par Claude JORGE Jeu 14 Avr 2016 - 17:33
Il me vient à l'esprit une anecdote, pas du même genre que J.Leon avec sa tape de bouche; quoique il suffisait de tarauder, mettre une vis en laiton et de terminer la face "parlante" à l'identique de ce que cela devait être, c'est certainement ce qui a été fait.
J'étais alors affecté à l'armurerie base de la BAN ST Mandrier, de 1966 à 1968, avant le BS.
Régulièrement j'enjambais le mur du côté des parcs à ferrailles, il y en avait pour tous les goûts, je pouvais donc "faire mon marché" car elles étaient riches ces bennes à ferraille, laiton,bronze,cuivre, étain, fer bref de quoi trouver ce que nous n'avions pas à côté, pour bricoler.
Je retourne à l'armurerie une fois mes emplettes terminées et je vais récupérer les fusils que les fusiliers avaient sortis pour un entrainement corps deb dans la colline et j'ai beau recompter il me manque un MAS 49/56, j'appelle le gradé saco et lui en parle, il me dit, ce n'est pas possible.
J'ai un doute, je recompte toute mes armes de la salle d'armes et j'en reviens à ce fusil qui manque.
Cherche cette arme avec le gradé qui maintient sa version, puis d'un coup il se souvient que l'un des gars parti faire l'exercice a eu un problème et est rentré avec le camion.
On réussi à le contacter pour savoir ce qu'il avait fait de son arme et l'air niais nous dit:
Je l'ai laissé là-bas.
Vite en 4ème vitesse ils ont récupéré un véhicule et retourné sur le lieu de l'arrêt et ils ont retrouvé le fusil posé contre un roncier...
Inutile de dire que tout le monde a soufflé.
Fin de cette anecdote qui m'avait donnée chaud.