par Cormoran Mar 7 Déc 2010 - 10:33
Merci à toi, cher vazeille, d'avoir été l'instigateur de ce projet farfelu. Il a quand même fallu un bon bol de café noir pour trouver l'inspiration.
Je vous rassure, ce n'est pas mon langage habituel! Si j'avais déclamé comme ça, au CFM, je serais devenu le barde Assurancetourix de la section, aurais été attaché au pied d'un arbre à l'heure des repas.
Je crois déceler chez notre ami vazeille la même tendance à la lyrique expression. Ce que tu as écrit, c'est déjà un poème en vers libres, retranscrit en prose. Vous remarquerez que j'ai évité les trivialités, comme les hamacs vibrants et les corvées de chiottes. Restons dans le sublime!
Quant à la corvée de cochons, elle n'existait pas en 1954, il y avait à la place la charge d'alimenter, non les cochons, mais les permanents, dans leur réfectoire de luxe. Ils bouffaient dans de vraies assiettes, buvaient dans de vrais verres... et sortaient de table, comme au restaurant, en laissant les larbins, deux apprentis, de corvée, chaque jour, faire la méga vaisselle, évacuer les déchets, et balayer tables et sol.