Les anecdotes sont surtout marrantes pour ceux qui les ont vécues
, mais sait- on jamais elles en intéresseront peut -être d 'autres .
Le capitaine d 'armes Birot ,un type costaud les cheveux blonds ou grisonnants il me semble ?
Un jour un cuistot du contingent ,qui vient de finir ses classes et qui s 'est laissé convaincre par les gradés de la cuisine de rester au CFM le temps de son service militaire ,part en 72h pour la première fois et rentre 3 ou 4 jours après sa 72 h ,
le capitaine d 'armes bon enfant lui dit :
vous savez dans la Marine c 'est comme dans le civil , que pensez vous que votre patron dirait si vous lui faisiez cela ?
Et le gars lui répond :
Mais ................dans le civil c 'est moi le patron .
ce qui était vrai , il s 'agissait d'un nommé Meunier qui tenait avec sa mère une auberge renommée
l 'auberge du cheval blanc ,
le capitaine d 'armes l 'a très bien pris
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Pour ma part ayant pris «l 'apéro »en sa compagnie plusieurs fois dans le bureau du pacha en second , je n ' étais pas un inconnu du capitaine d 'armes ,
et un jour
Les gendarmes maritimes (pas des tendres )auditionnent les membres de la cuisine équipage suite à une affaire de vol de vivres
Arrive mon tour dans le petit bureau de la gendarmerie ( à l 'aubette .)
Les gendarmes commencent à me poser des questions , mais aussitôt Birot dit :
« lui ,c 'est pas son genre » et cela a suffit aux gendarmes pour me laisser tranquille
Respect pour ce Bidel qui connaissait ses hommes .
Mais ce Bidel avait aussi quelques faiblesses
On avait proposait que je remplace le cuistot de l'infirmerie « appelé et quillard » .
Ce n 'était pas un boulot de commis mais comme le travail consistait principalement à aller chercher les repas à la cuisine équipage (avec le chauffeur dans l 'ambulance) et à faire quelques steaks grillés
c' était donc dans mes capacités
MAIS
chaque fin de semaine avant les départs en « perm » le cuistot
traditionnellement faisait des gâteaux pour les gradés et les permanents
de l 'infirmerie auquel se joignait notre Bidel
Et les gâteaux ce n'était pas mon fort .
Le Bidel avait donc une certaine réticence envers ma mutation, qui disparut aussitôt lorsque les pâtissiers du contingent ayant eu vent de l 'histoire déclarèrent qu' ils feraient les gâteaux à ma place
les gâteaux étaient encore meilleurs
les mauvaises langues diront que j' avais eu le Bidel à l 'estomac
voilà j 'en ai fini de mes radotages ..........c 'est l 'age
cordialeme