par Salut Gilou ! Et merci pour ta réponse.
Je n'ai connu le PM Benning que peu de temps, mais j'en ai gardé un excellent souvenir. C'était un vieux de la vieille, très expérimenté et qui n'hésitait pas à mettre la main à la pâte pendant les coups de bourre. Bourru et râleur, mais un mec bien.
Scognamiglio a récemment quitté la Marine, il a fini PM. Quant à Maillet et Bronner, je ne sais pas ce qu'ils sont devenus.
On travaillait par bordée, vu l’exiguïté du PC Télec où l'on ne pouvait se tenir qu'à deux, éventuellement trois si le dernier se tenait debout. Donc 12h/jour par tranche de 3 ou 4 heures, parfois plus en cas de ravitaillement à la mer ou autre. Je crois que les seules personnes qui sont rentrées blanches comme des cachets d'aspirine de cette mission en mer Adriatique (avec escales à Brindisi, Venise, Corfou, Le Pirée et passage du Canal de Corinthe) furent les quatre opérateurs Trans du bord.
On aimait bien le quart de zéro à quatre, car on nous foutait la paix à partir de minuit zoulou. Ne restaient à proximité que le chef de quart et les boscos; le boulanger faisait son pain et ses croissants, c'était un pote et il venait toujours nous en porter. On avait un magnétophone et une unique cassette audio de Cindy Lauper !
Le matériel était ancien (téléscripteurs SAGEM des années Giscard, code international n°2 à 5 moments, bandes roulées en 8 sur ratelier...) mais robuste.
Je me souviens qu'il fallait redemander les messages reçus au moment du coucher de soleil, les perturbations électromagnétiques brouillant la réception. "FS QM Anquetil à FGS Nürnberg, peux-tu me renvoyer ton 45 ?" (sous-entendu: il m'en manque la moitié). Ce cirque durait une demi-heure tous les jours, pourtant on n'a jamais perdu un seul message.
Je travaille depuis longtemps dans le domaine de la messagerie électronique - beaucoup plus longtemps que mon court passage dans la Marine - et je repense souvent aux méthodes archaïques que nous utilisions à l'époque pour assurer les communications de nos bateaux et de notre Marine. Ceci dit, nous travaillions avec un souci d'excellence et du zéro défaut que j'ai rarement rencontré depuis "dans le civil".
Je n'ai connu le PM Benning que peu de temps, mais j'en ai gardé un excellent souvenir. C'était un vieux de la vieille, très expérimenté et qui n'hésitait pas à mettre la main à la pâte pendant les coups de bourre. Bourru et râleur, mais un mec bien.
Scognamiglio a récemment quitté la Marine, il a fini PM. Quant à Maillet et Bronner, je ne sais pas ce qu'ils sont devenus.
On travaillait par bordée, vu l’exiguïté du PC Télec où l'on ne pouvait se tenir qu'à deux, éventuellement trois si le dernier se tenait debout. Donc 12h/jour par tranche de 3 ou 4 heures, parfois plus en cas de ravitaillement à la mer ou autre. Je crois que les seules personnes qui sont rentrées blanches comme des cachets d'aspirine de cette mission en mer Adriatique (avec escales à Brindisi, Venise, Corfou, Le Pirée et passage du Canal de Corinthe) furent les quatre opérateurs Trans du bord.
On aimait bien le quart de zéro à quatre, car on nous foutait la paix à partir de minuit zoulou. Ne restaient à proximité que le chef de quart et les boscos; le boulanger faisait son pain et ses croissants, c'était un pote et il venait toujours nous en porter. On avait un magnétophone et une unique cassette audio de Cindy Lauper !
Le matériel était ancien (téléscripteurs SAGEM des années Giscard, code international n°2 à 5 moments, bandes roulées en 8 sur ratelier...) mais robuste.
Je me souviens qu'il fallait redemander les messages reçus au moment du coucher de soleil, les perturbations électromagnétiques brouillant la réception. "FS QM Anquetil à FGS Nürnberg, peux-tu me renvoyer ton 45 ?" (sous-entendu: il m'en manque la moitié). Ce cirque durait une demi-heure tous les jours, pourtant on n'a jamais perdu un seul message.
Je travaille depuis longtemps dans le domaine de la messagerie électronique - beaucoup plus longtemps que mon court passage dans la Marine - et je repense souvent aux méthodes archaïques que nous utilisions à l'époque pour assurer les communications de nos bateaux et de notre Marine. Ceci dit, nous travaillions avec un souci d'excellence et du zéro défaut que j'ai rarement rencontré depuis "dans le civil".
Dernière édition par pierrix le Lun 16 Juil 2018, 18:50, édité 1 fois
il me semble en 1977 /10 , QMA a fait une escale à RIO , du coup nous supprimant cette escale pour nous F765 .
super cette radio, cela me rappelle des souvenirs ,tous ces noms que j'avais oublié 
