Le Laënnec est un voilier en fer, de transport, construit à Saint-Nazaire en 1902. En 1921, il est laissé à l'abandon dans l'estuaire de la Loire. De 1928 à 1930 il reprend du service pour transporter du salpêtre. En 1930, il est vendu au gouvernement Finlandais comme navire école et aussi "vrp" pour la promotion de l'industrie finlandaise. Il avait été rebaptisé Suomen Joutsen, ce qui signifie le cygne finlandais. Il termine sa carrière active à quai dans le port fluvial de Turku.
Dans les années 50 avait été créé le Comité d'Etudes et de Liaisons des Intérêts Bretons (CELIB). Pour la 1ère fois on trouvait dans un comité tous les parlementaires, quel que soit leur bord, tous les représentants économiques, sociaux, culturels des départements bretons, unis pour promouvoir le développement économique et l'identité de la Bretagne. Ce comité était présidé par René Pléven, ancien ministre. René Pléven avait écrit au gouvernement Finlandais pour lui proposer de racheter le trois mâts. Hélas, la Finlande avait décliné l'offre. Quel bel ambassadeur aurait trouvé là le CELIB pour la Bretagne !
Aujourd'hui le navire a été cédé à la ville qui en a fait un musée et en assure juste l'entretien minimum.
En visitant un membre de ma famille à l'hôpital de Quimper, qui porte comme le savent les autochtones, le nom de Laennec, j'ai eu la surprise de trouver dans un de ces petits salons où l'on peut patienter en attendant que notre malade soit visible, une superbe maquette du Laennec, presque dissimulée derrière une jardinière. Même là il s'enfonce dans l'oubli.
Dans les années 50 avait été créé le Comité d'Etudes et de Liaisons des Intérêts Bretons (CELIB). Pour la 1ère fois on trouvait dans un comité tous les parlementaires, quel que soit leur bord, tous les représentants économiques, sociaux, culturels des départements bretons, unis pour promouvoir le développement économique et l'identité de la Bretagne. Ce comité était présidé par René Pléven, ancien ministre. René Pléven avait écrit au gouvernement Finlandais pour lui proposer de racheter le trois mâts. Hélas, la Finlande avait décliné l'offre. Quel bel ambassadeur aurait trouvé là le CELIB pour la Bretagne !
Aujourd'hui le navire a été cédé à la ville qui en a fait un musée et en assure juste l'entretien minimum.
En visitant un membre de ma famille à l'hôpital de Quimper, qui porte comme le savent les autochtones, le nom de Laennec, j'ai eu la surprise de trouver dans un de ces petits salons où l'on peut patienter en attendant que notre malade soit visible, une superbe maquette du Laennec, presque dissimulée derrière une jardinière. Même là il s'enfonce dans l'oubli.