A ma sortie du BE gabier; mai 1963, j'étais volontaire pour partir en campagne, grave erreur d'ailleurs, car financièrement ce n'est pas rentable de partir si jeune. Mais bon, je n'avais 18 ans que depuis quelques jours et le lyonnais que j'étais, qui ne connaissais que les rives du Rhône ne pensait qu'à voir du pays. De ce côté-là pas de regrets.
Donc, après quelques jours de permes, j'embarque à Marseille avec quatre autres camarades à bord du Foch… Non! Pas le fier porte avions, mais un superbe paquebot (j'ai la photo) de la compagnie Fabre Fraissinet, qui va nous emmener à Dakar. J'en profite au passage pour remercier l'équipage qui nous a logé dans une petite cabine à l'avant car les autres militaires, marsouins ou infanterie qui avaient embarqué en même temps que nous étaient installés dans la cale. Aux escales d'Alger et Casablanca, nous n'avons pas eu le droit de quitter le bord.:silent:
Au passage du détroit de Gibraltar j'ai pu voir en même temps l'Afrique et l'Europe (c'était merveilleux pour un lyonnais).
Arrivé à Dakar, je fus affecté sur l'aviso Beautemps-Beaupré, le BB pour les intimes, navire hydro chargé de la cartographie des fonds marins pour l'Atlantique Sud. A ce sujet excellente école de manœuvre, les boscos étaient en première ligne.
Bientôt, nous appareillons pour le Cameroun, Mais avant d'arriver à Douala nous faisons escale à Santa Isabel dans l'île de Fernando Poo.(aujourd'hui Bioco) ancienne province Espagnole, au large de la Guinée Equatoriale.
En arrivant dans la baie de Santa Isabel , (Je n'ai pas fait de photos, j'étais au poste de manœuvre sur la plage avant)j'en garde encore le souvenir mais c'est difficile à décrire, j'ai cru entrer dans une carte postale: Sous un ciel bleu, et sur une mer d'huile (Ca n'a pas toujours été le cas), le BB était presque cerné par des montagnes couvertes de la végétation luxuriante des tropiques La ville m'est apparue minuscule dans cet écrin de verdure.
Voilà la vision du lyonnais de ma première escale, pour le reste, il n'y avait pas grand choses à voir, nous avons goûté au porto qui ma fois n'était pas mauvais:drunken: . mais, matelot BE sous durée légale, je n'étais pas fortuné, et bien trop timide pour le reste…..
Donc, après quelques jours de permes, j'embarque à Marseille avec quatre autres camarades à bord du Foch… Non! Pas le fier porte avions, mais un superbe paquebot (j'ai la photo) de la compagnie Fabre Fraissinet, qui va nous emmener à Dakar. J'en profite au passage pour remercier l'équipage qui nous a logé dans une petite cabine à l'avant car les autres militaires, marsouins ou infanterie qui avaient embarqué en même temps que nous étaient installés dans la cale. Aux escales d'Alger et Casablanca, nous n'avons pas eu le droit de quitter le bord.:silent:
Au passage du détroit de Gibraltar j'ai pu voir en même temps l'Afrique et l'Europe (c'était merveilleux pour un lyonnais).
Arrivé à Dakar, je fus affecté sur l'aviso Beautemps-Beaupré, le BB pour les intimes, navire hydro chargé de la cartographie des fonds marins pour l'Atlantique Sud. A ce sujet excellente école de manœuvre, les boscos étaient en première ligne.
Bientôt, nous appareillons pour le Cameroun, Mais avant d'arriver à Douala nous faisons escale à Santa Isabel dans l'île de Fernando Poo.(aujourd'hui Bioco) ancienne province Espagnole, au large de la Guinée Equatoriale.
En arrivant dans la baie de Santa Isabel , (Je n'ai pas fait de photos, j'étais au poste de manœuvre sur la plage avant)j'en garde encore le souvenir mais c'est difficile à décrire, j'ai cru entrer dans une carte postale: Sous un ciel bleu, et sur une mer d'huile (Ca n'a pas toujours été le cas), le BB était presque cerné par des montagnes couvertes de la végétation luxuriante des tropiques La ville m'est apparue minuscule dans cet écrin de verdure.
Voilà la vision du lyonnais de ma première escale, pour le reste, il n'y avait pas grand choses à voir, nous avons goûté au porto qui ma fois n'était pas mauvais:drunken: . mais, matelot BE sous durée légale, je n'étais pas fortuné, et bien trop timide pour le reste…..