quel qu'il soit, n'a rien de commun avec une agréable croisière d'agrément. Cependant, nous n'étions quand même pas du simple
fret ,quoique observés des ponts dits supérieurs.... on se sentait parfois bien"petits"! Ce qui manquait le plus, c'est le fait de ne pouvoir faire une toilette correcte, par une chaleur caniculaire en plus. Beaucoup de nos camarades heureusement ont fait le voyage
dans de meilleures conditions.Dans notre cas, trois ou quatre robinets, laissant couler chacun un maigre filet d'eau, ouverts le matin
dix à quinze minutes, c'était nettement insuffisant. La température en Mer Rouge et 380 hommes, n'arrangeaient pas la situation!
Et pourtant il a fallut faire avec. Il faut ajouter également les "réflexions" lancées au passage, conçernant notre extermination par les
Viets ou le naufrage du bateau, détruit par une mine à l'embouchure du Mékong.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que nous n'étions pas soutenus par tout le monde à l'époque! Il en a été question antérieurement.
C'est dire que nos jeunes têtes étaient parfois soumises à épreuves. Il fallait se "cramponner" quelques fois, pour garder le moral!
En général ça allait, la preuve, nous sommes encore là pour en parler.
Amicalement à vous tous. Jean Favalessa