par DENZER Philippe Mar 23 Juil 2013 - 19:01
Dimanche 23 12h00 Appareillage de Fremantle.
Lundi 1er décembre Rentrons dans le Bligh Sound (Nouvelle Zélande, île du sud) ou Doubtful Sound (à voir ?).
A 07h00, mouillons au fond du fjord.
Escale propice pour repeindre la coque.
Aucune âme vit dans cette endroit.
Une embarcation, avec quelques permissionnaires (en bleu de chauffe) dont je faisais partie, nous descend à terre.
Balade dans la jungle : avons vu un kiwi.
La végétation était luxuriante, comme dans les films de Tarzan.
L’humidité était à son maximum, un tapis de mousse d’ un mètre recouvrait toute la surface.
Tous les arbres sont en état de décomposition.
Nous pouvions les faire tomber d’un coup de pied ou d’un coup de manchette, comme dans les films de karaté.
De nouvelles pêches miraculeuses ont été faites le long du bord.
Mercredi 03 07h00 Appareillage pour le Milford Sound
11h00 Mouillage au fond du fjord.
Quelques habitations, une piste d’atterrissage, un hôtel.
Une dizaine de permissionnaires pour saluer les habitants et retour à bord.
13h00 Appareillage.
Samedi 06 08h00 Arrivée à Baie des îles ou Baie des Anges (à voir ?) .
Levée de courrier en timbres français en partance par valise diplomatique.
18h00 Appareillage
Dimanche 07 11h30 Accostage à Tauranga.
Des familles Néo-zélandaises attendaient sur le quai pour inviter un marin au passage de la coupée.
Ma famille d’accueil avait une fille de mon âge, ainsi que celle de mon meilleur ami, Francis.
Celles-ci nous ont sortis en « boîte ».
Moments agréables. Rosemary et Ruthane, nos deux cicérones, étaient charmantes.
J’ai correspondu pendant de longs mois avec elle.
Observations : Nous étions en mission de représentation.
C’est pourquoi, nous avions fait une escale « peinture » au Bligh Sound.
A cette époque, la France, et surtout ses marins, était très aimée (le « Rainbow-Warrior » n’existait pas).
Anecdote :
La Nouvelle Zélande étant un pays modèle du point de vue sanitaire : chaque bâtiment accostant, était soumis à un contrôle draconien par les services spécialisés.
Déclaration de tous les animaux et interdiction de consommer de la viande ne provenant pas de ce pays. Les inspecteurs ont donc eu accès à la chambre froide de mes frigos vivres, pour y installer des filets sous scellés, empêchant la consommation de notre viande (un plus pour nous ; avons enfin mangé de la viande succulente, ce qui nous changeait du zébu tra -ditionnel de Madagascar).
Grosse angoisse lors de cette visite : pourvu qu’ils ne relèvent pas trop la tête, et constatent les peaux de manchots séchant, embarqués aux îles Kerguelen !!! Ouf !!!
Pour ce qui est du chien « Whisky », pas de problème, celui-ci ayant son livret militaire et son carnet de santé en « bonne et due forme ».
Le lendemain matin, la « Une » des journaux faisait étalage de ces chers petits Français, avec une photo du chien accompagné d’un pigeon !!
Ce volatile faisait partie d’une quinzaine, achetée par le chef de gamelle des officiers mariniers au départ de Diégo, comme supplément à l’ordinaire, et a réussi à échapper à la casserole, on lui a donc laissé la vie sauve (le pauvre, il n’avait presque plus de plumes).
Les inspecteurs sanitaires sont donc revenus « illico presto » à bord, le carnet de PV à la main.
L’officier de quart à la coupée a évité un incident diplomatique, en assurant que le pigeon avait été très goûteux avec une boîte de petits pois.
Nous embarquons un amiral français pour l’emmener à Auckland.
Sommes allés en excursion à Rotorua, visiter le village Maori, et voir un site de geysers.
Avons vu beaucoup de moutons (cinq à six fois plus d’ovins que d’habitants).
Jeudi 11 décembre 20h00 Appareillage
Vendredi 12 08h30 Accostage à Auckland.
Mardi 16 09h00 Embarcation d’un amiral français, allons de nouveau à Baie des îles le 16 et 17 et à Doubtless Bay, de là l’amiral est rentré en voiture à Auckland.
Une corvée de moins : retourner à Auckland. Départ pour Nouméa avancé.
Mercredi 17 Départ le soir pour Nouméa.
Quelques réponses avec un extrait de mon journal de bord.