on se calme les armuriers!!!!!!! gene

Vaguemestre ,vu ton matricule ,nous sommes sans doute arrivés ensemble à hourtin (je suis arrivé le 04 Octobre 67 ) amities gene

Bonsoir à tous
à Daniel Bigot rassures moi une grande surface devant l'impérial, j'espère qu'ils n'ont pas touché à la BMOI, il me semble qu'un peu avant il y avait un terrain entre l'immeuble Solaris et la banque, devant le Concorde en fin de compte

A Bigot surfacier,
La grande surface rue Colbert : groupe Shoprite ?

La Coccinelle.
Aujourd'hui c'est "La Coccinelle" située avenue Lally Tollendal non loin de l'ex Saigonnais.
Qui se souvient de ce petit resto malagache où l'on mangeait local très bien et pour pas cher.
Je ne me souviens plus du nom des années 70.

Bien vu Gérard la grande surface c'est entre Solaris et la BMOI en descendant la rue Colbert en face de l'hôtel Concorde , un ancien terrain vague avec une cloture en tole ondulée ; et c'est Score du groupe Jumbo Casino de la Réunion , mais beaucoup de prix sont plus chéres que chez les Chinois et Karanas.
A+ Daniel

Bonsoir les amoureux de l'île rouge,
A Daniel Bigot , merci pour la confirmation, je me doutais bien qu'il s'agissait de ce terrain, cela m'aurait foutu les boules s'ils avaient démoli le bel immeuble de style colonial de la BMOI.

Ce fruit est le "Jack" l'arbre un Jacquier

ca lé pareil mêm mounoi...

J'ai été présent à Diego de 1974 à 1982. Mon séjour peut être décomposé en 3 parties:
- Juin 1974 à janvier 1975, Ingénieur à la DCAN, dans les fonctions de chef du groupe de production "Tôlerie Chaudronnerie"
- Février 1975 à mars 1977, mêmes fonctions à la SECREN, mais en position de service détaché auprès du ministère de la coopération
- Juin 1977, après 3 mois très mouvementés, à juin 1982, conseiller du directeur de la SECREN.
J'étais donc présent lors de la fermeture de la base navale, la descente définitive du pavillon français à l'unité marine en juin 1975 et le départ de l'aviso Victor Schoelcher.
J'étais aussi présent lors du passage au bassin de l'Altaïr en 1976, lors de l'avarie du batral Champlain qui avait perdu ses portes d'étrave au cap d'Ambre en 1979, etc...

Bonjour,
Pour alaincloarec,
Ayant débarqué de l'Altaïr avant son passage à Diego en 76, mes camarades du bord sont revenus à la Réunion fort dépités, quand aux conditions dans lesquelles leur séjour s'est déroulé.
Peux tu nous en dire plus à ce sujet, sur le forum Altaïr éventuellement. Également des renseignements sur sa remise en état avant son départ de 75...
Avec mes remerciements.
Cordialement
TUR2

Bonsoir à tous
à Alaincloarec pour revenir à la photo de Dunan du mess 370 à mon avis elle a été prise devant la maison Akbaraly place Foch au début de la rue Lafayette et c'était avant l'indépendance de Madagascar car je n'ai jamais connu rien de tel sur cette place
voici un copié collé du même batiment, malheureusement pas tout à fait avec le même angle

A alaincloarec, pour la deuxième photo tu as effectivement raison.

Bravo Gérard,
Ta démonstration est sans discussion possible.
Ce bâtiment au début de la rue La Fayette est vraiment d'une architecture typique de Diego, il est bien conservé.
Durant mon séjour je fréquentais la famille Cassam Chenaïl (je ne suis pas sûre de l'écriture du nom), qui avait un grand magasin rue Colbert, à gauche en descendant, un peu plus bas que la "Taverne".
C'était aussi un très bel immeuble.
A l'étage, il y avait l'appartement et tout autour du bâtiment, des galeries ombragées de plus de 5 mètres de largeur.
A Pâques 2006 (samedi, dimanche et lundi), je suis retourné à Diego 2 jours avec mon épouse et mon jeune fils, pour montrer à celui-ci, né à Diego en 81, où il était né (Hôpital militaire Boulevard Sakaramy), avant de séjourner ensuite à Nosi Be.
Je n'ai revu aucune connaissance, sauf l'épicière chinoise près de la place Kabare.
Je ne me suis pas présenté à la SECREN car c'était fermé.
Je n'avais pas pu aller à Ramena, car toute la ville de Diego y était.
Je logeais à la "Note bleu" sur la route de Ramena, à la sortie de la ville, face au pain de Sucre.
J'étais sûre que la photo de DUNAN n'était pas prise devant l'hôtel de la Marine dans lequel j'ai séjourné deux semaines lors de mon arrivée en juin 74.
Quant au cercle mixte, mon souvenir est aussi très vague.
J'y ai pris mes repas midi et soir durant les deux semaines avant d'obtenir un logement en ville.
J'y suis retourné quelques fois quand c'était le cercle malgache.
Je t'informe qu'il y a Brest une association nommée "Diego - Brest" dont la présidente est Yvette GROSSI, qui était médecin au dispensaire de la Marine en 74/75, et son époux était mon chef.
Nous avons mangé un excellent Roumazaf l'hiver dernier organisé par l'association, il y avait environ 300 personnes.
Amitiés à tous les amoureux de Diego.

Bonsoir TUR2,
Réponse concernant ton message n° 418,
Durant mon séjour à la SECREN, j'ai connu toute l'évolution concernant les relations difficiles entre les autorités françaises et malgaches.
- Une présence nécessaire, mais pas souhaité 75/77
- Notre autorité contestée par les cadres malgaches et les syndicalistes de l'entreprise
- Une grève général à la SECREN, qui a pu prendre fin lorsque tous les cadres français ont été relevé de leurs fonctions et rapatriés en France, sauf une dizaines conservés comme conseillers.
- 78, livraison de 4 vedettes lance missiles données par la Corée du Nord et arrivée de 30 conseillers nord coréens dans le chantier, je n'avais plus accès au chantier sans être accompagné par un cadre malgache.
- 79, retour des coréens dans leur pays.
- 80, l'amitié retrouvé (nous étions encore 5 conseillers français) qui a permis de programmer l'escale de la Jeanne d'Arc.
En 76, lorsque l'Altaïr et son sister ship, sont venus à Diego pour faire des travaux en bassin (remplacement des caisses à combustible), nous étions très inquiets, car nous étions persuadés que les navires allaient être confisqués en échange de la restitution des 4 îles éparses (Glorieuses, Tromelin, etc...) que les autorités malgaches revendiquaient après le départ de la Marine de Diego.
C'est probablement pour cette raison que les autorités malgaches n'ont pas autorisé les militaires français à sortir en ville.
Cette situation s'est représentée en 79, lorsque le batral Champlain, après avoir perdu ses portes d'étraves au Cap d'Ambre, lors du transit "aux Glorieuses" La réunion.
Il est entré en rade Diego, par mer de l'arrière pour se mettre à l'abri.
Malgré ses demandes d'autorisation répétées, il n'a jamais eu de réponse. Le batral a été bloqué dans la darse du port militaire entre 2 bâtiments malgaches.
C'était vers le 10 juin, j'ai été convoqué chez le directeur de la SECREN, qui m'a notifié l'ordre venant de la présidence de la république, que la présence de bâtiment militaire français n'était pas bien venu et qu'il devait avoir impérativement quitté Diego avant le 26 juin, jour de la fête nationale, et anniversaire de l'indépendance.
La commission d’enquête envoyée par la Marine de la Réunion a été bloquée à l'aéroport de Tananarive, elle n'a pas été autorisée à venir faire son rapport à Diego, j'ai donc repris du service à cette occasion.
J'ai défini les travaux minimum à réaliser pour le batral puisse reprendre la mer en accord avec le commandant.
Nous avons fait souder des renforts longitudinaux, pris des gabarits pour former des tôles, usiné et formé les tôles en atelier, et soudé les tôles sur le bordé.
Le 25 juin au soir le batral quittait Diego.
Durant 10 jours, l'équipage avait été consigné à bord.
Pour améliorer le moral de l'équipage et de la section de "Marsouins" qui était à bord, j'avais demandé au chanteur Yéyé Antoine, qui était en escale à Ramena avec son voilier, de venir sur le batral faire un concert, il a finalement accepté.
Comme tu peux le voir notre situation était délicate, diplomatiquement, il ne fallait pas faire de vague, et progressivement nous devions recréer cette amitié qui s'était dégradée.
Mission accomplie en 82.
Concert d'Antoine sur la plage arrière du batral Champlain.

En effet Alain cela n'a pas été de tout repos, il fallait que tu sois fin diplomate pour renouer et maintenir des liens solides avec les Autorités malgaches.

Immeuble AKBARALY - Photo du messsage 370.
Pour conforter Gérard Manniez, il est bien évident que la cérémonie militaire s'était déroulée place Foch, au pied de l'immeuble AKBARALY.

A alaincloarec,
Le magasin chinois près de la place Kabary est LEONG-HOI.
Même famille depuis des décennies.

Bonjour à tous
à Jean Léon merci pour la confirmation
à Alaincloarec merci pour ce superbe témoignage tres instructif, car peu d'informations nous sont parvenues apres les années paradisiaques que nous avons vécues à Diégo, un seul regret je ne connais pas le sort de mon bon vieux LCT 9061, il se serait abimé devant Moroni mais cela n'est pas confirmé
de même qu'un retour à Diégo logé à la Note Bleue avec vue sur le pain de sucre ne me déplairait pas non plus ! superbe hotel
Pour raviver tes souvenirs

A alaincloarec,
Merci pour ce témoignage, j'étais à bord du Robuste de fin 74 à 76, et nous sommes passés au bassin à Diégo en 76 avec le Champlain juste avant cette histoire de l'Altair mais nous, nous n'avons pas eu de problèmes à part le couvre-feu imposé, mais nous avions tous des adresses.

Bonjour à tous,
Merci à Gérard pour m'avoir rappelé le nom Leong-Hoï et le portrait de Thérèse.
Concernant le LCT 9061, j'ai la même information que toi au sujet de sa fin tragique, il avait été cédé à l'état Comorien au titre de la coopération militaire.
En janvier 75, j'étais en déplacement à Moroni où la DCAN avait construit une cuve à mazout pour la société pétrolière Shell, c'était la réception définitive.
A la même époque, était assassiné le président de la république malgache (l'ancien colonel de gendarmerie).
Toutes les frontières avaient fermées, ainsi que les aéroports, j'étais bloqué aux Comores, lorsque j'ai vu à quai le bon vieux LCT 9061, je me suis empressé de me présenter à la coupée et j'ai demandé à l'EV BAUD, commandant, d'embarquer pour rentrer à Diégo.
J'ai donc fait le voyage Moroni - Diego, avec une escale à Anjouan.
Nous nous sommes probablement rencontrés à la passerelle.
Je t'informe que Pierre BAUD demeure comme moi à Plougonvelin dans le Finistère.

Bonjour les amoureux de l'île rouge
Voila une page d'histoire fort intéressante après notre passage à Diégo et sur la vie de l'Arsenal d'après ....
Merci à Alain Cloarec de nous la faire partager et à notre ami Gérard pour ses "savants" montage.