A une époque où mon père travaillait au bureau d'étude des avions Hurel-Dubois sur le projet Mercure de Marcel Dassaut, il avait pour collègue un ancien cipié du Richelieu dont nous avons oublié le nom. Celui-ci lui raconta une histoire qui le fît transpirer quelques jours lors du transit vers Saïgon sous le commandement de l'Amiral Merveilleux-Duvignaud. Je ne suis pas ûr de cet ortographe.
Après l'escale de Djibouti, il semblait que l'équipage machine; ou certains de ses membres; était plus souvent gris qu'à leur tour.
Une enquête discrète était donc menée à bord. Inspection de postes, inspections de tranches énergie/propulsion...rien n'y fît.
Pourtant, au fur et à mesure que le navire progressait vers l'extrème Orient, ce personnel passait du "gris" au "noir"!
Les fouilles n'ayant rien révélé, le dit cipié, en désespoir de cause, reprit le carnet de schéma des collecteurs et l'examina.
La soute à cambusard était sous le poste "équipage machine". Un canalisation passait par le dit poste et filait vers l'avant, à la rampe équipage.
Le cipié la suivit en long, en large et en travers. Rien! et la cuite des mécanos continuait!!!
En rééxaminant de plus près la conduite au poste machine, il découvrit ceci:
Grâce au compartimentage, si j'ose dire, il y avait une vanne d'isolement près du sol à la sortie de la soute et une autre sur la cloison qu'elle traversait au sortir du dit poste. La conduite était isolée par un genre de toile d'amiante cousue sur la tranche, comme l'ont connues les anciens des T47 et E 50.
En examinant ce calorifugeage, le cipié découvrît une imperfection sur le couture à un endroit précis.
Il la défît et y découvrît un bouchon fileté!
En fait, les bouchons gras avaient défait l'isolation, fermé les vannes d'isolement, ouvert un trou sur la canalisation, soudé un manchon fileté. Ils pouvaient donc à loisir enlever le bouchon après avoir isolé la section, placer un robinet, remplir leur touques ou n'importe quel récipient, enlever le robinet, remettre le bouchon et refermer le calorifugeage!
Il n'y avait plus quà!!!!!
Il paraît que l'Amiral en a tant rigolé qu'il n'y eu personne sur la peau de bouc!!!!
Jakez
Après l'escale de Djibouti, il semblait que l'équipage machine; ou certains de ses membres; était plus souvent gris qu'à leur tour.
Une enquête discrète était donc menée à bord. Inspection de postes, inspections de tranches énergie/propulsion...rien n'y fît.
Pourtant, au fur et à mesure que le navire progressait vers l'extrème Orient, ce personnel passait du "gris" au "noir"!
Les fouilles n'ayant rien révélé, le dit cipié, en désespoir de cause, reprit le carnet de schéma des collecteurs et l'examina.
La soute à cambusard était sous le poste "équipage machine". Un canalisation passait par le dit poste et filait vers l'avant, à la rampe équipage.
Le cipié la suivit en long, en large et en travers. Rien! et la cuite des mécanos continuait!!!
En rééxaminant de plus près la conduite au poste machine, il découvrit ceci:
Grâce au compartimentage, si j'ose dire, il y avait une vanne d'isolement près du sol à la sortie de la soute et une autre sur la cloison qu'elle traversait au sortir du dit poste. La conduite était isolée par un genre de toile d'amiante cousue sur la tranche, comme l'ont connues les anciens des T47 et E 50.
En examinant ce calorifugeage, le cipié découvrît une imperfection sur le couture à un endroit précis.
Il la défît et y découvrît un bouchon fileté!
En fait, les bouchons gras avaient défait l'isolation, fermé les vannes d'isolement, ouvert un trou sur la canalisation, soudé un manchon fileté. Ils pouvaient donc à loisir enlever le bouchon après avoir isolé la section, placer un robinet, remplir leur touques ou n'importe quel récipient, enlever le robinet, remettre le bouchon et refermer le calorifugeage!
Il n'y avait plus quà!!!!!
Il paraît que l'Amiral en a tant rigolé qu'il n'y eu personne sur la peau de bouc!!!!
Jakez