Oui, tu es arrivé un peu avant moi.
Le Ferdinand de Lesseps m'a débarqué le jour du centenaire de Camerone avril 63, autant te dire qu'il y avait effervescence dans Diego, et pour moi qui n'avais jamais rien vu un sacré bizutage.
Eh oui, au début tu te souviens des postes de piquage de rouille sous le soleil avec à la fin de la journée le Pic citron ou orange que l'on allait chercher au poste en mettant un bâton sur la feuille pour le taratasy en fin de mois.
Nous avions confiance les un envers les autres.
Et puis les disques sur le pick up du poste : Sacré dollar par les pirates, Quand le printemps reviens par Hugues Auffray.
Les Beatles arrivaient et nous ne le savions même pas.
Je me souviens lorsque je suis arrivé à Brest en 65 et que j'ai entendu Adamo pour la première fois, je croyais que c'était une fille qui chantait.
Pour le scientifique qui était venu à bord, c'était tout simplement (enfin s'est resté comme cela dans ma mémoire) le grand astrophysicien Hubert Reeves, mais qui n'était pas encore connu, et était venu faire une conférence.
- Lewis, tu me parlais de Stock, j'ai retrouvé deux photos de lui.
Dans les rues de Saint Denis de la Réunion.
Bon nombre de gamins ont dut rêver d'être marins...
Nous dormions un peu n'importe où, lui c'était au PC Trans, sauf lorsque Sirot avait décidé de l'em...der.
Je l'ai retrouvé par hasard à Paris, dans les années 75, il était en stage pour IBM et travaillait à Mulhouse. Marié à une jolie vosgienne, père d'une fille et d'un garçon, nous avons pendant quelques temps correspondu, mais la vie, le travail ont fait que nous nous sommes perdus de vue.
A cette époque là il n'y avait pas ce fabuleux moyen qu'est internet.
Allez bonne soirée Lewis.
Michel