L'église où se trouve le monument.
Juste en face la maison de l'homme politique, officier de réserve.
Le monument sculté par David d'Angers, représentant le Général Bonchamp.
Il contient les restes du général vendéen Charles de Bonchamps.
Lors des guerres de Vendée (1793), tandis qu'il agonise, le général Bonchamps gracie les prisonniers républicains enfermés dans l'église de Saint-Florent-le-Vieil, parmi lesquels se serait trouvé le père du sculpteur David d'Angers. En 1817, ce sculpteur (1788-1856) obtient la commande du monument initiée par des proches du général. Il doit immortaliser le geste magnanime du général. Après avoir figuré au Salon de 1824, le marbre fut installé dans l’église de Saint Florent-le-Vieil et inauguré en juillet 1825.
Charles Melchior Artus de Bonchamps, né le 10 mai 1760 à Juvardeil et mort le 18 octobre 1793 à Varades, est un militaire français et un général royaliste de la guerre de Vendée.
Il reste célèbre pour avoir gracié près de 5 000 soldats républicains à la suite de la bataille de Cholet du 17 octobre 1793, combat au cours duquel il sera mortellement blessé.
Quelques éléments du petits musée :
Le chapeau de Stofflet, le crane se trouve au musée de Cholet.
Jean-Nicolas Stofflet, né le 3 février 1753 à Bathelémont en Lorraine et mort fusillé le 25 février 1796 à Angers, est un militaire français et un général royaliste de la guerre de Vendée.
Il fut nommé major-général de l'armée royaliste et en 1794 succèda à Henri de La Rochejaquelein comme général en chef. Il établit son quartier général dans la forêt de Vezins. Il s'y installa en mai 1793 après la destruction de l'hôpital de charité du monastère des Frères de Saint Jean-de-Dieu1. Ses querelles avec un autre chef vendéen, Charette, et les revers subis par les armées vendéennes le conduisirent à faire sa soumission et à accepter les termes du traité de Saint-Florent-le-Vieil (2 mai 1795).
Cependant, il viola bientôt ce traité et, en décembre 1795, reprit les armes à l'instigation d'agents royalistes pour le compte du comte de Provence (le futur Louis XVIII) de qui il avait reçu le rang de maréchal de camp. Cette dernière tentative de Stofflet échoua complètement.
Il fut surpris par un détachement républicain du régiment de Bassigny, la nuit du 23 au 24 février 1796 dans une métairie, la ferme de la Saugrenière, près de La Poitevinière. Au moment où il se vit pris, Stofflet saisit aux cheveux le grenadier Audions, et il allait l'étrangler si son camarade Chartier ne fût venu à son secours. Conduit à Angers, Stofflet fut condamné à mort par une commission militaire et fusillé le lendemain.
Crane de Stofflet au musée de Cholet.
Pas loin de chez moi, se trouve également la petite commune du Pin en Mauge, fief du général Cathelineau.
Jacques Cathelineau, né le 5 janvier 1759 au Pin-en-Mauges (Maine-et-Loire) et mort le 14 juillet 1793 à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire), est, au cours de la guerre de Vendée, pendant la Révolution française, le premier généralissime de l'armée catholique et royale de Vendée.
Il aurait été surnommé le « Saint de l'Anjou » par ses soutiens durant la guerre de Vendée.
Après la prise de Saumur le 9 juin 1793, l'insurrection prend un tel degré d'importance que les chefs royalistes, quasi-exclusivement issus de la noblesse, choisissent, pour assurer l'accord des opérations, de confier le commandement suprême à un seul. Très aimé des paysans-soldats, unanimement considéré pour son intelligence et sa ferveur religieuse, incarnant aussi sans doute mieux que les autres chefs le caractère populaire de la révolte, Jacques Cathelineau est proclamé généralissime de l'armée catholique et royale par l'assemblée des chefs vendéens le 12 juin 1793.Après avoir pris Angers sans difficulté le 23 juin, l'armée catholique et royale est menée, le 29 juin, à l'attaque de Nantes qui est protégée par le maire Baco. Le nouveau généralissime se présente devant la ville de Nantes à la tête de 40 000 hommes, tandis que Charette doit le seconder avec 10 000 insurgés du Pays de Retz et du bas-Poitou, au Sud de la ville. Cette expédition est mal combinée, elle vient échouer contre les efforts des habitants et d'une garnison de 12 000 hommes. Le 29, Jacques Cathelineau, qui attaque la porte de Rennes, pénètre jusqu'à la place Viarme où un coup de feu, tiré d'une fenêtre, le blesse. Voyant leur chef grièvement frappé, les Vendéens reculent et sont défaits.
Au soir du 29 juin, alors que retentissent les derniers coups de feu, Cathelineau est transporté sur une civière en direction de Saint-Florent-le-Vieil. Ses proches accourent, bien que l’on juge son état sans gravité. Le 13 juillet, une fièvre violente empire son mal. Il meurt le 14 juillet 1793. Sa dépouille gît en la chapelle Cathelineau à Saint-Florent-le-Vieil.
Voila pour cette petite page de notre histoire locale, je ferme la parentaise.