Il ne suis pas sûr qu'il y ait eu de citerne à huile à Diego. (la mémoire.......) Loulou 83 pourrait confirmer ou infiremer. Il y avait une citerne à eau (250t) Une citerne à Mazout de 400t avec une pompe antédiluvienne entrainée par courroie en cuir.... et une citerne à G.O de 400t. également. Les "mouvements d'huile se faisaient par futs de 200l me semble-t-il.

Bonjour à tous,

à Michel WLR

Le saut du Général BIGEARD dans la baie de DIEGO a fait pas mal de bruit et coulé beaucoup d'encre.

Du fait de son âge , de son grade et de sa fonction, le général avait l'obligation de demander a ses supérieurs l'autorisation

d'effectuer le saut en question.

La réponse de Paris a été NIET !! mais le Général a passé outre !

Il s'est retrouvé avec un traumatisme au niveau des cervicales et non de la jambe.

J'étais de service à l'IHIA et l'ai receptionné à son arrivée.

à albert et c'est moi qui a vu le mauvais saut et les récupérer avec le c/c reich que tu as du connaitre et le leg duval amitié légion charles

A Albert,





merci pour cette précision, mais il faut reconnaitre que Bigeard était un Personnage

La jambe de Bruno



J'apprends ici par notre ami Albert que le général n'aurait pas eu de jambe cassée à la suite de ce saut manqué.

Il en est pourtant fait mention fréquemment.

Comme quoi les légendes ont la vie dure...

Bonjour
je suis en accord avec Dusek
Pb de vertèbre, J'étais sur le BORY et c'est la version que nous avons entendus
amitiés

Bonjour à tous,



Comme disent si bien certains, les légendes ont la vie dure.

Désolé, je ne peux pas donner de meilleures infos (pages et n° de msg par exemple), mais le sujet de l'accident du Gal BIGEARD a déjà été abordé de nombreuses fois sur le forum. Quelques parts après mars 2010, j'ai mis en ligne les quelques données intéressantes "glanées" au SHD de M. Lorient.

Pour mémoire, donc :

a). Accident ayant eu lieu le 11 février 1972 à 6h25 charlie.


Je cite :
Au cours d'un saut en mer (rade de Diégo-Suarez) et à la suite d'un largage prématuré du harnais à parachute, le Gal Bigeard à fait une chûte de plusieurs mètres.

. Repéché aussitôt, déchoqué et réanimé,

. Evacué immédiatement sur l'I.H.I.A.

b). Après un 1er examen,

. Problème (fracture partielle...) 2ème vertèbre cervicale sans lésion neurologique..

. Fracture postérieure 4ème côte droite,

. Tout le reste satisfaisant (cardiaque, etc...) MAIS PAS quoi que ce soit, rien de rien, à propos D'EVENTUELLES FRACTURES (ou d'autres lésions) AUX JAMBES...

. Platré en vue transport. Minerve.

c). EVASAN.

Décollage en fin de matinée pour Ivato et hospitalisation à "Girard et Robic" à Tananarive.



d). Fin des infos disponibles...



En espérant avoir satisfait votre curiosité... Malgré la sécheresse administrative des archives...

Veluma,

Roger

PS : je ne pense pas avoir trahis un quelconque secret médical ou militaire, ces infos (même en largement plus détaillées...) apparaissent dans la presse générale de l'époque et dans différents articles ou biographies ultérieures...

tout est exact lors de sa venue à chateau thierry j'ai parlé avec lui rés bonne mémoire je suis en photo avec amitié légion charles

A Diego à l'epoque ,j'ai toujours entendu dire le general Bigeard s'etait largué legerement à l'avance sans doute mauvaise interpretation de la distance ,bilan du saut , rien de dramatique et qqs cotes félées (je crois) mais sauf le respect que je dois au general Bigeard cela avait fait rigoler tout le monde à Diego en buvant une biere chez Alice amitiés à tous gene

Normalement arrivée à Diégo de la frégate Nivôse le 4 octobre et départ le samedi 8 .

Daniel

A Roger 56 - Bigeard



Venant du SHD de Lorient, les infos sur l'accident du parachutage ne font que confirmer, en le complétant, le récit vécu d'Albert Lacaille.

Et là, c'est du solide.

Mais alors d'où viendrait cette légende de jambe fracturée ?

C'était pourtant ce qui ce disait déjà lorsque je suis arrivé à diégo en 73, à peine plus d'un an plus tard !

Jean Leon, la transmission orale des messages comme tu le sais au fil du temps change complétement la teneur de ce dernier ... peu être est ce du a cela ??? et peu être que une jambe cassée cela faisait mieux dans le paysage !!!! mais visiblement les comptes rendu sont solides et mon collegue Albert Lacaille. était sur place pour nous le témoigner aujourd'hui.

mais les légendes ont la vie dures .

A gene.
Quand on commençait a rigoler chez Alice. on buvait plusieurs bières . N'est il pas?

Bigeard :

Comme le confirme Jean-Léon, en 73 il avait entendu qu'il s'agissait des jambes, pour ma part étant présent durant cet épisode j'avais également entendu cette version d'ou mon premier message.



Version rectifiée par plusieurs d'entre vous dont Roger 56 qui nous apporte tous les détails.

Conclusion : qu'il s'agisse de la tête ou des jambes la THB était toujours fraiche et sans modération à l'époque, quoique maintenant pas toujours non plus :)



Michel

pour Daniel,



les veinards que ceux du Nivôse... en espérant qu'ils ne soient pas trop névrosés... bon je reconnais mauvais jeu de mots.

Pour ma part je serai en escale à Diégo le 14 février 2012. Malheureusement pour une journée seulement car il s'agira d'une croisière sur un navire de la flotte Costa



Michel

A Hetet



Absolument d'accord avec toi. On sait ce qu'il advient de la transmission orale (et même parfois écrite) au bout d'un certain temps.

Mais dans ce cas précis, l'histoire de la jambe brisée c'était seulement un an après les faits. On peut donc penser que l'info était pipée dès le départ et qu'elle a été ensuite relayée en toute bonne foi.

Bonjour,

J'ai oublié de préciser, dans mon msg 811 ci-dessus, que ce jour là, j'étais à la BAN Andrakaka.

Le Nord Atlas (AA d'Ivato) était prévu de se poser à Arachart après le largage mais la BAN était (VIP oblige) en alerte pour un ramassage éventuel...

Dès que la décision d'évacuer le Gal Bigeard sur Tana fut prise, nous fûmes aussitôt mis en alerte "EVASAN", pour "remplacer" le Nord Atlas au cas ou un pb technique eut empêché son décollage en fin de matinée.

Après un transfert maritime sur un chaland de nos amis de la DP, j'étais donc à Arachart comme membre de l'équipage d'alerte. Nous étions donc paré à prendre la relève de nos camarades de l'Armée de l'Air avec notre fidèle C 47-Dakota... Moins sophistiqué, moins rapide et moins spacieux, mais robuste et fiable "camionette de l'air"...

Je me rappelle très bien de voir (de quelques distances tout de même) le Gal sur sa civière, déposée sur le tarmac, à l'ombre évidemment, pour lui permettre de deviser quelques (brefs) instants avec nos Chefs de Diégo (Amiral, Colonel, etc...) tous venus, certainement, lui présenter leurs voeux de prompt rétablissement.

Nota : la minerve blanche était très visible. Le Gal semblait fort immobilisé dans sa goutière, platre...

ET cela discutat dur jusqu'à son embarquement... Salué militairement par tous, comme il se doit.

Fin de l'alerte EVASAN, un peu plus qu'une heure environ après le décollage du Nord Atlas (si pb, il était désormais trop loin pour revenir se poser à Diégo...).

Veluma

Roger

Voici une photo prise à Diégo en 1994. Personnellement je ne connais pas ces constructions.

A bibi 67c



Ta photo montre le camp militaire du Cap Diégo.

Deux photos où l'on reconnaît l'entrée du camp en bien regardant au fond.







Photos (c) JP Lecouvey - Cap Diégo - Le camp Militaire - 1er juin 2006.

Bonjour,



Affirmatif, Jean-Léon. Belle photo bibi 67c confirmée par celles de Jean-Léon.

Pour mémoire, en 70/72 c'était le CID, le Centre d'Instruction Débarquement géré par le 3ème REI.

Cette porte donnait sur le quai d'accostage des embarcations de la DP (visible sur les vues de Jean-Léon). Nous la traversions pour nous rendre à la BAN Andrakaka et lors de notre retour, bien entendu.

Après le départ (pour La Guyane) de la Légion de Diégo Suarez en août 73, je n'ai pas eu connaissance du nouvel affectataire de ces bâtiments, si du moins, il y en eu un de nommé...

Veluma,

Roger

Jean Léon ta photo en couleurs du cap Diego m'a fait une poussée de nostalgie!

Je me souviens des petites huitres, arrachées au burin, que nous dégustions sur place. Vingt dieux! ça fait 62 ans de celà!

Bonjour à tous,

1 - J'ai retrouvé sur le post vérouillé tome 7, page 45, deux messages avec des photos de la mosquée du port. Une photo jointe au message n° 449 du 22 octobre 2009 de Jean Léon , et une autre photo jointe au message n° 450 de Michel . Page 46, message 460, Daniel (Jumper) avait donné des explications, extraites de la brochure "A la découverte de Diégo Suarez" éditée par l'association "Ambre", sur l'origine de cette mosquée.

Je ne vais pas recopier le texte. A la création, en 1880, de la Compagnie Malgache de Manutention, filialale d'une compagnie dont le siège était à Djibouti, des personnels d'origine yéménites étaient venus à Madagascar exécuter les travaux de manutention. La CMDM logeait ces personnels expatriés dans un camp arabe en bord de mer, au sud du port. C'est probablement pour cette communauté arabe qu'avait été construite cette mosquée.

Je replace la photo qu'avait mise Jean Léon en 2009 de ce qu'il appelait la "villa arabe". On peut voir, sur la gauche de la photo, le toit du baraquement servant de logement aux yéménites (et non comorien comme je l'avais mentionné dans mon message n° 776 le 26 septembre dernier).



2 - Il y a un petit différent concernant le nom de la société et les dates:

- La brochure mentionne, d'après Daniel, la création de la CMDMD (Compagnie Malgache de Manutention Diégo) en 1998. Je pense qu'à cette date a été créé une nouvelle société malgache à Diégo sur la base d'une filiale portant le même nom, mais sans le mot Diégo.

- Quand j'étais à Diégo de 1974 à 1981, j'ai eu affaire à la CMDM (Compagnie Malgache de Manutention), qui devait être une filiale d'une compagnie étrangère (probablement la Compagnie de Batelage et de Charbonnage d'Afrique Orientale, dont le siège était, parait-il à Djibouti). La CMDM était dirigé par un vazaha , Monsieur Receveur, expatrié qui demeurait avec son épouse dans une maison de fonction située en bordure de l'escalier qui relie le port de commerce à la place Joffre, c'est à dire plus bas que l'observatoire. En plus des manutentions de chargement et déchargement des navires en opération commerciale, la CMDM assurait aussi le transport du sel de la saline d'Anamakia jusqu'au au port, avec des bugalets et un vieux remorqueur. La CMDM disposait aussi d'un petit chantier naval situé devant le Surcouf, à toucher les cuves à combustible et la clôture de la base navale. Le slip way de la CMDM servait pour le carénage de ce remorqueur et des bugalets. La CMDM gérait aussi les magasins du port.

Peut être que Loulou 83 pourrait intérroger son ami Robert Thomas, qui a dirigé cette société à Diégo (avant de céder la place à son fils) pour connaître la date de la création de la CMDM, et quelle était la limite des responsablilités entre la CMDM, qui faisait la manutention et le stockage, et la SCAC (aujourd'hui groupe Bolloré), qui était le consignataire des navires en escale, ou en réparation à la SECREN. La nouvelle société SMDMD n'est elle pas aussi une filiale du groupe Bolloré?

Alain

La villa arabe



Ce nom de "villa arabe" n'est pas de mon invention (pour une fois)

Je me suis contenté de répéter ce que j'avais vu et lu plusieurs fois en rapport à ce bâtiment.

Bonjour à tous les amoureux de la grande île,

En 1981, M AKRAM, Directeur Général de la SECREN, qui avait pris la succession de M Lucien SAZY, avait fait parvenir aux quelques Assistants Techniques en service dans son entreprise, une invitation pour assister à la cérémonie de "Couronnement du Mât Royal", ou Tsanga-Tsaigny, à Ambatoaranana, résidence du roi de l'Ankarana. M AKRAM était lui même membre de la famille royale. Avant le départ, il nous avait donné quelques recommandations pour éviter tous incidents: soyer à 7 heures sur place, nous irons ensemble rendre hommage au roi, ne venez pas la veille, que les femmes portent les cheveux tressés, etc...



1 - La résidence royale

Le royaume de l'Ankarana se situe dans la partie nord ouest de la province de Diégo Suarez, sur une étendue limitée au Nord par le cap d'Ambre, Ambazoana au Sud, Bemarivo à l'Est, et l'île Nosy Mitsio à l'Ouest. Le peuple Antakarana est descendant des tribus nomades Sakalaves de Boeny des environs de Mahajunga. Il s'était séparé en deux parties; l'une d'elles s'était installée aux environs d'Ambilobé.

2 - Le drapeau du peuple Antakarana



Cette cérémonie traditionnelle de couronnement (Tsanga Tsaigny) organisée tous les cinq ans par le roi a pour but de rassembler la plus grande partie du peuple de l'Antakarana. Les différentes manifestations se déroulent sur deux semaines dans les villages qui contribuent à la préparation de la dernière journée au cours de la quelle a lieu l'arboration du Mât Royal (action d'arborer, ou planter). C'est l'occasion pour le roi de rencontrer ses sujets pour mieux les connaître, et de témoigner de la fraternité de son peuple envers les autres peuples. Des invitations sont envoyées aux représentants des vazaha, des karana, des arabes, des chinois , des somalis etc...

Mais l'amitié envers les vazaha français est particulière, car un pacte d'alliance avait été signé en 1776, entre le roi Lamboeny 1, et le royaume de France, représenté à l'époque par le Seigneur Benyowisky. Lors du conflit armé qui a eu lieu, au milieu du 19 ième siècle, entre les peuples Hovas et les peuples Antakarana, le roi Tsimiaro 1 demanda le renfort de l'armée française. L'amiral de Hell, en poste à la Réunion dépécha en 1841 ses troupes pour libérer l'Antakarana de la domination Hovas.

3 - Le village royal de Ambatoaranana

Le village d'Ambatoaranana (ou Ambatoharanana) se trouve à l'ouest des montagnes et grottes de l'Ankarana. Pour s'y rendre à partir de Diégo Suarez, il y a lieu de prendre la route nationale n° 6 sur 120 km jusqu'à Marivorahona, puis prendre la piste vers la mer sur une quinzaine de km, en traversant le village de Antsaravibe et la rivière Mananjeba.





La résidence royale est située au milieu du village devant l'esplanade ou sera implanté le mât.



4 - Hommage au roi

Avant le début de la cérémonie nous avions été invités (les hommes seulement) à aller rendre hommage au roi. Il était assis sur un fauteuil dans sa cazaha, nous l'avons salué, il nous a serré la main, et nous a invité à nous assoir en cercle. Nous sommes restés ainsi une dixaine de minutes. Puis nous lui avons remis chacun notre présent. Il s'agissait d'un billet de 500 FMG. Pour resortir de la cazaha il fallait marcher à reculons pour rester face au roi.

5 - Arrivée de la famille royale

La famille royale passe devant la résidence royale. Elle est conduite par le chef du protocole, maître des cérémonies. Seulement ces membres de la cour sont autorisés à porter une arme durant la cérémonie.



6 - Les présents

Des femmes arrivent avec des présents qui seront remis au roi.



7 - La chaise à porteurs

Les organisateurs préparent la chaise à porteurs avant d'aller chercher le roi.



8 - Préparation du trou

Avant de planter le mât, l'un des membres de la famille royale a déposé au fond du trou un objet très significatif et chargé de symbole. Je n'ai pas su ce que c'était. La personne qui est dans le trou porte son fusil; il est donc un membre important de la cour.



8 - Le mât en deux parties

Le mât est en deux parties. Les différents éléments ont été confectionnés dans plusieurs villages. Le transport de ces éléments vers Ambatoaranana donne lieu à des festivités à chaque traversée de village. Et c'est ainsi que le peuple s'est regroupé progressivement avant d'arriver à la résidence. La veille de l'arboration il y avait des milliers de gens dans le village. C'est la raison pour la quelle nous ne sommes arrivés qu'au petit matin.



9 - Des femmes en trance

Un groupe de femmes était très exité depuis la veille. Au moment de l'arrivée du roi, elles étaient en trance..



10 - Arrivée du roi Tsimiaro 2

Le roi, porté par 4 membres de la cour, arrive à la cérémonie. Il porte son chapeau bicorne, sa cappe à galons dorés et son sabre d'honneur.



11 - La tenue vestimentaire

Ces éléments de la tenue vestimentaire étaient ceux de son père, le roi Tsilana 3 qui régna de 1924 à 1959. celui ci avait combattu durant la 1ière guerre mondiale, il avait été fait chevalier de la Légion d'Honneur. Après avoir exercé la profession d'instituteur, il fut nommé Gouverneur principal d'Ambanga. Le sabre était celui de son ancêtre Tsimiaro 1, gravé à son nom et offert par l'état français.



12 - Erection du mât

On peut observer l'assemblage des 2 parties du mât.



Les membres de la famille royale tirent des coups de feu en l'air. On peut voir la fumée. Les vazaha sont restés à l'écart.



13 - Scène de spectacle

Une scène de spectacle avait été jouée par les habitants des villages. Ils avaient formé trois groupes de guerriers avec des pics: Un groupe représentant les Antakarana, un groupe représentant les Hovas, et un groupe représentant les soldats français. Les deux premiers groupes avançaient, puis reculaient, jusqu'au moment où les vazahas sont arrivés pour libérer les Antakarana. Je n'ai pas de photo, car je n'ai compris la scène que trop tard.

14 - Le sacrifice

Comme c'est de tradition, la fête se termine par le sacrifice d'un zébu. Le roi saigne la bête avec son sabre. A la fin de la fête chaque participant a pu rentrer chez lui avec un morceau de viande. Le sacrifice est un symbole du partage.

On peut appercevoir les guerriers avec leur pic en arrière plan.



15 - Les quelques vazaha

Parmi ces milliers de participants à ces cérémonies, nous n'étions que 8 vazaha: Mon collègue Richeboeuf, moi même et nos épouses, et quatre amis coopérants enseignants, M et Mme MADEC, M et Mme REUT. Il me semble que c'est Mme REUT qui est derrière mon épouse qui a les cheveux coiffés avec des tresses.



16 - Commentaires.

Le roi paraissait très fatigué lors de cette cérémonie. Il est décédé l'année suivante en 1982, il règnait depuis 1959. Son successeur a été le roi Tsimiaro 3 qui a régné de 1982 à 2001. Le roi actuel est Issa (renseignement de Jean Léon).

Ces renseignements ont été tiré d'une brochure de 35 pages, écrite en 1967, par M Jacky Rasidy-Mamba, écrivain public à Ambilobe, et édité par la DCAN Diégo. Sur internet il est possible aussi d'accéder à des sites en tapant "Tsanga Tsaigny" ou "Tsangatsainy", ou "couronnement mât royal". Je dispose aussi d'un CD que j'avais acheté à la boutique de l'hôtel à Nossy Be, lors de mon voyage à Madagascar en 2006. Ce CD, en plus de décrire l'île aux parfuns, retrace l'histoire de Madagascar, et l'histoire de l'Ankarana.

La dernière cérémonie de couronnement du mât royal a eu lieu le 18 octobre 2007. Il est donc probable que la prochaine aura lieu à la fin de la saison sèche de l'année prochaine, c'est à dire vers octobre ou novembre 2012.

Dans un prochain courrier de placerai l'allocution prononcée par le roi lors de la cérémonie de 1967.

Alain

Merci Alain pour ce reportage

d'une cérémonie qui m'était inconnue.