Le Félix Éboué (P784) est un Patrouilleur de la Marine Française.
Le Félix Éboué est le dernier des six navires commandés. Sa livraison est prévue en 2025.
Portant le nom de Félix Éboué, Compagnon de la Libération.
Félix Éboué, né le 26 décembre 1884 à Cayenne (Guyane), décédé le 17 mai 1944 au Caire, est un administrateur colonial, résistant de la première heure durant la Seconde Guerre mondiale et homme politique Français.
Sitôt la France hexagonale occupée par les armées du IIIe Reich, étant le gouverneur du Tchad, alors possession coloniale Française, il range le territoire du côté de la France Libre dès qu'il entend l'appel du 18 Juin 1940 du Général de Gaulle.
Il donne ainsi officiellement à la France libre les attributs légaux d'un État souverain et devient, suivant la volonté du Général de Gaulle, le troisième Compagnon de la Libération. Depuis le 20 mai 1949, Félix Éboué repose au Panthéon.
Le Félix Éboué est le dernier des six navires commandés. Sa livraison est prévue en 2025.
Portant le nom de Félix Éboué, Compagnon de la Libération.
Félix Éboué, né le 26 décembre 1884 à Cayenne (Guyane), décédé le 17 mai 1944 au Caire, est un administrateur colonial, résistant de la première heure durant la Seconde Guerre mondiale et homme politique Français.
Sitôt la France hexagonale occupée par les armées du IIIe Reich, étant le gouverneur du Tchad, alors possession coloniale Française, il range le territoire du côté de la France Libre dès qu'il entend l'appel du 18 Juin 1940 du Général de Gaulle.
Il donne ainsi officiellement à la France libre les attributs légaux d'un État souverain et devient, suivant la volonté du Général de Gaulle, le troisième Compagnon de la Libération. Depuis le 20 mai 1949, Félix Éboué repose au Panthéon.
- Spoiler:
- D'une famille originaire de Roura, issue de "nouveaux libres" (esclaves émancipés par l'abolition de 1848). Il est le quatrième d'une famille de cinq enfants.
Après de brillantes études à Cayenne, il obtient en 1898 une bourse d'études en France et part pour Bordeaux, inscrit au lycée Montaigne.
Dans la capitale girondine, en complément de ses études, Félix Éboué s'adonne au sport et particulièrement au football, et devient capitaine de l'équipe du lycée, les "Muguets". Avec celle-ci, il se rend à Strasbourg, en Belgique et en Angleterre. Ces déplacements lui permettent d'étudier sur le vif le tempérament des joueurs et des habitants des régions visitées. Les comptes rendus des journaux régionaux (Le Phare de la Loire, Le Populaire) enregistrent les succès de l'équipe bordelaise et rendent avec détails, l'entrain et l'adresse d'un joueur noir de cette équipe auquel est due en grande partie la victoire. Sous les couleurs du Stade bordelais UC (SBUC) et du Sporting club universitaire de France (SCUF), il connaît les joies du stade. Il obtient à Bordeaux son baccalauréat de lettres, puis va s'installer à Paris où il suit des études de droit tout en suivant l'enseignement de l'École coloniale (où sont formés les administrateurs de la France d'outre-mer).
Il obtient en 1908 sa licence à la faculté de droit.
Élève administrateur des colonies, puis administrateur-adjoint, Félix Éboué est affecté en 1910 en Afrique-Équatoriale française, à Madagascar, puis en Oubangui-Chari (actuelle République centrafricaine).
Il est nommé en 1927 Chevalier de la Légion d'Honneur sur la proposition du ministre de l'Instruction publique. Il est nommé administrateur chef en 1932.
Devant la menace d'un futur conflit, il est nommé en 1938 Gouverneur du Tchad, avec pour mission d'assurer la protection de la voie stratégique vers le Congo Français.
Il fait construire les routes qui permettront en janvier 1941 à la colonne Leclerc de remonter rapidement à travers le Tibesti vers l'Afrique du Nord.
Dès le 18 juin 1940, Félix Éboué se déclare partisan du Général de Gaulle, dont il entend l'appel à la radio.
Le 26 août, à la mairie de Fort-Lamy, il proclame, avec le colonel Pierre Marchand, commandant militaire du territoire, le ralliement officiel du Tchad au Général de Gaulle, donnant ainsi le signal de redressement de l'Empire tout entier et une légitimité politique à la France Libre, jusqu'alors dépourvue de tout territoire. René Pleven, envoyé du Général de Gaulle assiste à cette proclamation. Le 15 octobre, Félix Éboué reçoit le Général de Gaulle à Fort-Lamy, qui va le nommer, le 12 novembre, Gouverneur général de l'Afrique-Équatoriale Française. Le 29 janvier 1941, il figure parmi les cinq premières personnes à recevoir du Général de Gaulle la croix de l'ordre de la Libération.
Félix Eboué transforme l'Afrique-Équatoriale Française (A.-E.F.) en une véritable plaque tournante géostratégique, d'où partent les premières forces armées de la France Libre, conduites par les Généraux de Larminat, Kœnig et Leclerc.
Résidant à Brazzaville, il organise une armée de 40 000 hommes et accélère la production de guerre, où il peut enfin appliquer la "politique indigène" qu'il a eu le temps de mûrir au cours de sa longue carrière.
La conférence des hauts dirigeants administratifs des territoires africains tenue à Brazzaville le 22 janvier 1944 retient la thèse d'Éboué sur l'assimilation. Il ne voit pas les réalisations issues de cette conférence. Fatigué, il part se reposer en Égypte, après avoir séjourné en Syrie. Il meurt d'une congestion cérébrale au Caire le 17 mai 1944 entouré de sa femme, de sa fille et de son fils cadet.
Tous ses enfants ont combattu dans les Forces Françaises Libres, Henry et Robert dans la 1re DFL à partir de 1942, Charles dans les Forces Aériennes Françaises Libres, Ginette dans les Volontaires Féminines. Henry Éboué s'est évadé d'un camp de prisonniers allemand, probablement en 1942.
- Officier de la Légion d'Honneur
- Ordre de la Libération Compagnon de la Libération par décret du 29 janvier 1941 (3e récipiendaire)
- Chevalier de l'ordre des Palmes académiques
- Chevalier de l'ordre du Mérite agricole
- Médaille Coloniale Médaille coloniale
- Médaille de la jeunesse, des sports et de l'engagement associatif, or (médaille d'honneur de l'éducation physique)
- Commandeur de l'Ordre du Nichan Iftikhar (Tunisie).