par kleinst Mer 22 Aoû 2007 - 9:28
Tu as raison Bernard, mais pour Toulon, cela ne s'est pas tout à fait passé comme çà.
En fait, juste après le sabordage, les commissions d'armistices allemande et italienne vont se partager une bonne partie des épaves françaises.
Les italiens sont surtout intéressés par les gros bâtiments et les allemands par les petits capables d' assurer la défense du littoral méditerranéen.
Les italiens vont donc s' approprier le torpilleur Le hardi (qui va d' ailleurs partir en Italie), le Jean de Vienne, la galissonnière et j' en passe.
Les allemands ne vont remettre en service que des patrouilleurs et avisos mis à part quelques torpilleurs type Melpomène.
Quand aux épaves non réparables de suite où irrécupérables, elles commenceront à être démantelée dès 1943, ainsi de nombreux sous-marins, les croiseur Foch et Algérie par exemple seront démantèlement à plus de 90% avant la libération.
C' est aussi le cas de la Provence où du dunkerque dont il ne restera qu' une partie de la coque à l' arrivée des alliés.
Ces démantelements serviront principalement à alimenter l' industrie allemande.
Quelques épaves seront rétrocédées en 1944 à la France qui constituera alors une "Flotte symbolique" pour la reconstitution de sa Marine après guerre. Elle comportera le Starsbourg, partiellement démantelé, le Mogador et le Volta, mais aussi les torpilleurs inachevés, l' Intrépide et Téméraire.
Après la libération les dernières épaves seront une à une relevées et démantelées par des entreprises italiennes pour la plupart.
Toutefois, je pense qu' il doit encore rester quelques vestiges au fond de la rade de Toulon.