Bon dieu! que de beaux souvenirs Gyuriss, j'ai visualisé tes vidéos quelle belle réalité
Une époque, un morceau de vie mais que du bon!
amitiés les gars(et les filles)

Bonjour,"Loulou", "Jean-Marie", "Les Bormettes",...

Oui la vie sur ce "routier du Pacifique" n'était pas facile.
Pour l'instant je tiens bon la barre et je viens de toucher mon bureau que est en chêne massif. (pour Loulou)

Même si notre Pacha avait un sale caractère, au carré il débloquait de temps en temps sa bouteille...
Pendant mon affectation jusqu'en 69, sur les LCT ou sur les EDIC je n'ai jamais entendu que le Cdt était l'invité des O.M..
Il est vrai qu'à l'époque il y avait moins de "chichi" ou de convenance. (pour J.Marie)

Oui ce sont des souvenirs que j'ai pu sauver et partager. (pour Les Bormettes)
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Je continue et je termine par le mois de juillet 1967.

Vers le 9 ou 10/07/67 MURUROA - HAO.
Dernière traversée pour l'année et dernière mission.
Comme à chaque mission la cuve était pleine de matériels roulants, de caisses et autres.
Pour une fois le transit fut sans pépin technique, étonnant.
Le bateau sentait-il le retour au bercail...

De HAO.
J'obtiens un congé, du 12 au 18/7/67 par avion je vais en détente à PAPEETE à l'hôtel ARIANA.

Spoiler:

Je vais encore en rêver cette nuit, j'ai fais quelques escales a Hao effectivement le courant dans la passe est impressionnant nous attendions le moment le plus favorable pour entrer dans le lagon.
amitiés cher baroudeur des bateaux plats

Vrai que sur ces bâtiments le protocole était étrange
J'ai connu un CDT exclu du carré qui a du manger dans sa chambre bureau

J-M

Encore un beau reportage. Merci du partage.

Belles photos Sympa

J'étais sur l'Ouragan, je me souviens de l'enradiage du Lct 9098.
A+

Il était tout seul dans le radier ou le TCD avait-il embarqué de la batellerie

Bonjour Marsouin,
En plus du LCT, il y avait 3 vautours de l'armée de l'air débarqués à Saint-Nazaire, si ma mémoire ne faillie pas.
Cordialement.

Merci Michel.
En effet quelques Vautour ont été "rapatriés".
Ceux qui étaient contaminés ont été démantelés sur place Hao et océanisés.
Quant au LCT il a été refondu je crois, mais je ne sais pas si c'était à Brest ou ailleurs avant de revenir au Pacifique.

Bonjour les Amis,

Je résume afin de ne pas encombrer le forum.

La fin de l'année 1967.
Message n°35: Le retour en FRANCE sur le TCD OURAGAN, le passage dans le canal de PANAMA et les arrivées en FRANCE.

Messages n° 12 et 47: La refonte à TOULON
Message n° 100: les modifications du LCT.

Début 1968.
Message n° 31: Le retour au CEP sur le TCD FOUDRE. L'incident du départ, les escales, le passage de la ligne et la vidéo au message n° 62.

Salut Antoine, je viens de voir ton dernier reportage qui est superbe.
Toujours en baroudage, ça me fait rêver.
Bon vent mon ami.
BILL.

Bonjour les Amis,

Après un petit carénage personnel, je reprends le sujet.

Suite à la refonte à TOULON en fin 1967 et le départ, janvier 1968, très mouvementé (message n°211), le bâtiment navigue dans le Pacifique. Direction HAO, puis MORUROA et PAPEETE.

1/3 au 2/3/68 HAO débarquement du TCD de plusieurs caisses et matériel. Notre équipage (engagés et appelés) ainsi que le Mtre JAOUEN et le S.M. CAMBRAI découvrent ce qu'est la POLYNESIE et ses atolls ils sont très étonnés par ce paysage, car c'est leur premier séjour au PACIFIQUE .

3/3/68 MORUROA, le "L 9098" est déradié et mis à quai avec l'aide des remorqueurs pour déchargement du matériel contenu dans la cuve. Le bateau flotte et gîte à tribord car toutes les soutes latérales sont inondées avec les tins (pièces de bois d'environ 20x20cm) qui dépassaient de 30 à 40 cm de la coque ,( l'appareil propulsif et de manœuvre sont hors service). Le déchargement terminé on nous enradie sur le T.C.D. FOUDRE puis direction PAPEETE .

Spoiler:

Salut Antoine, content d"avoir de tes nouvelles de temps en temps.
Bonne année et bonne santé à toi et à tes proches.
Bon vent.
BILL.

Quelle épopée vécue par ce LCT
Antoine, tu devrais écrire aussi un livre

C’était une habitude également pour les EDIC de mouiller par l'AR ainsi en cas de Pb on remonte (faut plutôt dire tirer sur) la pioche et on repart
Ta premier photo montre ce que l'on voyait en arrivant :la cathédrale et le quai des longs courrier

J-M

Gyuriss anecdote sympa les photos
On suit

Merci pour ce nouveau reportage.

A+

Bonjour fidèles lecteurs, je souhaite à tous les "ACB" une excellente année.

Marsouin: j'ai rédigé un historique sous forme chronologique, je ne suis pas un lettré.
J'y ai rassemblé des extraits de courriers, mes photos, les anecdotes et photos de mes Q.M. et matelots (ZUSSY Louis - DURAND Marc - LHOTE Francis - GLATRE Jean-Claude, le fils de JAOUEN Marcel, sans oublier l'épouse du commandant AUBRY).
Ce document a à ce jour 170 pages. Il y a deux ans je leur ai offert une copie de la première version qui a l'époque comptait environ 100 pages.
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Jean Marie: exact on mouillait la "pioche" quand on allait à un beaching, et on s’amarrait avec les aussières à l'avant.
Cela nous tenait en place et permettait de s'extraire du beaching ou de la plage.
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27 au 29/3/1968 HAO - MORUROA avec un chargement

L'équipage commence à se familiariser à la monotonie du paysage, la mer et une terre basse à l'horizon, la mer puis une terre basse,...

DURAND Marc mécano a en mémoire:
1 - "le plein de la caisse à huile de la machine, se faisait sur l'arrière à tribord. Pour cela la première fois on est passé par le radier et on se casse le dos pour monter les fûts sur la plage arrière. La deuxième fois j'ai dis au Q.M. FAUVEL que le fut devait flotter (j'ai eu du mal à le convaincre) alors depuis le beaching on l'a mis à l'eau et on l'a poussé en nageant jusqu'à l'arrière. On a utilisé le palan du canot pour le monter sur la plage arrière."

Antoine: Pour ma part, ces fûts étaient stockés à bâbord avant dans la cuve, quand on était à quai je me débrouillais pour demander à un des grutiers ( je les connaissais tous depuis 67, et ils ne se faisaient pas prier car ils avaient le droit à un apéro...) de déplacer les bidons d'huile MT 30, idem pour les bouteilles de gaz de la cuisine.

2 -"L'électricien BERRU faisait des joints avec des emporte-pièces, il a glissé et est tombé sur celui-ci. Il a eu un doigt blessé direction l'hôpital du coup il n'a pas appareillé"

3 -"En mer, on a eu un problème sur un tableau électrique d'un G.E. Baudouin. En changeant des fils sous tension, je crois que j'ai mis mon tournevis à la masse à cause d'une mauvaise vague qui nous a bourlingué et je suis tombé sur les fesses et vu des flashes pendant pas mal de temps."

4 - "Les projections des films sur la plage arrière; la majorité du temps c'était a MORUROA et de temps en temps en mer plate mais seulement en écran normal , pour les films en grand écran, a chaque fois que l'on avait un film a grand écran on devait emprunter le matériel au B.B. MAURIENNE".
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En avril 1968 A MORUROA, on se met à couple du Pétrolier VERDON afin d'effectuer le plein de gazole. Je retrouve mon collègue de promotion (1960-61) Michel KALANY. (Après le B.S. il a embarqué sur ce bateau en septembre 1967) Nous avons fêté cela devant une bière MANUIA au carré du pétrolier. Sur le LCT nous étions pauvre en breuvage.

Bravo Gyuriss. Peut-être devrais-tu déposer ton manuscrit aux archives historiques comme témoignage pour la postérité ?

GYURISS encore et merci

Bonjour,

Marsouin: je t'ai envoyé un MP.
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Les missions s' enchaines avec leurs lots de soucis techniques.
7/4/1968 Au cours du trajet MORUROA - HAO par une mer sans ride un vrai miroir, au sud de HAO en face du motu TOPITERE.



Le moteur de propulsion tribord a éclaté (vilebrequin cassé en 3). Vers 12 h on prenait l'apéro et le bateau c'est mis à trembler puis une explosion et de la fumée est sortie par le claire-voie tribord de la machine, je descends et croise le mécano de quart complètement abasourdi. On a continué sur un moteur à moins de 3 nds, puis on a terminé le trajet en remorque avec le R.C. COURAGEUX et franchi la passe KAKI, on a déchargé notre matériel .
J'ai préparé un rapport ou « Fiche technique » concernant le fonctionnement de ce moteur: le régime du moteur (tr/min), relevé des températures diverses, les ajouts éventuels d'huile, la consommation de gazole, l'état des fumées avant l'incident, la vitesse du bateau, le constat des dégâts,....... (document que l’on doit remplir après tout incident, celui-ci est adressé à EMM/MAT/EP pour études et observations. Les conclusions sont ensuite rédigées et récapitulées dans un « Bulletin Technique Mensuel » adressé aux bâtiments)

Spoiler:

Merci pour le partage.
A+

Bons récits Antoine, .......et accompagné de photos.
Quel plaisir.
Bon vent.
BILL.