Merci Alain pour ce beau reportage. Lorient, la ville de mes origines familiales, mais malgré mes demandes, je n'y ai jamais été affecté. A la place j'ai eu Diégo ( ) , Cherbourg, Djibouti et bien d'autres avant d’atterrir à Toulon où je suis devenu un "Kermocco" !

Merçi Alain pour tout ce temps que tu consacres pour nous faire partager ces photos et ce reportage relatant une activité aussi riche et que passionnante du port et de la rade de Lorient .
Amicalement.

Belles photos, et c'est vrai qu'on pourrait penser qu'il y a CPA nul et qu'on va avoir droit à une collision en règle... l'effet est quand même "saisissant"...

Je confirme, le contraste serait même plus marqué ou c'est moi qui interprète ?
Belles photos en tout cas, merci Alain !

Même si le noir et blanc ne manque pas de charme, ma préférence va à la couleur.

Pour le port de Lorient il manque la couleur à mon goût..
Par contre pour des natures mortes ou des portraits je préfère le N&B.
Bon vent.

msg 179 / en "mode rétro sur la rade de Lorient" nous dit Alain.
Un article paru dans le Ouest-France d'aujourd'hui me replonge dans le rétro :
"Plastimo célèbre ses 60 ans à Lorient".
Pour ceux qui ne connaissent pas, Plastimo est LA marque emblématique de l'équipement nautique, ancrée à Lorient depuis 1963.

J'ai eu une histoire avec Plastimo et ce n'est pas une histoire d'amour.

Lorient 1979-1984. Un jour, le commandant du STVL Lorient me convoque dans son bureau. Depuis plus de vingt-quatre heures, les Bréguet Atlantic de Lann-Bihoué captent un signal radio émis par une balise de détresse. D'après leurs équipements électroniques embarqués, le navire en perdition se situerait ... dans la ville de Lorient ! Au-dessus de la mer, c'est facile mais au-dessus d'une ville, un avion ne peut déterminer avec précision l'origine d'une émission radio. Le pacha me chargea donc de cette mission : trouver le coupable. Il me précisa par ailleurs que l'amiral suivait personnellement l'affaire.

C'est bien joli tout ça mais avec quoi ? Le b.te et le couteau ?
Le Contrôle TER ne disposait pas de camion gonio, ni même de récepteur mesureur de champ avec antenne directive appropriée. Seule solution dans l'urgence, relations personnelles et système D. Le nef DCAN Electronique me prêtait le mesureur de champ HF et l'antenne directionnelle ad hoc, un énorme cône d'un mètre cinquante environ. Mon ami Jégouzo, chef du roulage au Centre Auto, me fournissait un Junker (camionnette Citroën en tôle ondulée). A tout cela, j'ajoutais un plan de la ville de Lorient, une règle plate, une boussole, un crayon et un manche à balai pour supporter l'antenne. Défense de rire. C'est Raymond Palcy (radio) qui m'accompagnait pour cette délicate mission.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que nous ne passâmes pas inaperçus dans les rues de Lorient. Raymond tenait le manche à balai d'une main et de l'autre main, il tournait doucement l'antenne dans un sens ou l'autre, suivant mes indications. Lorsque le champ HF reçu était au maximum, je traçais sur le plan de Lorient la direction, aussi précise que possible, indiquée par l'antenne.
Après plusieurs relèvements (trois au minimum), j'arrivais à déterminer à quelques mètres près l'origine de l'émission qui avait mis la BAN Lann-Bihoué en alerte : l'entreprise Plastimo, célèbre fabriquant d'équipements nautiques en tous genres. Je demandais à voir le Directeur. Je me présentais et lui expliquais le but de ma visite. Monsieur le PDG me prit de haut :
Nous sommes des professionnels. Avant d'être emballées, toutes nos balises de détresse sont contrôlées à trois reprises successives par nos techniciens. Vous faîtes erreur, il est absolument impossible que cette émission provienne de chez nous. Au revoir, Monsieur.

En clair, le PDG de Plastimo me prenait pour un c.. !
Je m'en retournais à l'Hôtel Gabriel pour rendre compte au pacha du résultat de mes investigations et de la façon pour le moins cavalière dont j'avais été reçu chez Plastimo. J'étais sûr de moi. L'amiral fut aussitôt informé. Moins d'une heure plus tard, je me présentais de nouveau chez Plastimo, épaulé cette fois par deux gendarmes maritimes, officiers de police judiciaire.
Le PDG se radoucit subitement. Plutôt que de subir une perquisition en bonne et due forme, il accepta - enfin - de coopérer, nous accompagna lui-même au magasin et demanda au responsable d'ouvrir devant nous toutes les boîtes contenant des balises de détresse.
Vous devinez la suite ?
Une des balises était en position "ON" !!!
J'étais content de moi. Le PDG en resta coi et bredouilla n'importe quoi.
Le lendemain, il se fendit de deux lettres d'excuses, une à l'amiral commandant la Marine à Lorient et une autre au commandant de la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué.
Et pour le Contrôle TER Lorient ?
Rien
La Marine est trop bonne. Elle aurait dû lui faire payer les heures de vol des Atlantic qui ont décollé pour de faux appels de détresse dont il était responsable.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que nous ne passâmes pas inaperçus dans les rues de Lorient.

Z'ont dû croire à un bizutage ! 

Belle histoire Max
et merci Alain pour ces séries
J'aime bien les N et B

J-M

Merci pour le partage.

Merci Max ! Super aventure!!!!

Du travail de pro Max, un de plus !

Vidéo du 18 juillet 23 de Yolande et Noël Caruso en balade à Kernevel (au bon endroit au bon moment).

- Le Bani Yas (P110) Corvette de la classe Gowind 2500 "Émirats arabes unis".

- Le second bâtiment est le El Amarat (P111).

Déplacement:
2 700 t
Armement:
Exocet
16x VL MICA NG
Tube lance-torpilles

merci pour le partaage.

Belle bête le toutou de la fille !
Merci Alain.
Toujours ce ciel bleu/gris, et cette houle en surface de l'eau........et pas de pluie.
Bon vent.

msg 195 Alain parle de l'entrainement à l'évacuation

Quand j'étais au Contrôle TER Lorient, une fois par an, il y avait un exercice d'évacuation d'un navire en grande difficulté au large de Lorient (feu à bord, naufrage, nombreux blessés, etc.). Le navire en question, c'était un de ceux qui assurent la liaison entre Lorient et Groix. Les participants étaient tous des marins de la Marine Nationale et tout particulièrement des services à terre de Marine Lorient, avec une importante contribution du Service TVL. Etant président des officiers mariniers, le pacha me demandait de les désigner. Je tenais à jour un "tour de corvée" pour les OM et OMS (14 juillet, 11 novembre, exercice d'évacuation, etc.).

Les fusiliers marins et un hélico de l'Aéro participaient également à cet exercice + d'autres éléments non militaires.
Bref, ce que j'en ai personnellement retenu :
A la fin de l'exercice, tout le monde il était content.
Normal : tous les "évacués" et autres "blessés" étaient tous des militaires de carrière, tous jeunes, forts et en parfaite santé.

Mon petit bémol perso : dans la vraie vie, cela ne se passe jamais comme ça !
Dans la vraie vie, sur un navire à passagers, il y a de très jeunes enfants, des personnes âgées, des handicapés, des femmes enceintes, des personnes qui ne comprennent pas le français, des gens qui paniquent, etc. etc.
Vous trouvez vraiment que j'ai l'esprit tordu ?

Tu as raison sur le fond Max mais je pense que l'intérêt de ces exercices se situe à un autre niveau autre que celui de réussite en nombre de personnes sauvegardées.
Les autorités concernées doivent être à même de juger sur le temps de réaction des secours engagés, sur la qualité des transmissions à l'autorité hiérarchique et éventuellement de remédier aux lacunes relevées dans son déroulement.
Ce que je déplorerais surtout, c'est le fait que tout un chacun soit informé au minimum 24h00 avant du déroulement de cet exercice.

Effectivement ce n'est plus un exercice réel , mais une répétition.
Bon vent.