Le Trans-Indochinois, surnommé la « Rafale », non par dérision pour sa vitesse,( 40 kms/heure) mais par les trois convois qui le compose espacés de quelques centaines de mètres. La ligne qui relie le nord (frontière chinoise) au sud couvre 1.700 kilomètres de côte, en passant par la chaine Annamitique, au col des nuages, pour rejoindre PhanThiet puis Saigon. Les travaux débutèrent en 1900 Pour s’achever, après d’énormes difficultés, en 1936. La ligne est jalonnée de nombreux ouvrages d’arts. Près de 1400 ponts, viaducs, certains de G. Eiffel, et de tunnels enjambent et traversent fleuves et chaines montagneuses. De nombreuses stations desservent la ligne, dont le projet, au retour de la France en Indochine, devait l’étendre au Cambodge.
Les convois, au nombre de trois, dont un train blindé en protection, sont entrainés par trois locomotives : 2 « Pacifics 231 A », et une « Mikado ». La logistique est imaginée et mise sur pied par le capitaine Raphanaud du génie légion du 2° R.E.I. basé à Nha-Trang. Les travaux sont dirigés par l’ingénieur Labrice aidé par un légionnaire, ancien officier mécanicien des U. Boots de la kriegsmarine. Casemates et blindages sont récupérés d’épaves de navires. Les travaux vont durer 6 mois. Le train blindé deviendra opérationnel a/c de novembre 1948. Il comprend, outre les 3 locos :
14 wagons bunkers ; dont 1 wagon P.C., 1 wagon infirmerie, 1 wagon cuisine- restaurant, 2 plates-formes pilotes et de matériel de réparation.
L’équipage est composé d’une centaine d’hommes ; légionnaires et supplétifs d’éthnies des hauts plateaux. Canons de 40, mitrailleuses de 20, 12,7 et autre armement constituent la protection des convois. A noter qu’un groupe mobile embarqué accompagne « La Bête » communément appelée. Ch.Lepiller.
Les convois, au nombre de trois, dont un train blindé en protection, sont entrainés par trois locomotives : 2 « Pacifics 231 A », et une « Mikado ». La logistique est imaginée et mise sur pied par le capitaine Raphanaud du génie légion du 2° R.E.I. basé à Nha-Trang. Les travaux sont dirigés par l’ingénieur Labrice aidé par un légionnaire, ancien officier mécanicien des U. Boots de la kriegsmarine. Casemates et blindages sont récupérés d’épaves de navires. Les travaux vont durer 6 mois. Le train blindé deviendra opérationnel a/c de novembre 1948. Il comprend, outre les 3 locos :
14 wagons bunkers ; dont 1 wagon P.C., 1 wagon infirmerie, 1 wagon cuisine- restaurant, 2 plates-formes pilotes et de matériel de réparation.
L’équipage est composé d’une centaine d’hommes ; légionnaires et supplétifs d’éthnies des hauts plateaux. Canons de 40, mitrailleuses de 20, 12,7 et autre armement constituent la protection des convois. A noter qu’un groupe mobile embarqué accompagne « La Bête » communément appelée. Ch.Lepiller.