par dbs Mer 26 Jan 2011 - 12:43
Réponse au Msg 477 (et autres associés)
Par une décision du printemps 1983, ALFOST supprimait la présence des numéros de coque et noms sur les massifs des sous-marins d'attaque et cela dans un but de discrétion, à l'image de ce qui se pratiquait déjà sur les SNLE.
Un sous-marin était, à l'époque, à quelques mois de sa première sortie en mer et, à l'image du premier de la série, il aurait bien aimer pouvoir exister "avec son nom".
Une dérogation lui fut accordée, pour la durée d'une journée ... et pour un seul bord.
DCN Cherbourg acquit en urgence du ruban adhésif de fort large dimension - et rouge qui plus est, faut êtr' réglementaire !- pour répondre au besoin d'une journée mémorable.
C'est ainsi qu'un jour de l'été 1983, un sous-marin appareilla de Cherbourg, le lendemain de la plongée statique, pour les essais de propulsion en surface. Il portait sur le seul flanc tribord du massif 10 caractères qui lui permettraient d'être lui-mêm' .. et pas un autre, pour l'éternité ! ( On est fiers quand on arme un bateau !)
Pour la petite histoire, rendez-vous avait été pris avec un hélicoptère portant photographe mais difficulté naquit d'une brume compacte, de faible épaisseur -une vingtaine de mètre au dessus de l'eau- mais qui pouvait limiter la distance entre "star et paparazzi". Le ciel était très bleu comme normands le gardent en telle belle saison !
Succès de l'opération ne dépendit alors que de la vitesse maximale en surface qui permit de "courir" sur l'avant du voile et de présenter un profil ... que déménagements multiples m'interdisent, à ce jour, de montrer à la foule !
J'oubliais : c'était S avec un 602 et c'était le "SAPHIR".
Tu t'souviens, la Morue ?
Bien à vous
Dbs.