Bonsoir Norbert,
je ne me souviens plus de la boisson du coquetèle, mais ce qu'il y a de sur c'est que celui qui a suivi à l'ambassade de France a été bien arrosé.
L'équipage non de service y avait été invité, chose peu habituelle et nous avons vite appréciés les boissons proposées.
En compagnie de mon camarade Christian DUPUIS, nous avons réussi à parler presque comme des koweitis avec un invité qui s'est avéré être un proche parent du chef de l'état et qui avait le rôle de ministre de la défense.
Dans un état bien chaud (normal le soleil étant couché allah ne voit plus rien dixit notre interlocuteur) à un certain moment il nous demande de lui faire visiter notre beau bâtiment.
Nous lui expliquons qu'il peut venir à bord le lendemain, nous étions au mouillage dans un port de commerce assez loin de l'ambassade.
Devant son insistance nous allons voir le pacha, monsieur Le Meledo, qui après avoir parlementé avec l'ambassadeur nous demande de le conduire à bord et de le conduire à l'officier de garde en attendant son retour.
Il nous a conduit à bord de sa voiture, un palace roulant, et tous les trois direction le port. Tous les gardes se mettaient au garde à vous et au lieu d'attendre la barcasse navette du bord, nous avons vus arriver un énorme hors bord. Nous embarquons avec les quelques permissionnaires qui attendaient la navette et en deux coups d'hélices nous sommes à la coupée.
L'officier de garde avisé arrive et veut prendre en compte l'invité de marque....mais non il ne voulait plus nous lâcher. Il demande à visiter le bord et nous l'emmenons faire un petit tour de tourelle N° 2, histoire de lui donner le tournis.
Puis nous voila arrivés au carré des officiers à déguster le cognac, les petits gâteaux et les gros cigares !!!! deux quartiers maîtres en train de tailler la bavette à une huile Koweiti
Il voulait faire un chèque pour acheter rubis sur l'ongle notre fier lévrier et son équipage. Nous allions devenir mercennaires à la solde du Koweit, mais le pacha est arrivé et tel Zorro, nous à tous sauvés........je ne sais pas si le Koweit à commandé des avisos.
Nous pensions au trapéze du lendemain pour avoir abusé du cigare et du cognac de nos officiers .....mais il n'en à rien été, ni puni, ni décoré
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