J'aurai pu appeler ce poste "L'équipage", mais je n'ai pas la classe de Joseph Kessel et pourtant c'est une belle histoire d'hommes.
Je vais donc tenter de vous la raconter et de vous faire partager les émotions du moments.
Lors de ma deuxième mission en Antilles Guyanne à bord de la Garonne, nous éffectuions nos tâches comme une mécanique bien huilée. L'atmosphère était très conviviale, certes la hiérarchie était respectée dans les deux sens mais une certaine amabilité existait à bord.
Tout se passait si bien que notre programme de révisions, tant à Fort de France qu'en Guyanne, s'est achevé avec 15 jours d'avance.
Un esprit, tout en restant professionnel, de détente s'installait à bord: sans excès mais un peu plus de familiarité. Nous en avions profité pour faire une petite IPER à la machine.
Des escales de représentations étaient prévues sur le retour, donc nous ne pouvions partir plus tôt.
Donc ces 15 jours se sont écoulés comme des vacances.
La veille de l'appareillage arrive. La Garonne prête à appareiller le lendemain. Nous avons tous dit aurevoir à nos féquentations faites en ville, nos motos chargées et amarrées dans l'atelier machine. Nous sommes partagés entre un sentiment étrange mêlé de la tristesse du départ et de la joie de retrouver nos proches en métropole.
Cette dernière journée se passe ainsi.
Quand le soir arrive, la mélancolie est brisée: un cadeau de départ nous attent.
Et quel cadeau, jugez plutôt:
Pour remercier l'équipage en général et celui des ateliers en particulier d'avoir achevé le programme avec 15 jours d'avance, donc d'avoir "offert" 15 jours de détente, l'Etat Major de la Garonne a organisé sur l'esplanade du port une fête inouïe.
Il y avait des cuisinier d'un traîteur qui ont préparé une gigantesque paëlla, avec boissons "de toutes sortes" et musiciens!!!
La seul consigne que nous avions était de remplacer momentanément le personnel de quart pour qu'il profite aussi de la fête.
J'ai de la peine à trouver mes mots pour exprimer ce qu'était cette fête.
C'était grand, chaud, chaleureux.
Tout ça a l'initiative de notre Pacha. Nous n'étions au courant de rien.
Nous avons bu, mangé et dansé ensemble, tout le monde faisait la fête avec tout le monde.
C'était mon dernier voyage et je découvrais, à ce moment là, ce qu'est un équipage.
Jakez
Je vais donc tenter de vous la raconter et de vous faire partager les émotions du moments.
Lors de ma deuxième mission en Antilles Guyanne à bord de la Garonne, nous éffectuions nos tâches comme une mécanique bien huilée. L'atmosphère était très conviviale, certes la hiérarchie était respectée dans les deux sens mais une certaine amabilité existait à bord.
Tout se passait si bien que notre programme de révisions, tant à Fort de France qu'en Guyanne, s'est achevé avec 15 jours d'avance.
Un esprit, tout en restant professionnel, de détente s'installait à bord: sans excès mais un peu plus de familiarité. Nous en avions profité pour faire une petite IPER à la machine.
Des escales de représentations étaient prévues sur le retour, donc nous ne pouvions partir plus tôt.
Donc ces 15 jours se sont écoulés comme des vacances.
La veille de l'appareillage arrive. La Garonne prête à appareiller le lendemain. Nous avons tous dit aurevoir à nos féquentations faites en ville, nos motos chargées et amarrées dans l'atelier machine. Nous sommes partagés entre un sentiment étrange mêlé de la tristesse du départ et de la joie de retrouver nos proches en métropole.
Cette dernière journée se passe ainsi.
Quand le soir arrive, la mélancolie est brisée: un cadeau de départ nous attent.
Et quel cadeau, jugez plutôt:
Pour remercier l'équipage en général et celui des ateliers en particulier d'avoir achevé le programme avec 15 jours d'avance, donc d'avoir "offert" 15 jours de détente, l'Etat Major de la Garonne a organisé sur l'esplanade du port une fête inouïe.
Il y avait des cuisinier d'un traîteur qui ont préparé une gigantesque paëlla, avec boissons "de toutes sortes" et musiciens!!!
La seul consigne que nous avions était de remplacer momentanément le personnel de quart pour qu'il profite aussi de la fête.
J'ai de la peine à trouver mes mots pour exprimer ce qu'était cette fête.
C'était grand, chaud, chaleureux.
Tout ça a l'initiative de notre Pacha. Nous n'étions au courant de rien.
Nous avons bu, mangé et dansé ensemble, tout le monde faisait la fête avec tout le monde.
C'était mon dernier voyage et je découvrais, à ce moment là, ce qu'est un équipage.
Jakez