Salut,
Ma carrière chez les sémaphoristes fut brève, et un peu décousue.
QM2 timonier comme d’autres, tels que LOIR, CELIS affectés au sce ter, en principe au pc trans de premar4.
Or à cette époque une triste affaire dont je ne peux me faire l’écho ici, a crée un besoin urgent de guetteurs.
La vigie Lamoune nous était souvent destinée, car le pc trans n’étant pas loin, on cumulait !
Suite à cette triste histoire citée plus haut, je me suis trouvé détaché au SEM du Cap Figalo.
Isolés, loin de tout, on était ravitaillé par un vieil arabe et son bourricot qui nous portait le pain et la viande tous les deux jours.
Il y avait le chef de poste, le très sympathique SM QUESSADA Raymond, que quelques uns parmi vous ont pu connaître, puis moi-même pour le seconder pour le service, qui se limitait à une surveillance diurne et un signalement des bateaux se trouvant en zone interdite, ainsi que des vacation radio avec le pc ops d’Oran.
Ces vacation radio avait lieu toute les deux heures la nuit.
Le reste du personnel était constitué de 4 matelots qui étaient chargé uniquement de la garde (la plupart du temps indésirables à l’Unité Marine Oran qui préférait les voir de loin).
Le matériel : un mat de pavillon, une paire de jumelles, un projecteur dont on ne pouvait pas trop se servir, car on était alimenté en 24 v, comme pour le frigo.
Une mitrailleuse Hotskisch 8 mm sur la tour, et des fusils.
Des bons vieux Lebel avec lesquels on tirait très souvent pour s’entraîner, la DCAN Oran lors du ravitaillement mensuel ne regardait pas à la dépense pour nous faire épuiser ces stocks de cartouches de 8, puisque à cette époque le Mas était en service.
Plusieurs fois des alertes : une clôture électrifiée, qui déclenchait l’alarme ce devait être des lapins, chacals ou autres bestioles qui s’approchaient de trop près.
Nous n’avons jamais eu d’alerte « vraies » du temps ou j’y étais.
Nous avions néanmoins des MAS et Thompson pour la défense.
Les seconds qui sont venus nous remplacer était : Martin, Castaldi, Roué.
Puis retour à Oran : re-vigie, re-pc trans, remplacements épisodiques au cap Falcon, etc...
Le travail à la vigie : pointages de tous le navires entrant ou sortant d’Oran ou de Kebir.
Quelques signaux flottants.
Et nos observations météo que l’on transmettait régulièrement à la station de la Senia : nébulosité, identifications des nuages (des fois un peu fantaisiste), l’état de la mer et la force du vent. Mais on avait pas d’anémomètre, alors c’était au pif !
Le chef des guetteurs était le S.M. LEBEC.
Voila
On était loin des installations modernes actuelles.
J’ai quelques photos que je mettrai un jour sur le forum, quand j’aurai bien maîtrise la chose.
Je tiens à préciser que tout ce qui est dit ici est mon expérience personnelle qui n’a peut être rien à voir avec la vie dans les autres sémaphores d’AFN, la seule chose commune étant peut être l’insécurité.
Cordialement.
Ma carrière chez les sémaphoristes fut brève, et un peu décousue.
QM2 timonier comme d’autres, tels que LOIR, CELIS affectés au sce ter, en principe au pc trans de premar4.
Or à cette époque une triste affaire dont je ne peux me faire l’écho ici, a crée un besoin urgent de guetteurs.
La vigie Lamoune nous était souvent destinée, car le pc trans n’étant pas loin, on cumulait !
Suite à cette triste histoire citée plus haut, je me suis trouvé détaché au SEM du Cap Figalo.
Isolés, loin de tout, on était ravitaillé par un vieil arabe et son bourricot qui nous portait le pain et la viande tous les deux jours.
Il y avait le chef de poste, le très sympathique SM QUESSADA Raymond, que quelques uns parmi vous ont pu connaître, puis moi-même pour le seconder pour le service, qui se limitait à une surveillance diurne et un signalement des bateaux se trouvant en zone interdite, ainsi que des vacation radio avec le pc ops d’Oran.
Ces vacation radio avait lieu toute les deux heures la nuit.
Le reste du personnel était constitué de 4 matelots qui étaient chargé uniquement de la garde (la plupart du temps indésirables à l’Unité Marine Oran qui préférait les voir de loin).
Le matériel : un mat de pavillon, une paire de jumelles, un projecteur dont on ne pouvait pas trop se servir, car on était alimenté en 24 v, comme pour le frigo.
Une mitrailleuse Hotskisch 8 mm sur la tour, et des fusils.
Des bons vieux Lebel avec lesquels on tirait très souvent pour s’entraîner, la DCAN Oran lors du ravitaillement mensuel ne regardait pas à la dépense pour nous faire épuiser ces stocks de cartouches de 8, puisque à cette époque le Mas était en service.
Plusieurs fois des alertes : une clôture électrifiée, qui déclenchait l’alarme ce devait être des lapins, chacals ou autres bestioles qui s’approchaient de trop près.
Nous n’avons jamais eu d’alerte « vraies » du temps ou j’y étais.
Nous avions néanmoins des MAS et Thompson pour la défense.
Les seconds qui sont venus nous remplacer était : Martin, Castaldi, Roué.
Puis retour à Oran : re-vigie, re-pc trans, remplacements épisodiques au cap Falcon, etc...
Le travail à la vigie : pointages de tous le navires entrant ou sortant d’Oran ou de Kebir.
Quelques signaux flottants.
Et nos observations météo que l’on transmettait régulièrement à la station de la Senia : nébulosité, identifications des nuages (des fois un peu fantaisiste), l’état de la mer et la force du vent. Mais on avait pas d’anémomètre, alors c’était au pif !
Le chef des guetteurs était le S.M. LEBEC.
Voila
On était loin des installations modernes actuelles.
J’ai quelques photos que je mettrai un jour sur le forum, quand j’aurai bien maîtrise la chose.
Je tiens à préciser que tout ce qui est dit ici est mon expérience personnelle qui n’a peut être rien à voir avec la vie dans les autres sémaphores d’AFN, la seule chose commune étant peut être l’insécurité.
Cordialement.