Amiral Georges Cabanier, né le 21 novembre 1906 à Grenade (Haute-Garonne), décédé à Paris le 26 octobre 1976, Compagnon de la Libération.
Intègre l'École Navale en 1925, il s'illustre notamment comme commandant du sous-marin Rubis lors de la Seconde Guerre mondiale.
Au début de l'année 1940, le Rubis est envoyé en Grande-Bretagne où il est basé à Harwich puis à Dundee. Au moment où la France signe l'armistice, Georges Cabanier est en mission sur les côtes de Norvège où il mouille des mines dans le chenal de Trondheim. De retour à la base le 30 juin, lui et son équipage apprennent la défaite et décident de rallier la France libre. Poursuivant ses missions sur les côtes norvégiennes, Cabanier est promu capitaine de corvette en janvier 1941 et muté en mai dans le Pacifique où il est commandant de la défense du secteur, puis chef d'état-major de l'amiral Thierry d'Argenlieu, Haut-commissaire des possessions Françaises du Pacifique. Passé Capitaine de Frégate en mars 1943, il prend le commandement du croiseur-auxiliaire Cap des Palmes avec lequel il est intégré à la 3e flotte des États-Unis et participe à l'escorte des convois au large de la Nouvelle-Calédonie et des Nouvelles-Hébrides. En avril 1945, Georges Cabanier est désigné comme membre de la délégation française à la conférence de San Francisco.
Capitaine de Vaisseau, de retour en France, il prend le commandement de l'École Navale en 1945 puis en 1947, celui du croiseur école Jeanne d'Arc.
En juillet 1949 il sert comme attaché naval à Washington où il reçoit ses étoiles de Contre-Amiral en janvier 19512.
Revenu en France, il est secrétaire général adjoint de la défense nationale de janvier 1953 à mars 1954, date à laquelle il prend le commandement de la Marine en Indochine.
Il revient en métropole en février 1956 pour devenir chef de l'état-major particulier du secrétaire d'état à la Marine puis commande le GASM (Groupe d'action anti-sous-marins) en novembre, quelques jours après être passé vice-amiral.
En 1957, alors que son ancien sous-marin le Rubis est destiné à être ferraillé après son désarmement en 1949, Georges Cabanier se bat pour que le Rubis, Compagnon de la Libération, ne finisse pas sous les chalumeaux. Il obtient que le bâtiment soit coulé avec les honneurs au large des côtes Françaises et serve de cible sonar pour la Marine Nationale.
Chef d'état-major de la défense nationale au sein du gouvernement de Gaulle en juin 1958, il est promu Vice-Amiral d'Escadre en novembre puis Amiral le 1er juillet 1960. À la même date, il est nommé chef d'état-major de la Marine, fonction qu'il occupe jusqu'au 1er janvier 1968.
Passé dans la 2e section des Officiers Généraux, il est membre de l'Académie de Marine et Grand Chancelier de la Légion d'Honneur de 1969 à 1975.
Georges Cabanier meurt le 26 octobre 1976 à Paris.
Ses cendres ont été dispersées au large du cap Camarat au-dessus de l'épave du Rubis qu'il avait commandé.
Intègre l'École Navale en 1925, il s'illustre notamment comme commandant du sous-marin Rubis lors de la Seconde Guerre mondiale.
Au début de l'année 1940, le Rubis est envoyé en Grande-Bretagne où il est basé à Harwich puis à Dundee. Au moment où la France signe l'armistice, Georges Cabanier est en mission sur les côtes de Norvège où il mouille des mines dans le chenal de Trondheim. De retour à la base le 30 juin, lui et son équipage apprennent la défaite et décident de rallier la France libre. Poursuivant ses missions sur les côtes norvégiennes, Cabanier est promu capitaine de corvette en janvier 1941 et muté en mai dans le Pacifique où il est commandant de la défense du secteur, puis chef d'état-major de l'amiral Thierry d'Argenlieu, Haut-commissaire des possessions Françaises du Pacifique. Passé Capitaine de Frégate en mars 1943, il prend le commandement du croiseur-auxiliaire Cap des Palmes avec lequel il est intégré à la 3e flotte des États-Unis et participe à l'escorte des convois au large de la Nouvelle-Calédonie et des Nouvelles-Hébrides. En avril 1945, Georges Cabanier est désigné comme membre de la délégation française à la conférence de San Francisco.
Capitaine de Vaisseau, de retour en France, il prend le commandement de l'École Navale en 1945 puis en 1947, celui du croiseur école Jeanne d'Arc.
En juillet 1949 il sert comme attaché naval à Washington où il reçoit ses étoiles de Contre-Amiral en janvier 19512.
Revenu en France, il est secrétaire général adjoint de la défense nationale de janvier 1953 à mars 1954, date à laquelle il prend le commandement de la Marine en Indochine.
Il revient en métropole en février 1956 pour devenir chef de l'état-major particulier du secrétaire d'état à la Marine puis commande le GASM (Groupe d'action anti-sous-marins) en novembre, quelques jours après être passé vice-amiral.
En 1957, alors que son ancien sous-marin le Rubis est destiné à être ferraillé après son désarmement en 1949, Georges Cabanier se bat pour que le Rubis, Compagnon de la Libération, ne finisse pas sous les chalumeaux. Il obtient que le bâtiment soit coulé avec les honneurs au large des côtes Françaises et serve de cible sonar pour la Marine Nationale.
Chef d'état-major de la défense nationale au sein du gouvernement de Gaulle en juin 1958, il est promu Vice-Amiral d'Escadre en novembre puis Amiral le 1er juillet 1960. À la même date, il est nommé chef d'état-major de la Marine, fonction qu'il occupe jusqu'au 1er janvier 1968.
Passé dans la 2e section des Officiers Généraux, il est membre de l'Académie de Marine et Grand Chancelier de la Légion d'Honneur de 1969 à 1975.
Georges Cabanier meurt le 26 octobre 1976 à Paris.
Ses cendres ont été dispersées au large du cap Camarat au-dessus de l'épave du Rubis qu'il avait commandé.