Je viens de trouver dans un article intitulé ''histoire du pays de Port-Louis'' signé M. Fahler, ce qui suit:

A partir du lundi 24 juin (1940) - Les allemands s'installent à la citadelle d'abord, puis à l'école de la Radio. La kommandantur établit ses quartiers dans la grande maison "Ty huella" (aujourd'hui la mairie). L'heure allemande est imposée : +2 heures sur le soleil.

Est-ce que ''école de la radio'' signifie ''école des radios''???

  Salut Boboss!!!

Si c'est bien le "Port Louis" situé dans le Morbihan, près de Lorient, il pourrait bien s'agir de la même chose....

Qu'en pensent nos "anciens" radios ?  

Salut,
Lien supprimé
ou il est question d'une école de radios de la Marine à Port Louis..

Tiens Tiens...

Lien supprimé lire Les liens dans les forums SEGALEN Georges

  Bravo Tintin63 ! t'es un chef!
Voilà donc une première certitude. Il ne manque plus qu'a savoir la date de création de l'école des radios à Port Louis...

  

Mon cher 3eme ligne,
Je peux peut-être vous apporter des informations.
Je suis du 1er groupe 52, nous avons commencé le cours début février 52, nous étions les premiers à commencer aux Bormettes.
Nous avons fait 3 mois aux Bormettes, puis nous sommes allés à Porquerolles pour terminer le cours.
Je crois que le 2eme groupe à commencé à Porquerolles pour terminer aux Bormettes.
En résumé la mutation s'est faite dans le premier semestre 52.
Par la suite à Porquerolles n'est resté que les détecteurs.
Quand nous étions à Porquerolles, les détecteurs étaient déjà là.
Quand nous sommes arrivés aux Bormettes, c'était l'école des Armuriers, il y avait d'ailleurs en bas 4 ou 5 pièces de canons près des baraques en bois.
Amicalement.
René

:  Chardavoine, Merci de ce renseignement important qui permet de bien préciser enfin l'époque de départ des cours de radio aux Bormettes.
Curieux en revanche que ce cours ait été partagé entre les Bormettes et Porquerolles...?Peux-tu dous donner plus de précisions ? Aurais-tu gardé des notes concernant le déroulement des cours à l'époque ?

Curieux également ce que tu nous affirmes concernant une école des armuriers précédant l'école des radios ....
quelqu'un aurait -il plus de précisions concernant cette spécialité aux Bormettes ?

Quand tu parles de canons près des baraques, s'agit-il des baraques en bois où nous faisions les cours de dactylo son ?
As-tu des photos de ces fameux canons ?

Encore des pistes à creuser et des témoignages à trouver....
Bonne soirée à tous  

Pour Chardavoine !

Merci pour ces précisions. Donc on peut dire maintenant avec toutes les infos recoupées que les Bormettes ont été "Ecole des Radiotélégraphistes" de février 1952 à août 1972.

Au sujet des affuts de canons, je me souviens qu'en bas le long de la haie/clôture de gauche (en regardant la mer) il y avait la maçonnerie de ce qui semblait l'emplacement plat d'un affut de canon, avec 6 très gros écrous qui dépassaient du béton, ceux ci ayant du servir à fixer la pièce, cet emplacement béton faisait un peu plus de 3m de rayon, aussi on passait à côté sans trop se poser de question "à quoi cela avait il bien pu servir...".

  Pour 3ème ligne (j'espère que tu vas bien) :

Très intéressant ce que tu nous signales...cet emplacement de canon aurait-il été édifié par la Marine Nationale ou par l'occupant allemand pendant la seconde guerre mondiale afin de protéger la plage ?

D'autres témoignages comme le tien pourraient continuer à nous renseigner.

Je suis personnellement inscrit sur le site SUDWALL qui s'intéresse aux fortifications Todt dans le Sud de la France.
Je vais regarder ce qui pourrait donner une piste, et poser des questions aux spécialistes.
Bonne journée  

Allez les fins "limiers" radios, les Sherlock Holmès du château Vernet, toutes précisions sur ce lieu qui nous a marqué est bonne à prendre.

 
Tu l'as dit Jean Gab ! aussi "matinal" que moi qui dors très mal...J'espère que tu vas bien.

Je viens de lancer les recherches sur le site SUDWALL
Bonne journée vieux loup de mer  

Slt à tous,

Suite à vos questions sur l'école des armuriers aux Bormettes, j'ai retrouve dans le sujet : tenders d'aviation, un ancien armurier qui en parle de 1949, si cela peut vous aider :

'' Bonjour'tu sais jean leon,les bormettes c'est deja loin.j'y suis arrive mi-novembre 1949 et parti debut juin 1950.le batiment principal en etait un chateau sans style bien defini 'qui n'appartenait sans doute pas a la marine'puisqu'il y avaient des occupants civils.la etait regroupes cuisine-refectoire-et salles de jeux.c'etait parfait.a l'exterieur a quelques centaine de metres,une grande baraque en bois,servait de salle de cour et de dortoir .il y avait 2 promotions d'environ 20 matelots chaqune.c'etait un second pedagogue et tres sympa (du nom de goffeny) qui nous initiait aux subtilites des freins de recul,appareil "jarney" et du fameux verrou de mise a feu du 138.a 3mois brevet provisoire et a 6mois brevet definitif.une liste d'embarquement etait proposee et l'on choisissait suivant son classement.je garde un exellent souvenir de cette epoque,comme de mon passage dans la marine.j'ajouterai par pur chauvinisme surement que la specialite d'armurier avait quelque chose d'un peu a part dans la marine.
voila j'espere avoir un peu repondu a ton attente.amities et salutations d'un ancien.

Au sujet du château Vernet, j'ai trouvé sur Wiki.. un article sur le peintre Horace Vernet:
"Peintre déjà célèbre en son temps, il fut directeur de l’Académie de France à Rome de 1829 à 1834. Il prit le premier daguerréotype du port de Marseille en 1839. Enrichi, il acquit en 1855 un domaine au lieu-dit « Les Bormettes », sur le territoire de la commune de La Londe-les-Maures, alors simple faubourg de Hyères, charmé par la beauté du site dont l’eau bleutée et les collines galbées lui rappelaient l’Algérie où il avait auparavant séjourné. Il s’y fit construire un vaste château médiéval composé de différents corps de bâtiments hétéroclites et de style divers".

Tout cela est parfait pour l'historique du lieu...

Pour l'école, la surface bétonnée que je cite, était juste une plaque ronde mais pas une vraie barbette d'artillerie, aussi la discussion canons m'a fait penser justement à une surface support de ce type de matériel, à moins qu'il ne s'agissait d'une plate forme support d'un bidon de liquide quelconque de bien belle taille.

Il y avait dans la pinède à côté de la baraque des boscos à la plage de l'Argentière un blockhaus, l'an passé revenant dans le coin après 48 ans je ne l'ai plus revu.

Puis à l'est de notre plage, à deux ou trois cents mêtres sur la falaise de l'Argentière se trouvait une barbette de batterie avec le pourtour un muret en béton d'un bon mètre de haut puis autour des cavités bétonnées, probablement pour y stocker les "pelots", c'était construit dans le rocher, assez dégradé par le temps, son diamètre bâti était proche de 6m; cela me fait penser qu'il y avait là une pièce d'un calibre proche du 88mm mais pas plus importante, ou bien carrément une vigie et un poste de tir quelconque. Le chemin d’accès était par le haut, mais suite à des éboulements des roches avaient dévalé et obstruaient le passage et puis l'escalade étant assez périlleuse, je n'y suis allé une fois intrigué mais pas deux, car c'était quand même friable comme roches. De là, à peu près à 1000m on avait la vue sur la tourelle de tir des torpilles de l'usine qui est installée entre l'Argentière et le fort de Brégançon, cette bâtisse en mer semble exister toujours. Maintenant sur la pointe de l'Argentière ont été constuites des villas avec piscines, donc la végétation et la roche ont en partie disparu.

A l'ouest de l'école, après l'usine des torpilles, passé le port du Miramar, en allant vers Hyères, il y avait aussi un autre blockaus dans la pinède après l'embouchure du cours d'eau le Pansard en front de plage, juste avant les étangs, sur les photos aériennes lui aussi n'apparait plus et à du être démantelé.

Je me souviens aussi très bien, qu'à l'époque (en 65 donc) des blockhaus pour batteries (avec les embrasures rectangulaires particulières de ce genre de blockhaus) vues en contrebas de la pinède de la colline au nord de l'ancienne route allant de la Londe à Hyères (comme on la fait à pied plusieurs fois, on a eu le temps de voir et revoir ces tas de béton à 500/550m de la route), à peu près à 1km du grand virage et du pont sur le Gapeau, elles avaient le doux nom de batterie de Mauvanne. Tout cela avait été construit par les Allemands pour la défense du littoral. Je viens de vérifier sur Google maps et on voit très bien les 5 tas de béton et l'ensemble de commandement de cette batterie.

Par contre, comme dit par les plus anciens sur notre coin des Bormettes, pinèdes, vignes et champs d'artichauts, comme j'allais courir dans les chemins derrière l'école (un coureur à pied reste obligé de s'entretenir), je n'ai rien observé, mis à part au printemps de notre arrivée à l'école, des asperges sauvages, des safranés et oronges (champignons de pins), mais rien comme site supposé ou vérifié d'artillerie quelconque.

A 3ème ligne

Belle mémoire et beau témoignage  

Pas de photo, à l'époque ce n'est pas avec notre solde (pendant 16 mois on touchait la paye d'un appelé) et la prime d'engagement perçue qui nous permettait quoi que ce soit de folichon. Le repas de fin de cours se chargeait de nous faire partir la prime d'engagement touchée au bout de 6 mois de présence, ensuite si je me souviens bien on avait une autre partie à 12 puis à la fin à 16 mois, et chaque fois ça payait pas grand chose, quelques tablettes de chocolat au lait/noisettes du foyer, le chocolat adoucit mon caractère, certains fument, tant mieux pour eux, moi pas...

bonjour 3e ligne...en évoquant 65 tu me fais retrouver la mémoire...des images reviennent...

 à tous.

Le genre de petit blockhaus décrit par 3 ème ligne ressemble beaucoup à ceux que l'on trouve dans les environs de la BSM Kéroman à Lorient ainsi qu'à proximité de la base de Lann Bihoué.
Ils abritaient le plus souvent des batteries anti-aériennes.
  

Bonjour à tous,
Dans le message ou les photos de mes cours de BE et CFOM étaient publiées, je recherchais la photo de mon BS égarée je ne sais où? Après moult recherches je viens de la recevoir du CIN St Mandrier à qui j'en ai fait la demande...j'étais loin de penser que le CIN avait conservé dans ses archives ce genre de document après tout ce temps...! En tous les cas si cela peut vous aider, vous saurez à qui vous adresser, on ne sait jamais.
C'est le CC Jacques MEYER, pilote de cours BS Sitel, SQ Radio et Fil, stages Télécom, lui-même ancien BS Radio, avec qui l'échange de courriels à été très sympa, qui me l'a fait parvenir.
Voici donc la photo du BS Radio janvier à novembre 1974 et cerise sur le gâteau, tous les noms correspondants:




J'espère comme moi que vous y retrouverez quelques visages amis ? Dans cette promo 1974 nous nous entendions tous vraiment très bien, il régnait une très bonne ambiance.J'en garde un excellent souvenir. Un regret tout de même, ne pas y voir figurer mon "binôme" durant les cours de matériel et manips...: le stagiaire gabonais Jules Ikouakoua obligé de partir quelques temps avant la fin, je crois aux U.S ou Canada (?) pour armer une frégate afin de la ramener au Gabon. L'anecdote qui m'a été rapportée plus tard, durant le retour, le bâtiment a eu de gros problèmes et une avarie... ? Ensuite Jules est passé Officier, le premier officier transmissions de la Marine gabonaise (...toujours d'après ce qui m'a été dit ?)
Si vous avez des nouvelles des uns ou des autres, faites passer l'info...
Bonne journée
Christian

  Génial !!! Christian Bouté.

Est-ce à dire que le CIN concerne des archives de l'école des radios ? lesquelles ? documents ? photos de tous les stages depuis les débuts de l'école ? (BE, BS etc...).
Comme tu es en liaison avec eux, peux-tu aller plus avant dans l'investigation ?

Je suis persuadé que cela serait profitable à tous.
Bonne journée.  

Bonjour Jean-Pierre,
En effet j'ai l'e-mail du "pilote" BS.... je vais donc lui demander quelles sont les archives conservées au CIN. A la suite de quoi je communiquerai toutes les infos.
Bonne journée à toi.
Christian

Christian, quel plaisir de revoir tous ces collègues (malheureusement tous perdus de vue).