Les Guetteurs Sémaphorique jusque vers les années 1975 vivait à deux par poste, et à 5 ou six dans les vigies, à l'exclusion de tout personnel appelé. Puis quelqu'un eu l'idée saugrenue de faire participer du personnel du contingent (en général natif de la ville ou village proche), afin de renforcer le personnel. L'âge d'or était terminé.
Si nous revenons en arrière, chaque guetteur était logé dans un logement de fonction attenant ou integré au sémaphore.
Nous effectuions 24h de service et 24 heures de corvées. La veille par elle-même durait du lever au coucher du soleil. Il n'était pas rare de se relever la nuit lors d'opérations de sauvetage, puisque à cette époque les CROSS n'existaient pas, et nous étions commandant opérationnel sur zone, nous étions en relations avec la Prémar et les moyens de sauvetage engagés. Lors des départs en permissions, le deuxième guetteur assurait la veille tous les jours, et je me suis vu (à Fécamp) assurer la veille pendant 3 jours pleins sans sommeil (échouage d'un cargo sous le sémaphore en tempête d'équinoxe).
Nous avions dans nos cuisines, des renvois d'écoute LIPAT et VHF, ce qui nous permettaient de pouvoir manger, et d'assurer une veille radio permanente.
Pour les postes effectuants des relevés météo toutes les trois heures, le temps de sommeil manquait, et bien souvent, arrivé au dernier relevé de 03h00 Z, nous ne nous recouchions pas, afin d'éviter une nouvelle fois de réveiller nos épouses, qui elles aussi, vivaient à ce rythme.
Pour tous les sémaphores à terre la vie était normale, avec scolarité pour les enfants sans problème. Les problèmes arrivaient lorsqu'il fallait passer en secondaire.
Par contre la vie dans les îles, je pense en particulier à Penfret, Molène, Ouessant (les plus exposés), mais aussi les sémaphores dans les iles de Bretagne nord et bretagne sud, ainsi que ceux situé au sud de St Nazaire, était pour les familles assez rude, d'autant plus que n'étant pas NATIF, nous avions droit à un certain sectarisme Ilien.
Mais il ne faut pas oublier qu'en remontant dans le temps, nous avions quand même la considération de la population maritime. En effet, les sémaphores assuraient le rôle de bureau du télégraphe, et bien souvent étaient les seuls à posséder le téléphone pour les cas urgents.
Il fallait quand même à nos épouses une bonne dose d'optimisme, pour passer les hivers dans ces lieux hostiles, balayés par les tempêtes.
Si nous revenons en arrière, chaque guetteur était logé dans un logement de fonction attenant ou integré au sémaphore.
Nous effectuions 24h de service et 24 heures de corvées. La veille par elle-même durait du lever au coucher du soleil. Il n'était pas rare de se relever la nuit lors d'opérations de sauvetage, puisque à cette époque les CROSS n'existaient pas, et nous étions commandant opérationnel sur zone, nous étions en relations avec la Prémar et les moyens de sauvetage engagés. Lors des départs en permissions, le deuxième guetteur assurait la veille tous les jours, et je me suis vu (à Fécamp) assurer la veille pendant 3 jours pleins sans sommeil (échouage d'un cargo sous le sémaphore en tempête d'équinoxe).
Nous avions dans nos cuisines, des renvois d'écoute LIPAT et VHF, ce qui nous permettaient de pouvoir manger, et d'assurer une veille radio permanente.
Pour les postes effectuants des relevés météo toutes les trois heures, le temps de sommeil manquait, et bien souvent, arrivé au dernier relevé de 03h00 Z, nous ne nous recouchions pas, afin d'éviter une nouvelle fois de réveiller nos épouses, qui elles aussi, vivaient à ce rythme.
Pour tous les sémaphores à terre la vie était normale, avec scolarité pour les enfants sans problème. Les problèmes arrivaient lorsqu'il fallait passer en secondaire.
Par contre la vie dans les îles, je pense en particulier à Penfret, Molène, Ouessant (les plus exposés), mais aussi les sémaphores dans les iles de Bretagne nord et bretagne sud, ainsi que ceux situé au sud de St Nazaire, était pour les familles assez rude, d'autant plus que n'étant pas NATIF, nous avions droit à un certain sectarisme Ilien.
Mais il ne faut pas oublier qu'en remontant dans le temps, nous avions quand même la considération de la population maritime. En effet, les sémaphores assuraient le rôle de bureau du télégraphe, et bien souvent étaient les seuls à posséder le téléphone pour les cas urgents.
Il fallait quand même à nos épouses une bonne dose d'optimisme, pour passer les hivers dans ces lieux hostiles, balayés par les tempêtes.
Dernière édition par Fanch 56 le Jeu 16 Avr 2009, 13:45, édité 1 fois