et merci Gyuriss voilà du vécu et des explications
A cela je vais rajouter mon grain de sel
Le stylo dosimètre porté par les manipulateurs indiquait la dose reçu uniquement en rayonnement gamma résiduel des produits océanisés (vous savez que rayonnement Alpha et Béta ne traverse pas la peau) On pouvait être irradié mais sans dépasser la norme (après tout une radio rayon X nous irradie aussi)
c'est pourquoi il fallait regarder
l'aiguille du stylo dosimètre
L'aiguille donnait donc la dose reçue (et non pas la contamination éventuelle) par
l'organisme comme exemple je bois 1 bière par heure (
c'est un débit de dose) au bout de 3 heures j'ai ingurgité 3 bières (
c'est la dose reçue). Il est évident que boire une seule bière disons dans la journée
c'est moins nocif que d'en boire 3 en 3h00 voir plus
Quand la dose (pendant une duré x de travail) avait atteint la limite admise interdiction de retourner en zone chaude. Les limites étaient données suivant un tableau spécifique Personnel Directement affecté (PDA) Personnel non directement affecté (NPDA) les normes étaient différentes (plus drastiques pour les NPDA) car dans le cas des PDA ils étaient suivis (pipi-caca-prise de sang NFS) mais tout le monde passait au caisson avant le retour en France. Ce passage au caisson était sensé dire si on était intérieurement contaminé (ce qu'un stylo ou un film dosimètre ne pouvaient le démontrer)
Voici vu sur le net une pastille de Plutonium militaire. Tant que
c'est solide pas de risque mais imaginez cette pastille réduite en poudre les dégâts qu'elle pourrait faire en manipulant ou en respirant ces poussières
En ce qui concerne la consigne de boire beaucoup aprés ce type de travail
c'était pour éliminer par voie naturelle un radioé
lément éventuellemen respiré
Les futs plein de goudron
c'était pour le piégeage du Plutonium répandu sur zone de tir et vu la lourdeur ils coulaient facilement. Ceux crevés à coup de pioche
c'était pour qu'ils coulent mieux et point besoin de piéger des alphas sans ce type de futs
par 
