes qui nous firent voyager tout autour du monde, et nous firent connaître de nombreuses émotions.
Et ceux qui participèrent aux différentes opérations de guerre, de l'Indochine aux guerres du Golfe, marqués à jamais.
Voilà, c'est à nous de faire revivre, non pas nos souvenirs, mais l'essence même de notre jeune vie de marin, parce que, après le temps de l'insouciance et le passage par les Choufs, venait le temps de la carrière ! …. Mais ceci est une autre histoire.
Oui, qui mieux que nous qui sommes la mémoire vivante de la Royale, peut relater, par des souvenirs personnels, tout ce qui a fait cette Marine Moderne et Technologique (au détriment des relations humaines) ?
Qui pourra expliquer aux nouveaux marins ; Toulon et son quartier de Chicago, avec ses prostituées, ses restaurants vietnamiens, ses ruelles, ses légionnaires en goguette ainsi que, lorsque l'escadre descendait en bordée, les patrouilles militaires qu'il fallait saluer sous peine de retourner à bord avec des coups de pied au cul, les odeurs de l'Arsenal faites des échappements des cheminées des navires, l’atmosphère de travail sur les ponts, le grincement des grues et l'accent du midi.
Brest et sa rue de Siam, Brest qui représenta longtemps "La Marine" avec ses milliers de pompons rouges qui faisaient vivre la cité, et la Penfeld enchâssée dans ses murs, ses bateaux que l'on survolait lorsqu'on traversait le pont de Recouvrance, ses bordées de veille d'appareillage, ou les p'tits jeunes prenaient leur première cuite, …
Lorient la blanche, ville retapée après la guerre, Lorient et sa Base Sous Marine vestige des jours sombres, avec ses sous marins classiques, ses navires en construction, son école des fusiliers, son centre amphibie où, la nuit, il faisait bon pêcher du haut du quai, …
Cherbourg, autre haut lieu de la Marine, devenue la Mecque des Nuc, …
La Pallice/Rochefort, plus port de commerce que militaire, avec ses écoles et ses navires de guerres à quai, et son atmosphère particulière, qui rappelle la chansons de Charles Aznavour "Emmenez-moi".
Et toutes ces campagnes qui nous firent voyager tout autour du monde, et nous firent connaître de nombreuses émotions.
Et ceux qui participèrent aux différentes opérations de guerre, de l'Indochine aux guerres du Golfe, marqués à jamais.
Voilà, c'est à nous de faire revivre, non pas nos souvenirs, mais l'essence même de notre jeune vie de marin, parce que, après le temps de l'insouciance et le passage par les Choufs, venait le temps de la carrière ! …. Mais ceci est une autre histoire.