Je vous propose de découvrir le musée de la cavalerie à Saumur ( 49 ).
Tout d'abord salle de tradition de l'école de cavalerie, donc non accessible aux civils, ces collections ont investies une des anciennes écuries de l'école et devient musée militaire.
Voici quelques photos prises en 2007, peu de temps après son ouverture de la salle dévolue aux souvenirs contemporains, cette salle n'ayant pas encore été aménagée, elle ne comportait donc pas de vitrines, ce qui m'avais permis de prendre des photos facilement ( sans ce problème de reflets )
Tenue bleu horizon, d'un capitaine de cavalerie, monté. Sur l'épaule les chevron de présence au front le premier pour un an les suivant pour six mois.
- Spoiler:
Le capitaine du 27e régiment de cavalerie, il aborde les rubans de la Légion d'honneur et de la médaille militaire ( certainement un sous officier ayant accédé à " l'épaulette " sous le feu. ) Il porte un ceinturon Sam Brown Britannique, très en vogue chez les officier à la fin de la guerre.
Cavalier démonté.
Nombre de cavalier furent " démonté " et équipés comme des fantassins, tenue bleu horizon capote, culotte et bandes molletières, brelage avec cartouchières en cuir, comme tous il a touché le casque inter arme Adrian modèle 1915, la grenade étant le symbole de l'infanterie et de la cavalerie.
Vue d'ensemble.
Chasseur en 1914, culotte garance, vareuse bleu azur, trèfles blanc sur les épaules. Le shako est recouvert d'une housse de toile afin de le dissimuler.
Cuirassier IIIe République, c'est ainsi que les cuirassiers chargeaient sur les Hulant en 1914.
Colonel du 3e régiment de cuirassier. La longue crinière de cheval sur le casque, protège la nuque du cavalier ( car un sabre ne peu la trancher ), les épaulettes protègent les épaules là aussi d'un éventuel coup de sabre. La cuirasse protège le tronc du tir de petits projectiles.
Manteau d’officier de cavalerie modèle 1914. Il était porté par le lieutenant de Lattre de Tassigny lorsqu’il reçut le coup de lance, l’accroc raccommodé en haut de la poitrine est bien visible.
Confectionné en drap de troupe gris-de-fer bleuté, il présente un col rabattu fermant par une agrafe. Les pattes de collet sont en drap du fond et brodées au numéro du régiment en cannetille argent. Destiné comme il se doit au service à cheval, ce manteau dispose d’une longue ouverture dorsale permettant aux pans de recouvrir le troussequin et les jambes du cavalier. Il ferme par cinq boutons bombés du modèle propre à son arme et possède des poches de hanches à ouverture en diagonale. Deux fentes latérales permettent de passer les mains et d’accéder au vêtement de dessous. Les manches se terminent par un parement en botte, mais ne comportent pas de galons.
" Le 12 e Dragons est mis en alerte dès le 31 juillet 1914 à 0h35, et se met en marche le soir même vers sa zone d’action. Immédiatement engagé dans des missions de reconnaissance afin de déterminer le dispositif ennemi, le lieutenant de Lattre a l’honneur de rendre compte du tout premier coup de canon allemand dans son secteur (en forêt de Vitrimont près de Lunéville) le 3 août après-midi. Commence pour son régiment, à l’instar des autres unités de cavalerie, une période éprouvante où ses pelotons souvent isolés sont engagés quotidiennement dans des combats de rencon- tre. Toujours au contact immédiat de l’ennemi, les chocs sont brefs et violents, et le feu de l’artillerie lourde adverse souvent meurtrier. C’est dans ce contexte que de Lattre est blessé une première fois le 11 août 1914 d’un éclat d’obus au genou, dans la région de Valhey (Meurtheet- Moselle) ; souffrant de sa blessure, il ne se fait évacuer que le 16, et pour quelques jours seulement puisque dès début septembre, il est à nouveau à cheval. Le 15 septembre 1914, le peloton de Lattre part reconnaître l’est de la vallée de la Moselle, au nord de la route Pont-à-Mousson/Commercy, près de la forêt du Bois le Prêtre. Parvenu à la tombée de la nuit au lieudit Auberge St Pierre, un combat de rencontre s’engage dans la pénombre contre une patrouille de uhlans également en reconnaissance : dans la mêlée confuse le lieutenant de Lattre reçoit un coup de lance dans la poitrine, mais parvient cependant à sabrer un cavalier allemand et en blesser un autre avant de donner l’ordre de rompre le contact. Isolé des lignes françaises et très affaibli par sa blessure, il rallie Pont-à-Mousson distante de plusieurs kilomètres avec l’aide du dragon Bauër qui l’escorte malgré la consigne de son chef. La ville est occupée et l’officier blessé échappe à la capture grâce à un autre officier de cavalerie, le sous-lieutenant Schmeltz du 5 e Hussards. Un autre de ses hommes, Dumont, s’illustre quant à lui en rejoignant son escadron après 4 jours de cavale dans la zone cernée par l’ennemi. Le lieutenant de Lattre est cité à l’or- dre de l’Armée et proposé pour la croix de chevalier de la Légion d’Honneur, Bauër est nommé brigadier et cité à l’ordre de la Division, ainsi que Dumont. Fin 1914, son rétablissement est terminé et la situation a bien changé : la guerre en rase campagne n’est plus de mise et la lutte est désormais aux tranchées. Le jeune officier de cavalerie déjà combattant éprouvé demande l’infanterie et rejoint courant 1915 le 93 e de ligne, régiment de Vendée ( régiment dans lequel servait mon arrière grand père durant la grande guerre ). Jean de Lattre de Tassigny est nommé au grade de capitaine le 4 avril 1916, et termine la Grande Guerre officier de la Légion d’Honneur (1920), Croix de guerre avec 8 citations, Military Cross, 4 blessures. "
Magnifique uniforme de cavalier d'Afrique.
Capitaine de Spahis ( étoile chérifienne sur le képi donc spahi Marocain ), années 1930 en grande tenue. Tunique Garance, col et pattes de manche garance, patte de collet garance, chiffre et insigne doré, boutons or demi sphérique, galons et épaulettes or. Pantalon bleu ciel, doubles bandes garance. Képi bandeau bleu ciel, calot garance.
Spahis portant le burnous. ( croissant sur le képi, spahi Algérien ou Tunisien ).
Cavalier de régiment blindé en Indochine.
Et en Algérie.