par TUR2 Ven 24 Mar 2023 - 9:44
Bonjour,
J'avais au BE, deux camarades originaires du coin, Meyer et Marty, tous les deux ont du finir mal, c'est à dire MP au moins.
Port Vendres, joli coin, j'ai un souvenir mitigé de mon passage là bas, mais pas en raison du coin proprement dit. J'étais instructeur sur un bâtiment Lybien, l'Ibn Ouf, un BDC flambant neuf construit à la Seyne. Nous naviguions toute la semaine et rentrions le week end. Les entrainements se succèdaient. Nous avons notamment beaché à coté de Port Vendres.
Les menus à bord étaient invariables, on ne mangeait que des salades, des potages immangeables pour moi (trop épicés) et du mouton, du mouton et encore du mouton.
Fatalité, arrivé du coté de Port Vendres, rupture de stock de mouton. L'officier en second vient me voir avec le commis du bord. Il me demande si je peux faire l'intermédiaire, à terre, pendant le beacheage avec un berger trouvé par des biffins pour acheter des moutons. Toutes les conversations étaient en Anglais, pas un seul lybien à bord ne parlait le Français. Je donne mon accord, et, une fois beaché, portes avant ouvertes on débarque, attendus par un biffin dans une jeep. Il nous emmène le commis et moi dans une ferme. Là, conciliabule avec le berge, on s'entend sur le prix des deux bètes, on les charge avec nous sur la jeep et retour à bord. On monte dans le bateau avec la jeep, on décharge les bètes au fond du hangar, et là, sans qu'on m'ait prévenu, un cuistot armé d'un grand couteau égorge immédiatement les moutons. On a beau pas être spécialement sensible... Et, le soir même, servi à table le grand retour du mouton, dur le mouton. Immangeable, comme le potage.
Retour dans ma cabine pour attaquer, comme bien souvent Papy brossard, Mars, Bounty et biscuits divers.
Dans le même secteur, également, un exercice Olives noires, là j'étais sur l'Ile d'Oléron, bâtiment de support pour les dragueurs de la force, Italiens, Turcs, j'en passe... Nous fournissions notamment du pain frais à tout le monde, sauf, évidemment aux Anglais qui n'en voulaient pas. Va comprendre...
Je partage l'avis d'Alain sur Collioure, trop de monde, trop touristique, serrés comme des anchois !
Bien amicalement
TUR2